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-
T
- TANT QU'IL Y
AURA DES ÉTOILES
- Refrain :
- Tant qu'il y aura des étoiles
- Sous la voûte des cieux
- Y aura dans la nuit sans voile
- Du bonheur pour les gueux.
- Nous les gars sans fortune
- Nous avons nos trésors,
- Seul un rayon de lune
- Vaut le plus beau décor.
- Ici à la belle étoile,
- On s'ra toujours heureux
- Tant qu'il y aura des étoiles
- Sous la voûte des cieux.
- 1
- On est des clochards, on n'a pas d'abri,
- On vit dans les rues sans fin.
- On a le ventre vide et le coeur meurtri
- Et l'on meurt de froid et de faim.
- Mais nous avons nos richesses malgré tout :
- Le vent du soir, le printemps si doux,
- Tout ça c'est à nous.
- 2
- Y'a pas de tapis en dessous des ponts
- Ni de ciel de lit en soie,
- Mais il y a de l'air, je vous en réponds!
- Et puis l'on s'y trouve chez soi.
- On est bercé par la chanson du vent,
- On n'a pas chaud, mais on fait pourtant
- Des rêves énivrants...
- Tu n'as que seize ans et faut voir comme
- Tu affoles déjà tous les hommes
- Est-ce ton oeil si doux qui les mine
- Ou bien les rondeurs de ta poitrine
- Qui les rend fous
-
- O Catharinetta bella - Tchi ! Tchi !
- Écoute l'amour t'appelle - Tchi ! Tchi !
- Pourquoi dire non maintenant - Ah ! Ah !
- Faut profiter tant qu'il est temps - Ah! Ah!
- Plus tard quand tu seras vieille - Tchi ! Tchi !
- Tu diras baissant l'oreille - Tchi ! Tchi !
- Si j'avais su en ce temps là- Ah ! Ah !
- Oh! ma belle Catharinetta !
- 2
- Malgré les jolis mots qui t'invitent
- Tu remets à demain, tu hésites.
- Mais c'est en vérité, ridicule,
- Dis-moi au fond que tu recules,
- Pour mieux sauter.
-
- O Catharinetta bella - Tchi ! Tchi !
- Écoute l'amour t'appelle - Tchi ! Tchi !
- Pourquoi dire non maintenant - Ah ! Ah !
- Faut profiter tant qu'il est temps - Ah! Ah!
- Plus tard quand tu seras vieille - Tchi ! Tchi !
- Tu diras baissant l'oreille - Tchi ! Tchi !
- Si j'avais su en ce temps là- Ah ! Ah !
- Oh! ma belle Catharinetta !
- 3
- Pourquoi donc te montrer si rebelle,
- L'amour est une chose éternelle.
- Demande le, crois-moi à ta mère,
- Elle l'a chanté avec ton père,
- Bien avant toi.
-
- O Catharinetta bella
-
- Tino Rossi,
années 30
- TEL QU'IL EST, IL ME
PLAIT
J'avais rêvé d'avoir un homme,
un vrai de vrai, bien balancé,
mais je suis chipée pour la pomme,
d'un avorton, complet'ment j'té.
Ce n'est pas un Apollon mon Jules,
il n'est pas taillé comme un Hercule.
Malgré qu'il ait bien des défauts,
C'est lui que j'ai dans la peau.
Tel qu'il est, il me plaît,
Il me fait de l'effet,
Et je l'aime.
C'est un vrai gringalet,
aussi laid qu'un basset,
mais je l'aime.
Il est bancal,
du coté cérébral
mais ça m'est bien égal,
qu'il ait l'air anormal.
C'est complet, il est muet
ses quinquets sont en biais
C'est un fait que tel qu'il est,
il me plaît.
{instrumental}
Il est carré mais ses épaules
par du carton, sont rembourrées.
Quand il est tout nu ça fait drôle,
On n'en voit plus que la moitié.
Il n'a pas un seul poil sur la tête,
mais il en a plein sur les gambettes.
Et celui qu'il a dans la main,
c'est pas du poil c'est du crin.
Tel qu'il est, il me plaît,
Il me fait de l'effet,
Et je l'aime.
C'est un vrai gringalet,
aussi laid qu'un basset,
mais je l'aime.
Il est bancal,
du coté cérébral
mais ça m'est bien t égal,
qu'il ait l'air anormal.
C'est complet, il est muet
ses quinquets sont en biais
C'est un fait que tel qu'il est,
il me plaît.
Le travail pour lui c'est la chose
la plus sacrée, il y touche pas.
Pour tenir le coup il se dose,
de quintonine, à tous les r'pas.
Ce qui n'est pas marrant c'est qu'il ronfle,
on dirait un pneu qui se dégonfle.
Et quand il faut se bagarrer,
il est encore dégonflé.
Tel qu'il est, il me plaît,
Il me fait de l'effet,
Et je l'aime.
C'est un vrai gringalet,
aussi laid qu'un basset,
mais je l'aime.
Il est bancal,
du coté cérébral
mais ça m'est bien z égal,
qu'il ait l'air anormal.
C'est complet, il est muet ses quinquets sont en biais
C'est un fait que tel qu'il est, il me plaît.
- TIENS, TIENS, TIENS
Un matin vous ouvrez la fenêtre
L'air vous semble soudain plus léger
C'est comme un frisson qui vous pénètre
II y a quelque chose de changé.
REFRAIN
Tiens ! tiens ! tiens !
Déjà les feuil les poussent
Tiens ! tiens ! tiens !
Ça sent le romarin
Dans les jardins
Les lilas se trémoussent
Et les petit's pomm's
Ont déjà le pépin
Tiens ! tiens ! tiens !
Les chiens lèvent la patte
Tiens ! tiens ! tiens !
Les paons font les pantins
On voit les chats
S'pourlécher pour les chattes
Et les escargots
Galoper à fond d'train
Ah ! qu'ell'douceur
La vie vous semble rose
Y'a pas d'erreu r
II se pass'quelque chose
Tiens ! tiens ! tiens !
On joue d'la mandoline
Tiens ! tiens ! tiens !
L'ai r s'emplit de refrains
Y'a des chansons
Sur les lèvr's des copines
Et des p'tits boutons
Sur le nez des copains
Tiens ! tiens ! tiens !
C'est le printemps qui vient.
Paroles de A. Hormez
- Musique P. Misraki
- TOI QUE MON COEUR
APPELLE
l
Loin des rumeurs et du bruit des villes
Loin des joies et des plaisirs futiles
Tout le long de la route tranquille
Le soleil et moi n'attendons que toi
Refrain
Toi, que mon coeur appelle
Viens la vie est si belle
Le printemps chante dans la campagne
Le soleil fait de l'oeil aux montagnes
Viens car ma chansonnette
Chante un refrain de fête
Ne reste pas sous un toit
Viens vite chanter avec moi
Chantons une ritournelle
Chantons que la vie est belle
Chantons car la vie c'est de la joie
2
Il ne faut surtout pas qu'on hésite
Quand c'est le bonheur qui nous invite
Un instant d'amour passe bien vite
Et l'amour et moi n'attendons que toi
- TOUS LES GARÇONS
ET LES FILLES
- Tous les garçons et les filles de mon
âge
- Se promènent dans la rue deux par deux.
- Tous les garçons et les filles de mon
âge
- Savent bien ce que c'est qu'être heureux
- Et les yeux dans les yeux, et la main dans la main,
- lls s'en vont amoureux, sans peur du lendemain.
- Oui mais moi je vais seule dans les rues l'âme en
peine
- Oui mais moi je vais seule, car personne ne m'aime.
- Mes jours comme mes nuits sont en tous points pareils,
- Sans joies et pleins d'ennuis, personne ne murmure
- je t'aime à mon oreille.
- 2
- Tous les garçons et les filles de mon
âge
- Font ensemble des projets d'avenir.
- Tous les garçons et les filles de mon
âge
- Savent bien ce qu'aimer veut dire.
- Et les yeux dans les yeux, et la main dans la main,
- lls s'en vont amoureux, sans peur du lendemain.
- Mes jours comme mes nuits sont en tous points pareils,
- Oh, quand donc pour moi brillera le soleil.
- 3
- Comme les garçons et les filles de mon
âge,
- J'connaîtrai bientôt ce qu'est l'amour.
- Comme les garçons et les filles de mon
âge,
- Je me demande quand viendra le jour.
- Où les yeux dans ses yeux, où la main
dans sa main
- Mais le coeur heureux, sans peur du lendemain
- Le jour ou je n'aurai plus du tout l'âme en
peine,
- Le jour ou moi aussi j'aurai quelqu'un qui m'aime
-
- Françoise
Hardy, années 60
- TOUTES LES FEMMES
SONT BELLES
Toutes les femmes ont un sourire qui parle au cœur
Quelque chose qui ressemble à du bonheur
Certaines ont des prix de beauté
Et d'autres n'en auront jamais
Car la beauté de l'âme reste cachée
{Refrain:}
Toutes, toutes, toutes les femmes sont belles
Toutes, toutes au cœur ont une rose
Une douceur dans les yeux une chaleur qui ne peut
Que nous rendre amoureux
Toutes, toutes, toutes les femmes sont belles
Quand leur amour nous ensoleille
On est près d'elles et soudain
Où que l'on soit on est bien
Comme dans un jardin
Qu'elles soient adolescentes ou bien maman
En dentelles ou en blue-jeans tout simplement
Qu'elles soient brunes blondes rousses
Ou bien qu'elles aient des cheveux blancs
Mon cœur leur chante à toutes en même
temps
{Refrain:}
Toutes, toutes, toutes les femmes sont belles
Toutes, toutes au cœur ont une rose
Une douceur dans les yeux une chaleur qui ne peut
Que nous rendre amoureux
Toutes, toutes, toutes les femmes sont belles
Quand leur amour nous ensoleille
Moi l'éternel baladin
C'est de tout cœur que je viens
Vous offrir ce refrain
Toutes, toutes, toutes les femmes sont belles
Toutes, toutes au cœur ont une rose
Une douceur dans les yeux une chaleur qui ne peut
Que nous rendre amoureux
Paroles et Musique:
F.Michael, R.Jonet, M.Jourdan - 1996
- TOUT VA
TRÈS BIEN MADAME LA MARQUISE
- Allo ! Allo ! James, quelles nouvelles
- Absente depuis quinze jours,
- Au bout du fil, je vous appelle,
- Que trouverai-je à mon retour ?
-
- Tout va très bien, Madame la marquise
- Tout va très bien, tout va très bien
- Pourtant il faut...il faut que l'on vous dise
- On déplore un tout petit rien,
- Un incident, une bêtise,
- La mort de votre jument grise.
-
- Mais à part ça, Madame la marquise,
- Tout va très bien, tout va très bien
!
- 2
- Allo ! Allo ! James, quelle nouvelle ?
- Mes écuries ont donc brûlé.
- Expliquez-moi, valet modèle,
- Comment cela s'est-il passé ?
-
- Cela n'est rien, Madame la marquise,
- Cela n'est rien, tout va très bien.
- Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise
- On déplore un tout petit rien.
- Si l'écurie brûla, madame,
- C'est qu'le château était en flammes,
-
- Mais à part ça, Madame la marquise,
- Tout va très bien, tout va très bien.
- 3
- Allo ! Allo ! James, quelle nouvelle ?
- Notre château est donc détruit.
- Expliquez-moi, car je chancelle,
- Comment cela s'est-il produit ?
-
- Eh bien voilà Madame la marquise,
- Apprenant qu'il était ruiné,
- À peine fut-il rev'nu de sa surprise,
- Que m'sieur l'marquis s'est suicidé.
- Et c'est en ramassant la pelle,
- Qu'il renversa tout's les chandelles,
- Mettant le feu à tout l'château
- Qui s'consuma de bas en haut ;
- Le vent soufflant sur l'incendie
- Se propagea aux écuries
- Et c'est ainsi, qu'en un moment,
- On vit périr votre jument ! É
- Mais à part ça, Madame la marquise,
- Tout va très bien, tout va très bien
!
-
- Ray
Ventura, années 1940
- Trois jeunes tambours s'en revenaient de guerre (bis)
- Et ri et ran, rapataplan, s'en revenaient de guerre
- 2
- Le plus jeune a dans sa bouche une rose (bis)
- Et ri et ran, rapataplan, dans sa bouche une rose
- 3
- La fille du roi était à sa
fenêtre (bis)
- Et ri et ran, rapataplan, était à sa
fenêtre.
- 4
- Joli tambour, donnez-moi votre rose (bis)
- Et ri et ran, rapataplan, donnez-moi votre rose
- 5
- Fille du roi, donnez-moi votre coeur (bis)
- Et ri et ran, rapataplan,donnez-moi votre coeur
- 6
- Joli tambour, demandez à mon père
(bis)
- Et ri et ran, rapataplan, demandez à mon
père
- 7
- Sire le roi, donnez-moi votre fille (bis)
- Et ri et ran, rapataplan,donnez-moi votre fille
- 8
- Joli tambour, tu n'es pas assez riche (bis)
- Et ri et ran, rapataplan, tu n'es pas assez riche
- 9
- J'ai trois vaisseaux dessus la mer jolie (bis)
- Et ri et ran, rapataplan, dessus la mer jolie
- 10
- L'un chargé d'or, l'autre de pierreries (bis)
- Et ri et ran, rapataplan, l'autre de pierreries
- 11
- Et le troisième pour promener ma mie (bis)
- Et ri et ran, rapataplan, pour promener ma mie
- 12
- Joli tambour, je te donne ma fille (bis)
- Et ri et ran, rapataplan, je te donne ma fille
- 13
- Sire le Roi, je vous en remercie (bis)
- Et ri et ran, rapataplan, je vous en remercie
- 14
- Dans mon pays, y en a de plus jolies (bis)
- Et ri et ran, rapataplan, y en a de plus jolies
Cette chanson date d'un des
moments les plus marquants de la guerre contre l'Autriche
(alliée à l'Angleterre) qui dura huit ans : la
bataille de Fontenoy, le 11 mai 1745.
-
Les fantassins
français marchèrent au combat
précédés de trois jeunes tambours,
avant que le comte d'Anterroches ne prononce son
célèbre "Messieurs les Anglais, tirez les
premiers".
U
- UN CLAIR DE LUNE À MAUBEUGE
- Je suis allé aux fraises je suis rev'nu
d'Pontoise.
- J'ai filé à l'anglaise avec un'
Tonkinoise.
- Si j'ai roulé ma bosse, je connais l'univers
- J'ai même roulé carrosse et j'ai
roulé les «R»
- Et je dis non, non non non non oui, je dis non,
- Non, non non non, non non non non.
-
- Tout ça n' vaut pas, un clair de lun'
à Maubeuge.
- Tout ça n'vaut pas le doux soleil de Tourcoing
- (Coing.. coing I Oh ! je vous en prie)
- Tout ça n' vaut pas Un'croisière sur
la Meuse
- Tout ça n'vaut pas des vacances au Kremlin
Bicetr'
- 2.
- J'ai fait tout's les bêtises qu'on peut imaginer
- J'en ai fait à ma guise et aussi à
Cambrai,
- Je connais tout's les Mers, la Mer Roug', la Mer noire
- La Mer diterranée, la Mer de Charles Trenet
- Et je dis non, non non non non oui je dis non,
- Non non non non, non non non non.
-
- Tout ça n' vaut pas, un clair de lun'
à Maubeuge.
- Tout ça n'vaut pas le doux soleil de Tourcoing
- (Coing.. coing I Oh ! je vous en prie)
- Tout ça n' vaut pas Un'croisière sur
la Meuse
- Tout ça n'vaut pas faire du sport au Kremlin
bicêtr'
-
- Bourvil,
années 70/80
- UN ENFANT
C'EST COMME
ÇA
Je t'ai donné la vie, je t'ai choisi un nom
Lorsque tombe la nuit, je caresse ton front
Il m'arrive souvent de t'écouter dormir
Il n'est pas loin le temps de ton premier sourire
Refrain (bis)
Et puis un jour tu me laisseras là
Je connais les enfants
Un enfant c'est comme ça
Si tu pleures quelques fois, ça me brise le coeur
Mais je vis avec toi et tu fais mon bonheur
Pour la première fois, pour ton premier printemps
D'une petite fois tu m'appelles maman
Refrain (bis)
Et puis un jour tu me laisseras là
Je connais les enfants
Un enfant c'est comme ça
Je revoie dans tes yeux tes souvenirs d'enfant
Cendrillon, Barbe bleue et le Prince Charmant
J'aurai bien du chagrin, pourtant je te pardonne
Tu glisseras ma main par un matin d'automne
Refrain (bis)
Et puis un jour tu me laisseras là
Je connais les enfants
Un enfant c'est comme ça
- Jamais sur terre il n'y eut d'amoureux
- Plus aveugle que moi dans tous les âges
- Mais faut dir' qu' je m'étais crevé
les yeux
- En regardant de trop près son corsage.
-
- Un' jolie fleur dans une peau d' vache
- Un' jolie vach' déguisée en fleur
- Qui fait la belle et qui vous attache
- Puis, qui vous mène par le bout du coeur.
- 2
- Le ciel l'avait pourvue des mille appas
- Qui vous font prendre feu dès qu'on y touche
- L'en avait tant que je ne savais pas
- Ne savais plus ou donner de la bouche
-
- Un' jolie fleur dans une peau d' vache
- Un' jolie vach' déguisée en ,fleur
- Qui fait la belle et qui vous attache
- Puis, qui vous mène par le bout du coeur.
- 3
- Ell' n'avait pas de tête, ell' n'avait pas
- L'esprit beaucoup plus grand qu'un dé
à coudre
- Mais pour l'amour on ne demande pas
- Aux filles d'avoir inventé la poudre.
-
- Un' jolie fleur dans une peau d' vache
- Un' jolie vach' déguisée en ,fleur
- Qui fait la belle et qui vous attache
- Puis, qui vous mène par le bout du coeur.
- 4
- Puis un jour elle a pris la clef des champs
- En me laissant à l'âme un mal funeste
- Et toutes les herbes de la Saint-Jean
- N'ont pas pu me guérir de cette peste.
-
- Un' jolie fleur dans une peau d' vache
- Un' jolie vach' déguisée en ,fleur
- Qui fait la belle et qui vous attache
- Puis, qui vous mène par le bout du coeur.
- 5
- J' lui en ai bien voulu mais à
présent
- J'ai plus d' rancune et mon coeur lui pardonne
- D'avoir mis mon coeur à feu et à sang
- Pour qu'il ne puisse plus servir à personne.
-
- Un' jolie fleur dans une peau d' vache
- Un' jolie vach' déguisée en ,fleur
- Qui fait la belle et qui vous attache
- Puis, qui vous mène par le bout du coeur.
-
- Georges
Brassens
- Une partie de pétanque,
- Ca fait plaisir.
- La boule part et se planque
- Comme à loisir
- Tu la vises et tu la manques
- Change ton tir !
- Une partie de pétanque,
- Ca fait plaisir.
- 1
- Quand reviennent les beaux jours
- Sur les plac's et les cours,
- On voit sous les platanes
- Plus d'un groupe s'amener ;
- Ce sont les acharnés,
- Les joyeux boulomanes
- On joue ça en quinze points,
- Faut voir avec quel soin
- On sort les intégrales,
- On lance un goder
- Qui tourne dans l'air
- Si c'est pile : "À toi Bébert !"
- Vas-y Léon envoie bien le bouchon !.
- 2
- Il faut voir le beau Chichois,
- En chemise de soie,
- Pantalon de flanelle,
- Le foulard et le pailleux
- Rabattu sur les yeux
- Jouer sa matérielle,
- Avec Titin ou Pauleau,
- Quand pour un joli lot
- Il se prend de querelle,
- Il lui dit moqueur
- « Si tu es vainqueur,
- Tu auras son coeur,
- Si tu es vaincu,
- Ben ! Je t'en dis pas plus ! »
- 3
- C'est surtout au cabanon
- Que nous nous en donnons ;
- Au soleil, le dimanche,
- On se met à quatre ou six
- Pour un vermouth-cassis.
- On en fait plusieurs manches.
- Marius est un peu las
- Mais sa femme Rosa
- S'égare sous les branches.
- Titin qui la suit
- Tendrement lui dit :
- « Pendant ce temps ma chérie,
- Nous dans ce coin,
- Nous marquerons les points ! »
- Un gamin d'Paris, c'est tout un poème
- Dans aucun pays il n'y a le même,
- Car c'est un titi, petit gars dégourdi que l'on
aime.
- Un gamin d'Paris, c'est le doux mélange
- D'un ciel affranchi du diable et d'un ange
- Et son oeil hardi s'attendrit devant une oran-an-ge
-
- Pas plus haut que trois pommes, mais lance un
défi,
- À l'aimable bonhomme qui l'appelait
«Mon petit»
- 2
- Un gamin d'Paris, c'est une cocarde
- Bouton qui fleurit dans un pot de moutarde
- Il est tout l'esprit, l'esprit de Paris qui musa- ar-de.
- Pantalons trop longs pour lui,
- Toujours les mains dans les poches,
- On le voit qui déguerpit
- Aussitôt qu'il voit un képi.
- 3
- Un gamin d'Paris, c est tout un poème,
- Dans aucun pays il n'y a le même,
- Car c'est un titi Petit gars dégourdi que l'on
aime.
- Il est héritier lors de sa naissance
- De tout un passé lourd de conséquence
- Et ça, il le sait, bien qu'il ignore l'histoire
de Fran-an-ce.
- 4
- Sachant que sur les places pour un idéal
- Des p'tits-gars plein d'audace à leur
façon, fir'nt un
- bal.
- Un gamin d'Paris rempli d'insouciance
- Gouailleur et ravi de la vie qui danse,
- S'il faut, peut aussi, comm' gavroch' entrer dans la
dan-an-se,
- 5
- Un gamin d'Paris m'a dit à l'oreille
- Si je pars d'ici sachez que la veille
- J'aurai réussi à mettre Paris en
boutei-eil-le
- Refrain :
- Je vais par le monde, emportant ma joie
- Et mes chansons pour bagage
- Je chante l'amour et je chante ma foi,
- Je pars pour un très long voyage.
-
- AU DERNIER REFRAIN
- Je pars pour mon dernier voyage.
-
- 1
- Unissons nos voix avant de nous quitter,
- Je vais parcourir d'autres lieux,
- La vie est si douce et le monde est si beau
- Entonnons ce dernier adieu.
- 2
- Je vais par les villes et je vais par les champs
- Mon coeur ne connaît pas la haine,
- Mes poches sont vides et je lance mes chants,
- Qui sonnent très haut dans la plaine.
- 3
- Et si je rencontre la mort en chemin
- Fauchant parmi les rangs des gueux,
- Oui je serai prêt pour mon dernier voyage,
- Je dirai mon dernier adieu.
REFRAIN
Un jour tu verras, on se rencontrera,
Quelque part, n'importe où, guidés par
le
hasard,
Nous nous regarderons et nous nous
sourirons,
Et, la main dans la main, par les rues nous
irons.
Le temps passe si vite, le soir cachera bien
nos coeurs,
Ces deux voleurs qui gardent leur bonheur ;
Puis nous arriverons sur une place grise
Où les pavés seront doux à
nos âmes grises.
Il y aura un bal, très pauvre et très
banal,
Sous un ciel plein de brume et de mélancolie.
Un aveugle jouera de l'orgu'de Barbarie
Cet air sera pour nous le plus beau, l'plus
joli!
Moi, je t'inviterai, ta taille je prendrai
VF Toi, tu m'in
iteras, ma taille, tu
prendras,
Nous danserons tranquill'loin des gens de la
ville
Nous danserons l'amour, les yeux au fond
des yeux
Vers une nuit profonde, vers une fin du
monde.
Au refrain
Paroles de Mouloudji - Musique VanParys
V
- VISITE
À
NINON
Bonsoir Ninon, je viens te voir, en passant comme un camarade
Pour bavarder chez toi ce soir, sans mots galants ni discours fades
Nous ne dirons rien du passé, vois-tu c'est pour nous lettre
morte
Notre amour est bien effacé et le temps tout au loin
l'emporte
Nous nous sommes aimés Ninon ‡ la folie
Mais n'en parlons pas, à quoi bon, le coeur oublie
Tu n'es plus pour moi qu'une amie
Tu n'es plus pour moi qu'une amie
Bonsoir Ninon
Ne trouves-tu pas qu'il vaut mieux être amie plutôt
qu'inhumaine
Tiens tu parfumes tes cheveux toujours avec la violette
D'en voir la queue comme autrefois, j'en fais des nattes que
j'emmÍle
Mais tapes-moi donc sur les doigts et non chiffonner ta dentelle
Nous nous sommes aimés Ninon à la folie
Mais n'en parlons pas, à quoi bon, le coeur oublie
Tu n'es plus pour moi qu'une amie
Tu n'es plus pour moi qu'une amie
Bonsoir Ninon
Pourquoi souriez-vous Ninon, certainement vous Ítes belle
Mais renouer, ah ma foi non, y songez-vous Mademoiselle
De vous être encore amoureux, la chose serait trop cocasse
Donnes-moi tes lèvres des yeux, ma Ninon que je les embrasse
Va, quand on s'est aimé Ninon à la folie
Le cúur malgré son abandon, jamais n'oublie
Et dans un baiser, il s'écrie
Et dans un baiser, il s'écrie
Reviens Ninon
Gaston Maquis
- créé par Jean Lumière
- V’LA
L’BON VENT
V'là l'bon vent, v'là l' joli vent !
V'là l' bon vent m'ami m'appelle,
Vlà l' bon vent, V'là l'joli vent,
V'là l'bon vent m'ami m'attend
Derrièr' chez nous y'a-t'un étang
Trois beaux canards s'en vont nageant.
Trois beaux canards s'en vont en nageant
Le fils du roi s'en va chassant.
Le fils du roi s'en va chassant,
Avec son grand fusil d'argent.
Avec son grand fusil d'argent,
Visa le noir tua le blanc.
Visa le noir tua le blanc,
Oh ! fils du roi tu es méchant.
Oh ! fils du roi tu es méchant,
Tu as tué mon canard blanc.
Tu as tué mon canard blanc,
Par dessous l'aile il perd son sang.
Par dessous l'aile il perd son sang
Et par les yeux des diamants.
Et par les yeux des diamants
Et par le bec l'or et l'argent.
Et par le bec l'or et l'argent
Que ferons-nous de tant d'argent ?
Que ferons-nous de tant d'argent ?
Nous mettrons les fill's au couvent.
Nous mettrons les fill's au couvent
Et les garçons au régiment.
- Le petit bateau
- Que j'ai mis dans l'eau
- Fait des vagues, vagues, vaguelettes
- Fait des vagues, vagues, vaguelos
-
- Le petit bateau
- Se mouille dans le dos
- Dans les vagues, vagues, vaguelettes
- Dans les vagues, vagues, vaguelos
-
- Je souffle dessus
- Le voila perdu
- Dans les vagues, vagues, vaguelettes
- Dans les vagues, vagues, vaguelos
-
- C'est une tempête
- Passant sur sa tête
- Grosse vagues, vagues, vaguelettes
- Grosses vagues, vagues, vaguelos
-
- Et plein de nuages
- Annonçant l'orage
- Grosse vagues, vagues, vaguelettes
- Grosses vagues, vagues, vaguelos
-
- Le pauvre bateau
- Que j'ai mis dans l'eau
- Dans les vagues, vagues, vaguelettes
- Dans les vagues, vagues, vaguelos
-
- Est tant secoué
- Qu'il va se noyer
- Dans les vagues, vagues, vaguelettes
- Dans les vagues, vagues, vaguelos
-
- Une lame de fond
- Roule sur le pont
- Grosse vagues, vagues, vaguelettes
- Grosses vagues, vagues, vaguelos
-
- Alors bon enfant
- Moi je le reprends
- Je le sors des vagues, vagues, vaguelettes
- Je le sors des vagues, vagues, vaguelos
-
- Dans le vieux bassin
- Il n'y a plus rien
- Que des vagues, vagues, vaguelettes
- Que des vagues, vagues, vaguelos
-
- Henry
Dés, années 80/90
- Refrain :
- Oh ! qu'elle est belle ma Bretagne,
- Sous son ciel bleu il faut la voir
- Elle est plus belle que l'Espagne
- Qui ne s'éveille que le soir.
- Elle est plus belle que Venise,
- Qui mire son front dans les eaux.
- Ah! qu'il est doux de sentir la brise
- Qui vient du large avec les flots.
- La brise,
- Qui vient du large avec les flots.
- 1
- Si Venise la belle a d'immenses lagunes,
- Des masques de velours,
- Des poignards, des palais...
- Bretagne n'as-tu pas des paysannes brunes
- Et tes fils chevelus et des champs de genêts ?
- 2
- Avez-vous parcouru son aride montagne,
- Où les cheveux au vent on est si bien le soir ?
- Avez-vous respiré ses parfums, sa campagne
- Et ses branches d'ajonc et ses champs de blé
noir ?
- 3
- Avez-vous admiré son océan qui
gronde?
- Ses falaises, ses bois, ses bruyères en fleurs,
- Ses longs genêts dorés dans la gorge
profonde,
- Quand l'humide matin les baigne des ses pleurs ?
- Cher petit village au bord de la mer,
- Je te laisse en gage, tout ce qui m'est cher :
- L'éternel été, d'un ciel
enchanté,
- Où j'ai cru vivre un jour tous mes
rêves
- Pays que j'aimais, je dois désormais
- Loin de toi m'en aller à jamais.
-
- Adieu ! Venise provençale
- Adieu ! pays de mes amours.
- Adieu ! cigalons et cigales,
- Dans les grands pins chantez toujours,
- Barques aux douces couleurs,
- Collines rousses de fleur
- Au loin j pars et vous laisse mon coeur,
- Adieu ! Venise provençale
- Adieu ! pays de mes amours.
- 2
- La fillette brune qui m'avait souvent,
- Au clair de la lune, fait de doux serments
- De sa jolie main, a brisé soudain
- Mes espoirs et toute ma tendresse.
- C'est pourquoi je veux oublier ses yeux
- Et quitter, cher pays, ton ciel bleu.
-
- Adieu ! Venise provençale
- Adieu ! pays de mes amours.
- Adieu ! cigalons et cigales,
- Dans les grands pins chantez toujours,
- Barques aux douces couleurs,
- Collines rousses de fleur
- Au loin j pars et vous laisse mon coeur,
- Adieu ! Venise provençale
- Adieu ! pays de mes amours.
- VIVE LA ROSE ET LE
LILAS
Adieu l'hiver morose
Au gai, vive la rose !
Adieu l'hiver morose
Au gai, vive la rose !
Je vois venir Colas
Vive la rose et le lilas !
Le blé n'est plus en herbe,
Au gai, vive la gerbe !
Le blé n'est plus en herbe,
Au gai, vive la gerbe !
Allons faucille en main
Vive la gerbe et le bon pain !
Le dur soleil nous frappe
Au gai, vive la grappe,
Le dur soleil nous frappe
Au gai, vive la grappe,
Fais nous du vin sans eau
Vive la grappe et le tonneau !
Deux pâtres sont en lutte
Au gai, vive la flûte !
Deux pâtres sont en lutte
Au gai, vive la flûte !
Jeunes filles dansons
Vive la flûte et les doux sons !
Voilà Lison qui passe,
Au gai, vive la grâce !
Le bois en est joyeux,
Vive la grâce et les beaux yeux !
- VOULEZ -VOUS DANSER
GRAND'MÈRE ?
- O quelle cérémonie
- Pour grand-père et grand-maman.
- La famille est réunie
- Pour leur noces de diamants.
- Le champagne qui pétille
- Fait pétiller tous les yeux
- Quand une petite fille,
- Dit en riant aux bons vieux.
-
- Voulez-vous danser grand-mère ?
- Voulez-vous danser grand-père ?
- Tout comme au bon vieux temps
- Quand vous aviez vingt ans
- Sur un air qui vous rappelle
- Combien la vie était belle
- Pour votre anniversaire
- Voulez-vous danser grand-mère ?
- 2
- Comme la joie est immense,
- On fait jouer au phono
- Le disque d'une romance,
- Aux accents doux et vieillots.
- Alors, oubliant leurs rides,
- En souvenir du passé,
- Les deux aïeuls se décident
- Et s'enlacent pour danser.
-
- Voulez-vous danser grand-mère ?
- Voulez-vous danser grand-père ?
- Tout comme au bon vieux temps
- Quand vous aviez vingt ans
- Sur un air qui vous rappelle
- Combien la vie était belle
- Pour votre anniversaire
- Voulez-vous danser grand-mère ?
Quand je vous dis
Que je vous aime
Vous ne devinez pas
Devinez pas vous-même
Cette douceur extrême
Vous aviez tous mes rêves
Vos espoirs étaient miens
Hélas mon illusion
Mon illusion suprême
Il ne reste plus rien
{Refrain:}
Vous
Qu'avez-vous fait de mon amour ?
Qu'avez-vous fait de mon bonheur ?
Homme étrange
Mais vous qu'avez-vous fait de vous ?
Vous ne pouviez pas comprendre
La ferveur est si tendre
Ici vous souffle un cœur
Qui n'a pour se défendre
Qu'un amour méconnu
Je voulais vous décrire
Les rêves que j'avais conçus
Mais vous vous contentiez
Contentiez de sourire
Et vous n'y pensiez plus
{au Refrain}
Quand je vous dis
Que je vous aime
Vous ne devinez pas
Devinez pas vous-même
Cette douceur extrême
{au Refrain}
Qu'avez-vous fait de vous CC
W
X
Y
- Aux premiers feux du soleil,
- Youkaïdi, Youkaïda,
- Tout le camp est en éveil,
- Youkaïdi, Youkaïda
- On voit sortir de la tente,
- La troupe alerte qui chante
-
- Youkaïdi, Youkaïda
- Youkaïdi, Aïdi, Aïda
- Youkaïdi, Youkaïda, Youkaïdi,
Aïda
- 2
- Nous sommes toujours contents,
- Youkaïdi, Youkaïda,
- Qu'il pleuve ou fasse beau temps,
- Youkaïdi, Youkaïda,
- Toujours joyeux en chemin,
- Qu'importe le lendemain.
-
- Youkaïdi, Youkaïda
- Youkaïdi, Aïdi, Aïda
- Youkaïdi, Youkaïda, Youkaïdi,
Aïda
-
Z
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