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 T

Refrain :
Tant qu'il y aura des étoiles
Sous la voûte des cieux
Y aura dans la nuit sans voile
Du bonheur pour les gueux.
Nous les gars sans fortune
Nous avons nos trésors,
Seul un rayon de lune
Vaut le plus beau décor.
Ici à la belle étoile,
On s'ra toujours heureux
Tant qu'il y aura des étoiles
Sous la voûte des cieux.
1
On est des clochards, on n'a pas d'abri,
On vit dans les rues sans fin.
On a le ventre vide et le coeur meurtri
Et l'on meurt de froid et de faim.
Mais nous avons nos richesses malgré tout :
Le vent du soir, le printemps si doux,
Tout ça c'est à nous.
2
Y'a pas de tapis en dessous des ponts
Ni de ciel de lit en soie,
Mais il y a de l'air, je vous en réponds!
Et puis l'on s'y trouve chez soi.
On est bercé par la chanson du vent,
On n'a pas chaud, mais on fait pourtant
Des rêves énivrants...
Tu n'as que seize ans et faut voir comme
Tu affoles déjà tous les hommes
Est-ce ton oeil si doux qui les mine
Ou bien les rondeurs de ta poitrine
Qui les rend fous
 
O Catharinetta bella - Tchi ! Tchi !
Écoute l'amour t'appelle - Tchi ! Tchi !
Pourquoi dire non maintenant - Ah ! Ah !
Faut profiter tant qu'il est temps - Ah! Ah!
Plus tard quand tu seras vieille - Tchi ! Tchi !
Tu diras baissant l'oreille - Tchi ! Tchi !
Si j'avais su en ce temps là- Ah ! Ah !
Oh! ma belle Catharinetta !
2
Malgré les jolis mots qui t'invitent
Tu remets à demain, tu hésites.
Mais c'est en vérité, ridicule,
Dis-moi au fond que tu recules,
Pour mieux sauter.
 
O Catharinetta bella - Tchi ! Tchi !
Écoute l'amour t'appelle - Tchi ! Tchi !
Pourquoi dire non maintenant - Ah ! Ah !
Faut profiter tant qu'il est temps - Ah! Ah!
Plus tard quand tu seras vieille - Tchi ! Tchi !
Tu diras baissant l'oreille - Tchi ! Tchi !
Si j'avais su en ce temps là- Ah ! Ah !
Oh! ma belle Catharinetta !
3
Pourquoi donc te montrer si rebelle,
L'amour est une chose éternelle.
Demande le, crois-moi à ta mère,
Elle l'a chanté avec ton père,
Bien avant toi.
 
O Catharinetta bella 
 
Tino Rossi, années 30
Tous les garçons et les filles de mon âge
Se promènent dans la rue deux par deux.
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent bien ce que c'est qu'être heureux
Et les yeux dans les yeux, et la main dans la main,
lls s'en vont amoureux, sans peur du lendemain.
Oui mais moi je vais seule dans les rues l'âme en peine
Oui mais moi je vais seule, car personne ne m'aime.
Mes jours comme mes nuits sont en tous points pareils,
Sans joies et pleins d'ennuis, personne ne murmure
je t'aime à mon oreille.
2
Tous les garçons et les filles de mon âge
Font ensemble des projets d'avenir.
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent bien ce qu'aimer veut dire.
Et les yeux dans les yeux, et la main dans la main,
lls s'en vont amoureux, sans peur du lendemain.
Mes jours comme mes nuits sont en tous points pareils,
Oh, quand donc pour moi brillera le soleil.
3
Comme les garçons et les filles de mon âge,
J'connaîtrai bientôt ce qu'est l'amour.
Comme les garçons et les filles de mon âge,
Je me demande quand viendra le jour.
Où les yeux dans ses yeux, où la main dans sa main
Mais le coeur heureux, sans peur du lendemain
Le jour ou je n'aurai plus du tout l'âme en peine,
Le jour ou moi aussi j'aurai quelqu'un qui m'aime
 
Françoise Hardy, années 60
Allo ! Allo ! James, quelles nouvelles
Absente depuis quinze jours,
Au bout du fil, je vous appelle,
Que trouverai-je à mon retour ?
 
Tout va très bien, Madame la marquise
Tout va très bien, tout va très bien
Pourtant il faut...il faut que l'on vous dise
On déplore un tout petit rien,
Un incident, une bêtise,
La mort de votre jument grise.
 
Mais à part ça, Madame la marquise,
Tout va très bien, tout va très bien !
2
Allo ! Allo ! James, quelle nouvelle ?
Mes écuries ont donc brûlé.
Expliquez-moi, valet modèle,
Comment cela s'est-il passé ?
 
Cela n'est rien, Madame la marquise,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise
On déplore un tout petit rien.
Si l'écurie brûla, madame,
C'est qu'le château était en flammes,
 
Mais à part ça, Madame la marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.
3
Allo ! Allo ! James, quelle nouvelle ?
Notre château est donc détruit.
Expliquez-moi, car je chancelle,
Comment cela s'est-il produit ?
 
Eh bien voilà Madame la marquise,
Apprenant qu'il était ruiné,
À peine fut-il rev'nu de sa surprise,
Que m'sieur l'marquis s'est suicidé.
Et c'est en ramassant la pelle,
Qu'il renversa tout's les chandelles,
Mettant le feu à tout l'château
Qui s'consuma de bas en haut ;
Le vent soufflant sur l'incendie
Se propagea aux écuries
Et c'est ainsi, qu'en un moment,
On vit périr votre jument ! É
Mais à part ça, Madame la marquise,
Tout va très bien, tout va très bien !
 
Ray Ventura, années 1940 
Trois jeunes tambours s'en revenaient de guerre (bis)
Et ri et ran, rapataplan, s'en revenaient de guerre
2
Le plus jeune a dans sa bouche une rose (bis)
Et ri et ran, rapataplan, dans sa bouche une rose
3
La fille du roi était à sa fenêtre (bis)
Et ri et ran, rapataplan, était à sa fenêtre.
4
Joli tambour, donnez-moi votre rose (bis)
Et ri et ran, rapataplan, donnez-moi votre rose
5
Fille du roi, donnez-moi votre coeur (bis)
Et ri et ran, rapataplan,donnez-moi votre coeur
6
Joli tambour, demandez à mon père (bis)
Et ri et ran, rapataplan, demandez à mon père
7
Sire le roi, donnez-moi votre fille (bis)
Et ri et ran, rapataplan,donnez-moi votre fille
8
Joli tambour, tu n'es pas assez riche (bis)
Et ri et ran, rapataplan, tu n'es pas assez riche
9
J'ai trois vaisseaux dessus la mer jolie (bis)
Et ri et ran, rapataplan, dessus la mer jolie
10
L'un chargé d'or, l'autre de pierreries (bis)
Et ri et ran, rapataplan, l'autre de pierreries
11
Et le troisième pour promener ma mie (bis)
Et ri et ran, rapataplan, pour promener ma mie
12
Joli tambour, je te donne ma fille (bis)
Et ri et ran, rapataplan, je te donne ma fille
13
Sire le Roi, je vous en remercie (bis)
Et ri et ran, rapataplan, je vous en remercie
14
Dans mon pays, y en a de plus jolies (bis)
Et ri et ran, rapataplan, y en a de plus jolies
Cette chanson date d'un des moments les plus marquants de la guerre contre l'Autriche (alliée à l'Angleterre) qui dura huit ans : la bataille de Fontenoy, le 11 mai 1745. 
Les fantassins français marchèrent au combat précédés de trois jeunes tambours, avant que le comte d'Anterroches ne prononce son célèbre "Messieurs les Anglais, tirez les premiers".

U

Je suis allé aux fraises je suis rev'nu d'Pontoise.
J'ai filé à l'anglaise avec un' Tonkinoise.
Si j'ai roulé ma bosse, je connais l'univers
J'ai même roulé carrosse et j'ai roulé les «R»
Et je dis non, non non non non oui, je dis non,
Non, non non non, non non non non.
 
Tout ça n' vaut pas, un clair de lun' à Maubeuge.
Tout ça n'vaut pas le doux soleil de Tourcoing
(Coing.. coing I Oh ! je vous en prie)
Tout ça n' vaut pas Un'croisière sur la Meuse
Tout ça n'vaut pas des vacances au Kremlin Bicetr'
2.
J'ai fait tout's les bêtises qu'on peut imaginer
J'en ai fait à ma guise et aussi à Cambrai,
Je connais tout's les Mers, la Mer Roug', la Mer noire
La Mer diterranée, la Mer de Charles Trenet
Et je dis non, non non non non oui je dis non,
Non non non non, non non non non.
 
Tout ça n' vaut pas, un clair de lun' à Maubeuge.
Tout ça n'vaut pas le doux soleil de Tourcoing
(Coing.. coing I Oh ! je vous en prie)
Tout ça n' vaut pas Un'croisière sur la Meuse
Tout ça n'vaut pas faire du sport au Kremlin bicêtr'
 
Bourvil, années 70/80
Jamais sur terre il n'y eut d'amoureux
Plus aveugle que moi dans tous les âges
Mais faut dir' qu' je m'étais crevé les yeux
En regardant de trop près son corsage.
 
Un' jolie fleur dans une peau d' vache
Un' jolie vach' déguisée en fleur
Qui fait la belle et qui vous attache
Puis, qui vous mène par le bout du coeur.
2
Le ciel l'avait pourvue des mille appas
Qui vous font prendre feu dès qu'on y touche
L'en avait tant que je ne savais pas
Ne savais plus ou donner de la bouche
 
Un' jolie fleur dans une peau d' vache
Un' jolie vach' déguisée en ,fleur
Qui fait la belle et qui vous attache
Puis, qui vous mène par le bout du coeur.
3
Ell' n'avait pas de tête, ell' n'avait pas
L'esprit beaucoup plus grand qu'un dé à coudre
Mais pour l'amour on ne demande pas
Aux filles d'avoir inventé la poudre.
 
Un' jolie fleur dans une peau d' vache
Un' jolie vach' déguisée en ,fleur
Qui fait la belle et qui vous attache
Puis, qui vous mène par le bout du coeur.
4
Puis un jour elle a pris la clef des champs
En me laissant à l'âme un mal funeste
Et toutes les herbes de la Saint-Jean
N'ont pas pu me guérir de cette peste.
 
Un' jolie fleur dans une peau d' vache
Un' jolie vach' déguisée en ,fleur
Qui fait la belle et qui vous attache
Puis, qui vous mène par le bout du coeur.
5
J' lui en ai bien voulu mais à présent
J'ai plus d' rancune et mon coeur lui pardonne
D'avoir mis mon coeur à feu et à sang
Pour qu'il ne puisse plus servir à personne.
 
Un' jolie fleur dans une peau d' vache
Un' jolie vach' déguisée en ,fleur
Qui fait la belle et qui vous attache
Puis, qui vous mène par le bout du coeur.
 
Georges Brassens
Une partie de pétanque,
Ca fait plaisir.
La boule part et se planque
Comme à loisir
Tu la vises et tu la manques
Change ton tir !
Une partie de pétanque,
Ca fait plaisir.
1
Quand reviennent les beaux jours
Sur les plac's et les cours,
On voit sous les platanes
Plus d'un groupe s'amener ;
Ce sont les acharnés,
Les joyeux boulomanes
On joue ça en quinze points,
Faut voir avec quel soin
On sort les intégrales,
On lance un goder
Qui tourne dans l'air
Si c'est pile : "À toi Bébert !"
Vas-y Léon envoie bien le bouchon !.
2
Il faut voir le beau Chichois,
En chemise de soie,
Pantalon de flanelle,
Le foulard et le pailleux
Rabattu sur les yeux
Jouer sa matérielle,
Avec Titin ou Pauleau,
Quand pour un joli lot
Il se prend de querelle,
Il lui dit moqueur
« Si tu es vainqueur,
Tu auras son coeur,
Si tu es vaincu,
Ben ! Je t'en dis pas plus ! »
3
C'est surtout au cabanon
Que nous nous en donnons ;
Au soleil, le dimanche,
On se met à quatre ou six
Pour un vermouth-cassis.
On en fait plusieurs manches.
Marius est un peu las
Mais sa femme Rosa
S'égare sous les branches.
Titin qui la suit
Tendrement lui dit :
« Pendant ce temps ma chérie,
Nous dans ce coin,
Nous marquerons les points ! »
Un gamin d'Paris, c'est tout un poème
Dans aucun pays il n'y a le même,
Car c'est un titi, petit gars dégourdi que l'on aime.
Un gamin d'Paris, c'est le doux mélange
D'un ciel affranchi du diable et d'un ange
Et son oeil hardi s'attendrit devant une oran-an-ge
 
Pas plus haut que trois pommes, mais lance un défi,
À l'aimable bonhomme qui l'appelait «Mon petit»
2
Un gamin d'Paris, c'est une cocarde
Bouton qui fleurit dans un pot de moutarde
Il est tout l'esprit, l'esprit de Paris qui musa- ar-de.
Pantalons trop longs pour lui,
Toujours les mains dans les poches,
On le voit qui déguerpit
Aussitôt qu'il voit un képi.
3
Un gamin d'Paris, c est tout un poème,
Dans aucun pays il n'y a le même,
Car c'est un titi Petit gars dégourdi que l'on aime.
Il est héritier lors de sa naissance
De tout un passé lourd de conséquence
Et ça, il le sait, bien qu'il ignore l'histoire de Fran-an-ce.
4
Sachant que sur les places pour un idéal
Des p'tits-gars plein d'audace à leur façon, fir'nt un
bal.
Un gamin d'Paris rempli d'insouciance
Gouailleur et ravi de la vie qui danse,
S'il faut, peut aussi, comm' gavroch' entrer dans la dan-an-se,
5
Un gamin d'Paris m'a dit à l'oreille
Si je pars d'ici sachez que la veille
J'aurai réussi à mettre Paris en boutei-eil-le
Refrain :
Je vais par le monde, emportant ma joie
Et mes chansons pour bagage
Je chante l'amour et je chante ma foi,
Je pars pour un très long voyage.
 
AU DERNIER REFRAIN
Je pars pour mon dernier voyage.
 
1
Unissons nos voix avant de nous quitter,
Je vais parcourir d'autres lieux,
La vie est si douce et le monde est si beau
Entonnons ce dernier adieu.
2
Je vais par les villes et je vais par les champs
Mon coeur ne connaît pas la haine,
Mes poches sont vides et je lance mes chants,
Qui sonnent très haut dans la plaine.
3
Et si je rencontre la mort en chemin
Fauchant parmi les rangs des gueux,
Oui je serai prêt pour mon dernier voyage,
Je dirai mon dernier adieu.
  REFRAIN
 Un jour tu verras, on se rencontrera,
 Quelque part, n'importe où, guidés par le
hasard,
 Nous nous regarderons et nous nous
sourirons,
 Et, la main dans la main, par les rues nous
irons.
 Le temps passe si vite, le soir cachera bien
nos coeurs,
 Ces deux voleurs qui gardent leur bonheur ;
 Puis nous arriverons sur une place grise
 Où les pavés seront doux à nos âmes grises.
 Il y aura un bal, très pauvre et très banal,
 Sous un ciel plein de brume et de mélancolie.
 Un aveugle jouera de l'orgu'de Barbarie
 Cet air sera pour nous le plus beau, l'plus
joli!

 Moi, je t'inviterai, ta taille je prendrai
  VF  Toi,  tu  m'in  iteras,  ma  taille,  tu 
prendras,
 Nous danserons tranquill'loin des gens de la
ville
 Nous danserons l'amour, les yeux au fond
des yeux
 Vers une nuit profonde, vers une fin du
monde.

 Au refrain
Paroles de Mouloudji - Musique VanParys

V

Le petit bateau
Que j'ai mis dans l'eau
Fait des vagues, vagues, vaguelettes
Fait des vagues, vagues, vaguelos
 
Le petit bateau
Se mouille dans le dos
Dans les vagues, vagues, vaguelettes
Dans les vagues, vagues, vaguelos
 
Je souffle dessus
Le voila perdu
Dans les vagues, vagues, vaguelettes
Dans les vagues, vagues, vaguelos
 
C'est une tempête
Passant sur sa tête
Grosse vagues, vagues, vaguelettes
Grosses vagues, vagues, vaguelos
 
Et plein de nuages
Annonçant l'orage
Grosse vagues, vagues, vaguelettes
Grosses vagues, vagues, vaguelos
 
Le pauvre bateau
Que j'ai mis dans l'eau
Dans les vagues, vagues, vaguelettes
Dans les vagues, vagues, vaguelos
 
Est tant secoué
Qu'il va se noyer
Dans les vagues, vagues, vaguelettes
Dans les vagues, vagues, vaguelos
 
Une lame de fond
Roule sur le pont
Grosse vagues, vagues, vaguelettes
Grosses vagues, vagues, vaguelos
 
Alors bon enfant
Moi je le reprends
Je le sors des vagues, vagues, vaguelettes
Je le sors des vagues, vagues, vaguelos
 
Dans le vieux bassin
Il n'y a plus rien
Que des vagues, vagues, vaguelettes
Que des vagues, vagues, vaguelos
 
Henry Dés, années 80/90
Refrain :
Oh ! qu'elle est belle ma Bretagne,
Sous son ciel bleu il faut la voir
Elle est plus belle que l'Espagne
Qui ne s'éveille que le soir.
Elle est plus belle que Venise,
Qui mire son front dans les eaux.
Ah! qu'il est doux de sentir la brise
Qui vient du large avec les flots.
La brise,
Qui vient du large avec les flots.
1
Si Venise la belle a d'immenses lagunes,
Des masques de velours,
Des poignards, des palais...
Bretagne n'as-tu pas des paysannes brunes
Et tes fils chevelus et des champs de genêts ?
2
Avez-vous parcouru son aride montagne,
Où les cheveux au vent on est si bien le soir ?
Avez-vous respiré ses parfums, sa campagne
Et ses branches d'ajonc et ses champs de blé noir ?
3
Avez-vous admiré son océan qui gronde?
Ses falaises, ses bois, ses bruyères en fleurs,
Ses longs genêts dorés dans la gorge profonde,
Quand l'humide matin les baigne des ses pleurs ?
Cher petit village au bord de la mer,
Je te laisse en gage, tout ce qui m'est cher :
L'éternel été, d'un ciel enchanté,
Où j'ai cru vivre un jour tous mes rêves
Pays que j'aimais, je dois désormais
Loin de toi m'en aller à jamais.
 
Adieu ! Venise provençale
Adieu ! pays de mes amours.
Adieu ! cigalons et cigales,
Dans les grands pins chantez toujours,
Barques aux douces couleurs,
Collines rousses de fleur
Au loin j pars et vous laisse mon coeur,
Adieu ! Venise provençale
Adieu ! pays de mes amours.
2
La fillette brune qui m'avait souvent,
Au clair de la lune, fait de doux serments
De sa jolie main, a brisé soudain
Mes espoirs et toute ma tendresse.
C'est pourquoi je veux oublier ses yeux
Et quitter, cher pays, ton ciel bleu.
 
Adieu ! Venise provençale
Adieu ! pays de mes amours.
Adieu ! cigalons et cigales,
Dans les grands pins chantez toujours,
Barques aux douces couleurs,
Collines rousses de fleur
Au loin j pars et vous laisse mon coeur,
Adieu ! Venise provençale
Adieu ! pays de mes amours.
O quelle cérémonie
Pour grand-père et grand-maman.
La famille est réunie
Pour leur noces de diamants.
Le champagne qui pétille
Fait pétiller tous les yeux
Quand une petite fille,
Dit en riant aux bons vieux.
 
Voulez-vous danser grand-mère ?
Voulez-vous danser grand-père ?
Tout comme au bon vieux temps
Quand vous aviez vingt ans
Sur un air qui vous rappelle
Combien la vie était belle
Pour votre anniversaire
Voulez-vous danser grand-mère ?
2
Comme la joie est immense,
On fait jouer au phono
Le disque d'une romance,
Aux accents doux et vieillots.
Alors, oubliant leurs rides,
En souvenir du passé,
Les deux aïeuls se décident
Et s'enlacent pour danser.
 
Voulez-vous danser grand-mère ?
Voulez-vous danser grand-père ?
Tout comme au bon vieux temps
Quand vous aviez vingt ans
Sur un air qui vous rappelle
Combien la vie était belle
Pour votre anniversaire
Voulez-vous danser grand-mère ?
Quand je vous dis
Que je vous aime
Vous ne devinez pas
Devinez pas vous-même
Cette douceur extrême
Vous aviez tous mes rêves
Vos espoirs étaient miens
Hélas mon illusion
Mon illusion suprême
Il ne reste plus rien

{Refrain:}
Vous
Qu'avez-vous fait de mon amour ?
Qu'avez-vous fait de mon bonheur ?
Homme étrange
Mais vous qu'avez-vous fait de vous ?

Vous ne pouviez pas comprendre
La ferveur est si tendre
Ici vous souffle un cœur
Qui n'a pour se défendre
Qu'un amour méconnu
Je voulais vous décrire
Les rêves que j'avais conçus
Mais vous vous contentiez
Contentiez de sourire
Et vous n'y pensiez plus

{au Refrain}

Quand je vous dis
Que je vous aime
Vous ne devinez pas
Devinez pas vous-même
Cette douceur extrême

{au Refrain}
Qu'avez-vous fait de vous CC 

W

X

Y

Aux premiers feux du soleil,
Youkaïdi, Youkaïda,
Tout le camp est en éveil,
Youkaïdi, Youkaïda
On voit sortir de la tente,
La troupe alerte qui chante
 
Youkaïdi, Youkaïda
Youkaïdi, Aïdi, Aïda
Youkaïdi, Youkaïda, Youkaïdi, Aïda
2
Nous sommes toujours contents,
Youkaïdi, Youkaïda,
Qu'il pleuve ou fasse beau temps,
Youkaïdi, Youkaïda,
Toujours joyeux en chemin,
Qu'importe le lendemain.
 
Youkaïdi, Youkaïda
Youkaïdi, Aïdi, Aïda
Youkaïdi, Youkaïda, Youkaïdi, Aïda
 

Z

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