Les
interventions :
1) Être empathique.
- Comprendre le
blocage psychologique et les sentiments du
bénéficiaire souffrant d'incontinence.
2) Augmenter la consommation de liquide
- Boire
jusqu'à 2 l par jour si son état de
santé le permet. Cette méthode agit sur le niveau
de concentration d'urine dans la vessie.
3) Redonner à la vessie sa fonction
- Il faut
tonifier par des exercices appropriés le muscle muscle du
sphincter vésical.
4) Éviter de donner au
bénéficiaire des liquides diurétiques
- Le
café, le thé, le jus de pamplemousse, le cacao et
l'alcool. Si toutefois il désire en boire, il faut penser
à le faire uriner une demi-heure après.
5) Amener régulièrement
la personne aux toilettes
- Plus
particulièrement au réveil, avant ou
après les repas et au coucher selon l'horaire
établi après observation.
- On recommande
d'accompagner la personne aux toilettes 30 minutes avant l'heure
habituelle de l'incontinence.
- Amener tous les
bénéficiaires aux toilettes en même
temps, toutes les deux heures par exemple, est inapproprié
et illogique. Cette façon d'agir n'aide en rien les
bénéficiaires même si elle est commode
pour les soignantes routinières ; les seuls
succès, s'il y en a, sont le fruit du hasard.
- Un
bénéficiaire qui a eu une miction involontaire
juste avant l'heure dite aura la vessie vide : il va refuser d'aller
aux toilettes, agresser.
6) Établir une programmation
régulière d'élimination intestinale
- La constipation
et le fécalome entravent la sortie d'urine causant de la
rétention urinaire avec incontinence par regorgement.
7) Les diurétiques
- Administrés
le matin ils entraînent des mictions fréquentes.
8) Modifier l'environnement : e) conseiller à la personne
d'éviter de boire au robinet car le bruit de l'eau qui coule
stimule la miction.
a) améliorer l'éclairage
des toilettes et la signalisation qui indique où elles se
trouvent ;
b) éliminer les
obstacles (montants de lit encombrants, sonnette et fauteuil roulant
non à portée de main, vêtements
difficiles à enlever ;
c) placer un bassin, un
urinal ou une chaise d'aisance près du lit;
d) éviter que la
personne ne se refroidisse au petit matin (et urine) en la recouvrant
d'une couverture plus chaude au milieu de la nuit.