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La sieste réhabilitée  images/logoPdf8k.jpg3 pages

Dr Françoise Delormas, directrice de Prosom à Grenoble.

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"Le sommeil, les rêves et l'éveil"

  La sieste réhabilitée

  Applications pratiques

Le début de l'après-midi est le moment de la journée ou presque tous les êtres humains présentent le minimum de performances intellectuelles et physiques. Cette fatigue "universelle" ne demande pas le même type de récupération selon l'âge et selon les personnes.
Chez les moins de 4 ans La sieste est pratiquement physiologique. Une tranche de sommeil est un complément pratiquement indispensable au sommeil de nuit. Chez le tout-petit, le sommeil est polyphasique (il se répartit en plages tout au long des 24 heures). Entre 1 et 4 mois, la périodicité jour/nuit se met en place. Les périodes de sieste dans la journée sont encore de trois a quatre vers 6 mois. A 12 mois, l'enfant a encore deux siestes. En général vers 18 mois, ne subsiste qu'une sieste l'après-midi. Ce besoin de sieste, chez la plupart des enfants continue à être réel jusqu'à 4 ans. L' organisation des locaux et du temps de sommeil est à prévoir pour tous les enfants de cet âge aussitôt après le repas, et il faudrait que la sieste ne se poursuive pas trop tard dans l'après-midi. Chez les 4-6 ans Chez les 6-12 ans Chez les adolescents
Chez les personnes âgées
Les siestes sont plus fréquentes chez les personnes âgées, surtout chez les hommes. La réapparition du phénomène de sieste chez les personnes âgées correspond à la grande facilité que celles-ci ont à s'endormir le jour.
Grâce à des tests itératifs d'endormissement, Carskadon et coll. ont trouvé que la moitié des personnes âgées de 60 ans à plus de 80 ans s'endorment en moins de 10 minutes contre un quart seulement des personnes âgées d'une vingtaine d'années.
Par ailleurs, des réveils nocturnes parfois nombreux liés à des altérations progressives des régulations physiologiques et parfois aussi à une pathologie de type "syndrome des apnées du sommeil" ou "mouvements périodiques des jambes", créent une dette de sommeil.
Certains comportements peuvent améliorer la qualité de la nuit et de la vie :
— se lever à heure fixe, même si la nuit n'a pas été "bonne";
— se coucher tard, pour éviter de finir son temps de sommeil au milieu de la nuit ;
— lutter contre la somnolence de jour, ne se permettre qu'une sieste dans la journée, pas plus ;
— conserver ses activités sociales, mentales et physiques permet d'accentuer le contraste jour/nuit c'est une bonne prévention des insomnies et des périodes de somnolence diurne. »
septembre 1994
Dr Lucien Mias
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