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Q
- QUAND IL EST
MORT LE POÈTE
- Quand il est mort le poète (bis)
- Tous ses amis, (bis)
- Tous ses amis pleuraient.
- 2
- Quand il est mort le poète (bis)
- Le monde entier, (bis)
- Le monde entier pleurait.
- 3
- On enterra son étoile (bis)
- Dans un grand champ, (bis)
- Dans un grand champ de blé.
- 4
- Et c'est pour ça que l'on trouve, (bis)
- Dans ce grand champ, (bis)
- Dans ce grand champ des bleuets.
-
- Gibert
Bécaud, années 70/80
- Quand Madelon vient nous servir à boire,
- Sous la tonnelle on frôle son jupon,
- Et chacun lui raconte une histoire,
- Une histoire à sa façon.
- La Madelon pour nous n'est pas
sévère,
- Quand on lui prend la taille ou le menton
- Elle rit, c'est tout l'mal qu'elle sait faire,
- Madelon, Madelon, Madelon.
- 1
- Pour le repos, le plaisir du militaire,
- Il est là-bas à deux pas de la
forêt,
- Une maison aux murs tout couverts de lierre,
- "Aux Tourlourous" c'est le nom du cabaret.
- La servante est jeune et gentille,
- Légère comme un papillon,
- Comme son vin, son oeil pétille,
- Nous l'appelons la Madelon;
- Nous en rêvons la nuit,
- Nous y pensons le jour,
- Ce n'est que Madelon,
- mais pour nous c'est l'amour.
- 2
- Nous avons tous au pays une payse
- Qui nous attend et que l'on épousera,
- Mais elle est loin, bien trop pour qu'on lui dise
- Ce qu'on fera quand la classe rentrera.
- En comptant les jours on soupire,
- Et quand le temps nous semble long,
- Tout ce qu'on ne peut pas lui dire
- On va le dire à Madelon,
- On l'embrasse dans les coins.
- Ell' dit : " Veux-tu finir..."
- On s'figur'que c'est l'autr'
- Çà nous fait bien plaisir.
- 3
- Un caporal en képi de fantaisie
- S'en fut trouver Madelon un beau matin
- Et, fou d'amour, lui dit qu'elle était jolie,
- Et qu'il venait pour lui demander sa main.
- La Madelon pas bête en somme
- lui répondit en souriant :
- " Et pourquoi prendrai-je un seul homme
- Quand j'aime tout un régiment.
- Tes amis vont venir.
- Tu n'aura pas ma main,
- J'en ai bien trop besoin
- pour leur servir du vin."
-
Créée
en 1913 par Bach, comique troupier, les poilus l'adoptèrent
dans les tranchées ou elle apportait rêve et
évasion dans cette gigantesque folie meurtrière
que fut la guerre 14/18 qui fit plus de trois millions de morts.
-
- Quand on n'a que l'amour
- À s'offrir en partage
- Au jour du grand voyage
- Qu'est notre grand amour
- Quand on n'a que l'amour
- Mon amour toi et moi
- Pour qu'éclatent de joie
- Chaque heure et chaque jour
- Quand on n'a que l'amour
- Pour vivre nos promesses
- Sans nulle autre richesse
- Que d'y croire toujours
- Quand on n'a que l'amour
- Pour meubler de merveilles
- Et couvrir de soleil
- La laideur des faubourgs
- Quand on n'a que l'amour
- Pour unique raison
- Pour unique chanson
- Et unique secours
- 2
- Quand on n'a que l'amour
- Pour habiller matin
- Pauvres et malandrins
- De manteaux de velours
- Quand on n'a que l'amour
- À offrir en prière
- Pour les maux de la terre
- En simple troubadour
- Quand on n'a que l'amour
- À offrir à ceux-la
- Dont l'unique combat
- Est de chercher le jour
- Quand on n'a que l'amour
- Pour tracer un chemin
- Et forcer le destin
- À chaque carrefour
- Quand on n'a que l'amour
- Pour parler aux canons
- Et rien qu'une chanson
- Pour convaincre un tambour
-
- Alors sans avoir rien
- Que la force d'aimer
- Nous aurons dans nos mains
- Amis, le monde entier.
-
- Jacques
Brel, années 70
- QUAND ON SE
PROMÈNE AU BORD
DE L'EAU
Du lundi jusqu'au sam'di,
Pour gagner des radis,
Quand on a fait sans entrain
Son p'tit truc quotidien,
Subi le propriétaire,
L'percepteur, la boulangère,
Et trimballé sa vie d'chien,
Le dimanch' viv'ment
On file à Nogent,
Alors brusquement
Tout paraît charmant ! ...
{Refrain:}
Quand on s'promène au bord de l'eau,
Comm' tout est beau...
Quel renouveau ...
Paris au loin nous semble une prison,
On a le cœur plein de chansons.
L'odeur des fleurs
Nous met tout à l'envers
Et le bonheur
Nous saoule pour pas cher.
Chagrins et peines
De la semaine,
Tout est noyé dans le bleu, dans le vert ...
Un seul dimanche au bord de l'eau,
Aux trémolos
Des p'tits oiseaux,
Suffit pour que tous les jours semblent beaux
Quand on s'promène au bord de l'eau.
J'connais des gens cafardeux
Qui tout l'temps s'font des ch'veux
Et rêv'nt de filer ailleurs
Dans un monde meilleur.
Ils dépens'nt des tas d'oseille
Pour découvrir des merveilles.
Ben moi, ça m'fait mal au cœur ...
Car y a pas besoin
Pour trouver un coin
Où l'on se trouv' bien,
De chercher si loin...
{Refrain}
- QU'EST CE
QU'ON
ATTEND POUR ÊTRE HEUREUX
1e REFRAIN
Qu'est-c'qu'on attend pour être heureux ?
Qu'est-c'qu'on attend pour fair' la fête ?
Y'a des violettes
Tant qu'on en veut
Y'a des raisins, des roug's, des blancs, des
bleus,
Les papillons
S'en vont par deux
Et le mil1' patt's met ses chaussettes
Les alouettes
S'font des aveux
Qu'est c'qu'on attend
Qu'est c'qu'on attend
Qu'est c'qu'on attend pour être heureux
Quand le bonheur passe près de vous,
II faut savoir en profiter
Quand pour soi, on a tous les atouts,
On n'a pas le droit d'hésiter
Cueillons tout's les roses du chemin,
Pourquoi tout remettr'à demain
Qu'est-c'qu'on attend pour être heureux ?
2e REFRAIN
Qu'est-c'qu'on attend pour être heureux
Qu'est-c'qu'on attend pour faire la fête
Les maisonnettes
Ouvrent les yeux,
Et la radio chant' un p'tit air radieux,
Le ciel a mis son complet bleu
Et le rosier met sa rosette
C'est notre fête
Puisqu' on est deux
Qest-c' qu'on attend ?
Oh dis !
Qest-c' qu'on attend ?
Oh voui !
Qest-c'qu'on attend pour être heureux !
3e REFRAIN
Qu'est-c'qu'on attend pour être heureux ?
Qu'est-c' qu'on attend pour perdr' la tête ?
La route est prête
Le ciel est bleu
Y'a des chansons dans le piano à queue...
Il y a d'l'espoir
Dans tous les yeux
Y'a des souri r's dans chaqu'fossette
L'amour nous guette
C'est merveilleux
Qu'est-c'qu'on attend
Qu'est-c'qu'on attend
Qu'est-c'qu'on attend pour être heureux
Paroles A. Hornez - Musique P.
Misraki
REFRAIN
Qu'on est bien dans les bras
D'un' personn'du sexe opposé,
Qu'on est bien dans ces bras là !
Qu'on est bien dans les bras
D'un' personn'du genr'qu'on a pas
Qu'on est bien dans ces bras là !
C'est la prière :
. La prochaine aime le prochain.
C'est la vraie grammaire :
Le masculin s'accorde avec le féminin.
Au
refrain
Certains jouent quand même
Les atouts de même couleur.
Libre à eux, moi j'aime
Les valets pour les dam's, les trèfles pour les
Au
refrain
Les creux pour les bosses,
Tout finit par se marier,
Les bons pour les rosses,
Et même les colomb's avec les éperviers.
DERNIER REFRAIN
Qu'on est bien dans les bras
D'un personn' du sexe opposé,
Qu'on est bien dans ces bras là !
Paroles et Musique de Guy
Béart
R
- Depuis le moment ou je t'ai connue
- Hélas ! follement je n'ai pas cessé
- De penser à toi comme un insensé.
-
- Ramona, j'ai fait un rêve merveilleux,
- Ramona, nous étions partis tous les deux,
- Nous allions lentement,
- Loin de tous les regards jaloux
- Et jamais deux amants
- N'avaient connu de soir si doux.
- Ramona, je pouvais alors me griser
- De tes yeux, de tes parfums, de tes baisers
- Et je donnerai tout pour revivre un jour
- Ramona, ce rêve d'amour.
- 2
- Mais ce doux roman n'était seulement
- Qu'un rêve d'amant. Par ta cruauté,
- Tout autre a été la
réalité.
-
- Ramona, j'ai fait un rêve merveilleux,
- Ramona, nous étions partis tous les deux,
- Nous allions lentement,
- Loin de tous les regards jaloux
- Et jamais deux amants
- N'avaient connu de soir si doux.
- Ramona, je pouvais alors me griser
- De tes yeux, de tes parfums, de tes baisers
- Et je donnerai tout pour revivre un jour
- Ramona, ce rêve d'amour.
- Refrain
- Reviens ! Veux-tu ?
- Ton absence a brisé ma vie
- Aucune femme vois-tu
- N'a jamais pris ta place en mon coeur, amie.
- Reviens ! Veux-tu ?
- Car ma souffrance est infinie
- Je veux retrouver tout mon bonheur perdu
- Reviens ! Veux-tu ?
- 1
- J'ai retrouvé la chambrette d'amour,
- Témoin de notre folie,
- Ou tu venais m'apporter chaque jour,
- Ton baiser, ta grâce jolie.
- Et chaque objet semblait me murmurer
- Pourquoi reviens-tu sans elle ?
- Si ton amie, un jour, fut infidèle
- Il fallait lui pardonner
- Dans mon coeur tout ému des souvenirs
- anciens
- Une voix murmure : reviens !
- 2
- J'ai retrouvé le bouquet de deux sous,
- Petit bouquet de violettes,
- Que tu portais au dernier rendez-vous,
- J'ai pleuré devant ces fleurettes.
- Pauvre bouquet fané depuis longtemps
- Tu rappelles tant de choses
- Ton doux parfum dans la chambre bien close
- Nous apportait le printemps
- Le bouquet s'est fané mais mon coeur se
- souvient
- Et tout bas il te dit : reviens !
- Au refrain
- 3
- J'ai retrouve le billet tout froissé,
- Qui m'annonçait la rupture,
- Et ce billet que ta main a tracé,
- À rouvert l'ancienne blessure.
- Je le tenais entre mes doigts crispés
- Hésitant à le détruire
- Puis brusquement craignant de le relire
- Dans le feu, je l'ai jetéÉ
- J'ai détruit le passé, il n'en reste
plus rien
- Tout mon coeur te chante : reviens !
- Au refrain
- À Java il était né
- Un'poupée
- Une poupée si jolie
- Qu'on eut dit
- Un bijou ou un joujou
- Qu'on adore et qui rend fou.
- Un étranger en passant
- La voyant
- Lui dit : viens donc à Paris
- Ma jolie.
- Les plaisirs et les désirs
- Te feront reine ou démon !
-
- Riquita, jolie fleur de Java
- Viens danser, viens donner des baisers,
- Tes grands yeux langoureux ensorcellent,
- Ton doux chant émouvant nous appelle
- Riquita, joli rêve d'amour,
- On voudrait te garder pour toujours.
- 2
- Et tout Paris acclama
- Riquita.
- Elle vit dans la folie
- De l'orgie.
- Un regard de ses beaux yeux
- Fait d'un homme un malheureux.
- A tout l'monde ell'se promet
- Et jamais
- Son coeur n'a pu se donner,
- Ni aimer.
- Elle rit quand vous pleurez
- Elle pleur' quand vous chantez !..
- 3
- Étranger, toi qui m'as dit
- Qu'à Paris
- Je trouverai le bonheur,
- Moi j'en meurs !,
- J'ai gardé la nostalgie
- Du ciel bleu de mon pays.
- Ah ! ce qu'ils m'ont fait souffrir
- Vos plaisirs
- Laissez-moi, je veux partir
- Ou mourir.
- Cette nuit un ange blond
- M'a chanté votre chanson...
- ROSES DE PICARDIE
De ses grand yeux de saphir clair
Aux reflets changeants de la mer,
Colinette regarde la route,
Va rêvant, tressaille, écoute.
Car au loin, dans le silence,
Monte un chant enivrant toujours ;
Tremblante, elle est sans défense
Devant ce premier chant d'amour :
REFRAIN
« Des roses s'ouvrent en Picardie,
Essaimant leurs arômes si doux
Dès que revient l'Avril attiédi,
II n'en est de pareille à vous !
Nos chemins pourront être un jour
écartés
Et les roses perdront leurs couleurs,
L'une, au moins gardera pour moi sa beauté,
C'est la fleur que j'enferme en mon coeur ! »
A jamais sur l'aile du temps,
Depuis lors ont fui les ans...
Mais il lit dans ses yeux la tendresse,
Ses mains n'ont que des caresses ;
Colinette encor voit la route
Qui les a rapprochés un jour,
Quand monta vers son coeur en déroute
Cette ultime chanson d'amour :
Au refrain
Paroles A. Hornez -
Musique P. Misraki
- ROSSIGNOL DE MES
AMOURS
- Il était une fois
- Une fille de roi
- Au coeur plein de tristesse ;
- Enfermée nuit et jour
- Au sommet d'une tour,
- Elle pleurait toujours.
- Un jour prenant son vol,
- Un gentil rossignol
- Vint dire à la princesse :
- "Je t'apporte l'espoir"
- Et c'est pour le revoir
- Qu'elle chante tous les soirs.
-
- Rossignol, rossignol de mes amours,
- Dès que minuit sonnera,
- Quand la lune brillera,
- Viens chanter sous ma fenêtre ;
- Rossignol, rossignol de mes amours,
- Quand ton chant s'élèvera,
- Mon chagrin s'envolera,
- Et l'amour viendra peut-être ;
- Ce soir sous ma fenêtre,
- Reviens gentil rossignol.
- 2
- Le rossignol revint,
- Se posa sur la main
- De la belle princesse ;
- Elle le caressa
- Puis elle l'embrassa,
- Et il se transforma
- En un prince charmant
- Qui devint le galant
- De sa jolie maîtresse ;
- Et c'est pourquoi depuis,
- Les filles du pays
- Chantent toutes les nuits.
S
- SAINTE MARIE,
MÈRE DE DIEU
- Refrain :
- Chez nous, soyez reine,
- Nous sommes à vous;
- Régnez en souveraine
- Chez nous, chez nous !
- Soyez la Madone
- Qu'on prie à genoux,
- Qui sourit et pardonne
- Chez nous, chez nous !
- 1
- Vous êtes notre mère;
- Daignez, à votre Fils,
- Offrir l'humble prière
- De vos enfants chéris.
- 2
- Gardez, ô Vierge pure,
- O coeur doux entre tous,
- Nos âmes sans souillure,
- Nos coeurs vaillants et doux.
- 3
- Dites à ceux qui peinent
- Et souffrent sans savoir,
- Combien lourde est haine
- Et combien doux l'espoir.
- 4
- Le soir quand les fatigues
- Alourdissent nos corps,
- Gardez nos coeurs prodigues
- D'amour pur et d'efforts.
- En latin
-
- Salve regina, Mater misericordiæ
- Vita, dulcedo, et spes nostra salve.
- Ad te claamàmus exsule, fili HerÏ
- Ad te suspiràmus, geméntes, et
flentes
- in hac lacrimum vall.
- Ejà ergo advocato nostra,
- illos tuos misericordes
- Oculos ad nos convérte.
- Et Jesum benedictim fructum
- ventris tuis, nobis
- Pos hoc exsilium ostende.
- O clemens, O pia,
- O dulcis Virgo Maria.
-
- En Français
-
- Salut, ô Reine, mère de
miséricorde,
- Notre vie, notre douceur et notre espoir, salut!
- Enfants d'Eve en exil, nous crions vers vous.
- Vers vous nous soupirons,
- Gémissant et pleurant
- dans cette vallée de larmes.
- De grâce, ô notre avocate,
- Tournez vers nous vos regards miséricordieux
- Et, après cet exil,
- montrez-nous Jésus,
- Le fruit béni de vos entrailles,
- O clémente, ô
miséricordieuse,
- ô douce Vierge.
- SAVEZ-VOUS
PLANTER LES CHOUX
- Savez-vous planter les choux,
- À la mode, à la mode.
- Savez-vous planter les choux,
- À la mode, à la mode de chez nous.
- 2
- On les plante avec le doigt,
- À la mode, à la mode.
- On les plante avec le doigt,
- À la mode, à la mode de chez nous.
- 3
- On les plante avec le pied,
- À la mode, à la mode.
- On les plante avec le pied,
- À la mode, à la mode de chez nous.
- 4
- On les plante avec le genou ...
- 5
- On les plante avec le nez ...
- 6
- On les plante avec la tête ...
-
Pendant longtemps le
chou fut l'aliment de base dans nos contrées
jusqu'à ce qu'il soit
détrôné par la pomme de terre dont
Parmentier, ingénieur agronome (1737-1813)
généralisa la culture.
Les gens boudant la
pomme de terre, Parmentier eut recours à des moyens de
communication : le roi mangeait des pommes de terre devant ses
courtisans ; Parmentier cultivait des champs de pomme de terre et les
faisait garder par des soldats le jour : le produit devait
être précieux pour être aussi bien
gardé... donc les cutivateurs venaient s'en procurer la nuit
! Une recette nous est restée : le hachis Parmentier.
- Refrain :
-
- Se canto que cante
- Cantos pas per you
- Cantos per ma mio
- Qu'es al pres de you.
- 1
- Al foun dé la prado
- Y a un piboul traoucat,
- Lou coucut y canto
- Beleu y a nidat.
- 2
- Al foun de la prado
- Y a un amelié
- Que fa los flous blancos
- Coumo lou papié.
- 3
- Aquellos flous blancos
- Faroun d'amellous
- Seroun per los fillos
- Qu'aimoun lous garsous.
- 4
- Aquellos mountagnos
- Que tan naoutos soun
- Menpacho de veire
- Mas amours oun soun.
- 5
- Aquellos mountagnos
- Se rabaïssoroun
- Et mas amourettos
- Se rapproucharoun.
- Refrain :
- Si j'étais une étoile
- Je ferais briller dans le ciel
- Si j'étais une étoile
- Trois cent soixante cinq Noëls.
- 1
- Si j'étais un cahier
- On m'écrirait dessus,
- Rien que des mots de joie.
- Si j'étais jardinier
- Je ferais pousser des fleurs
- Où il n'y en a pas
- 2
- Si j'étais un micro,
- J'inventerais des mots
- Que tout le monde comprendrait
- Si j'étais un cadeau
- Pour faire plaisir à tous
- Je me multiplierais.
- 3
- Si j'étais un facteur
- Je porterai des lettres
- Qui parleraient d'amitié
- Si j'étais inventeur
- J'inventerais des engins
- Qui serviraient la Paix.
- Tu es venue un beau jour dans ma vie,
- Tout simplement,
- Et tu fis naître en mon âme ravie
- L'enchantement.
- Ce que tu veux je le fais sans contrainte
- Sans murmurer,
- Car je ne puis toujours sous ton étreinte
- Que t'adorer.
-
- Je te sens dans mes bras si petite
- Si petite auprès de moi
- Que j'ai peur quand ton coeur bat trop vite
- D'le briser entre mes doigts.
- Quand je vois qu'une peine t'agite
- Je viens vite à ton secours
- Tu te fais dans mes bras si petite,
- Si petite, ô mon amour.
- 2
- Tu le sais bien, mon trésor, que je t'aime,
- De tout mon coeur.
- Alors pourquoi de moi douter quand même
- Et avoir peur ?
- Je crains toujours qu'un autre amour t'emporte
- Et sans tarder
- Je me dis, tout bas, serais-je assez fort
- Pour te garder.
- Je te sens dans mes bras si petite
- Si petite auprès de moi
- Que j'ai peur quand ton coeur bat trop vite
- D'le briser entre mes doigts.
- Quand je vois qu'une peine t'agite
- Je viens vite à ton secours
- Tu te fais dans mes bras si petite,
- Si petite, ô mon amour.
- Tu m'écris que tu les déplores
- Toutes les erreurs d'autrefois
- Et tu dis que tu m'aimes encor'
- que ce soir, tu reviendras chez moi
- Crois-tu que l'on peut dans la vie
- Jouer avec un grand amour ?
- Et puis, quand vous en prend l'envie
- Annoncer gaiement son retour ?...
-
- Si tu reviens
- Sauras-tu demander pardon ?
- Me donneras-tu la raison
- Pour laquelle tu t'en allas,
- Je sais trop bien
- Que tous les mots ne prouvent rien.
- J'attends ce que tu me diras
- Si tu reviens.
- 2
- Es-tu certain(e) quoi que tu fasses
- Que je ne puis aimer que toi ?
- Que nul(le) autre n'a pris ta place
- Depuis tant de jours passés loin de toi
- Ton orgueil est grand pour prétendre
- Si vite me reconquérir ;
- Mon coeur s'est lassé de t'attendre,
- Il ne saura plus t'accueillir.
-
- Si tu reviens
- Sauras-tu demander pardon ?
- Me donneras-tu la raison
- Pour laquelle tu t'en allas,
- Je sais trop bien
- Que tous les mots ne prouvent rien.
- J'attends ce que tu me diras
- Si tu reviens.
- Refrain :
- Buvons, buvons, buvons
- le sirop typhon, typhon, typhon,
- L'universelle panacée -é-é
- À la cuillère ou bien dans un verre
- Rien ne pourra nous résister.
- 1
- M. Carouge avait le nez rouge
- et cela le désolait ait ait
- Un' cuillère lui fut salutaire
- il a maintenant le nez violet.
- Mme. Leprince, se trouvait trop mince
- Elle ressemblait à un bâton-on-on
- Ell'fit un'cure sans demi mesure
- Ell'est plus ronde qu'un ballon.
- 2.
- M. le Maire avait des misères,
- dans ses discours il
bé-bé-bégayait
- Un petit verre lui fut salutaire
- Il n'bégaie plus, car il est muet.
- M. Léon, pon pon, pon, pon,
- Si gentil et si bon patapon, patapon,
- Ne gagnait jamais au
tiercé-é-é
- Un' curé sévère lui fut
salutaire
- Il est gagnant, mais comme jockey.
- 3
- Le vieux Pierre était célibataire
- et voulait le rester longtemps-en-en
- Il but un verre, puis un autre verre
- Il a dix femmes et trente enfants.
- 4.
- Dans le village, tous les enfants sages
- Entendant les cloches sonner-er-er
- Rêvent qu'un mage venu des nuages
- Du bon sirop va leur donner
-
- Richard
Antonny; Années 60/70
- J'ai vu toute l'Andalousie,
- Berceau de poésie et d'amour
- J'ai vu à Séville, à
Grenade
- Donner la sérénade sous les tours.
- J'ai quitté le pays de la guitare
- Mais son doux souvenir en mon âme
s'égare
- Dans un songe, souvent, tandis que mon coeur
- bat,
- Il me semble entendre tout bas
- Une chanson qui vient de là-bas.
-
- Je revois les grands sombreros et les mantilles,
- J'entends des airs de fandango, des séguedilles,
- Que chantent les senoritas si brunes
- Quand luit sur la plaza, la lune.
- Je revois dans un boléro, sous la charmille,
- Des "Carmen" et des "Figaro", dont les yeux brillent.
- Je sens revivre dans mon coeur
- En dépit des montagnes
- Le souvenir charmeur
- Ardent comme une fleur,
- d'Espagne.
- Ollé!
- 2
- La nuit se meurt avec mon rêve,
- La vision trop brève déjà
fuit.
- O jour, verse dans ton aurore
- Le refrain que j'adore et chéris.
- Malgré tout le chemin qui me sépare
- Du pays andalou et des tendres guitares.
- Je veux vibrer encore au rythme flamenco
- Qui m'évoque dans un écho,
- L'amour, sous un ciel toujours plus beau.
-
- Je revois les grands sombreros et les mantilles,
- J'entends des airs de fandango, des séguedilles,
- Que chantent les senoritas si brunes
- Quand luit sur la plaza, la lune.
- Je revois dans un boléro, sous la charmille,
- Des "Carmen" et des "Figaro", dont les yeux brillent.
- Je sens revivre dans mon coeur
- En dépit des montagnes
- Le souvenir charmeur
- Ardent comme une fleur, d'Espagne. Ollé
!
- Pour aller à Suresnes, ou bien à
Charenton
- Tout le long de la Seine, on passe sous les ponts
- Pendant le jour, suivant son cours,
- tout Paris en bateau défile
- L'coeur plein d'entrain, ça va, ça
vient,
- Mais l'soir, lorsque tout dort tranquille.
-
- Sous les ponts de Paris, lorsque descend la nuit,
- Tout's sort's de gueux se faufill'nt en cachette
- Et sont heureux d'trouver une couchette,
- «Hôtel du courant d'air»,
où l'on ne paie pas cher
- L'parfum et l'eau c'est pour rien, mon marquis,
- Sous les ponts de Paris.
- 2.
- À la sortie d'l'usine Julot rencontr' Nini,
- Ça va-t-il, la Rouquine, c'est la fête
aujourd'hui,
- Prends ce bouquet, quelqu's brins d'muguet,
- C'est peu, mais c'est tout' ma fortune,
- Viens avec moi, j'connais l'endroit
- Ou l'on n'craint pas l'clair de lune.
-
- Sur les ponts de Paris, lorsque descend la nuit,
- Comme il n'a pas d'quoi spayer un' chambrette,
- Un couple heureux vient s'aimer en cachette,
- Et les yeux dans les yeux, faisant des rêves
bleus
- Julot partag' les baiser de Nini,
- Sous les ponts de Paris.
- 3.
- Rongée par la miser' chassée de son
logis,
- L'on voit un'pauvre mère, avec ses trois petits.
- Sur leur chemin, sans feu ni pain
- Ils subiront leur sort atroce.
- Bientôt la nuit, la maman dit :
- Enfin, ils vont dormir mes gosses,
-
- Sous les ponts de Paris, un'mère et ses petits,
- Viennent dormir là tout prêt de la
Seine,
- Dans leur sommeil, ils oublieront leur peine
- Si l'on aidait un peu tous les vrais miséreux,
- Plus de suicid's ni de crim's dans la nuit,
- Sous les ponts de Paris
- 1
- Sur la route de Louviers, (bis)
- Y avait un cantonnier, (bis)
- Des tas de cailloux, (bis)
- Pour metr' su' l' passage des roues.
- 2
- Une bell' dame vint à passer, (bis)
- Dans un beau carross' doré, (bis)
- Et qui lui dit : (bis)
- Pauv' cantonnier, (bis)
- Et qui lui dit : pauv' cantonnier,
- Tu fais un fichu métier!
- 3
- Le cantonnier lui répond, (bis)
- Faut que je nourrissions nos garçons, (bis)
- Car si je roulions, (bis)
- Carross' comm' vous, (bis)
- Je ne casserions pas de cailloux !
- 4
- Cette répons' se fait r'marquer, (bis)
- Par sa grande simplicité, (bis)
- C'est c' qui prouv' que, (bis)
- Les malheureux, (bis)
- C'est c' qui prouv' que les malheureux,
- S'ils le sont, c'est malgré eux.
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Aristide Bruant se
l'est attribuée vers 1900 ; issue du folklore.
Sur le Pont d'Avignon
L'on y danse, l'on y danse
Sur le Pont d'Avignon
L'on y danse tout en rond
On
continue en citant des noms
d'états ou de professions et
pour chacun,
lorsque qu'on dit :
“FONT COMM'
ÇA”
on imite leurs saluts ou
leurs gestes.
On reprend ensuite le
refrain.
Les professeurs … font comm’ ça
Les écoliers … font comm’ ça
Les polissons … font comm’ ça
Les demoiselles… font comm’ ça
Les belles dames … font comm’ ça
Les beaux Messieurs … font comm’ ça
Les militaires … font comm’ ça
Les comédiens … font comm’ ça
Les avocats … font comm’ ça
Les cordonniers … font comm’ ça
Les capucins, etc. … font comm’ ça
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