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 Q

Quand il est mort le poète (bis)
Tous ses amis, (bis)
Tous ses amis pleuraient.
2
Quand il est mort le poète (bis)
Le monde entier, (bis)
Le monde entier pleurait.
3
On enterra son étoile (bis)
Dans un grand champ, (bis)
Dans un grand champ de blé.
4
Et c'est pour ça que l'on trouve, (bis)
Dans ce grand champ, (bis)
Dans ce grand champ des bleuets.
 
Gibert Bécaud, années 70/80
Quand Madelon vient nous servir à boire,
Sous la tonnelle on frôle son jupon,
Et chacun lui raconte une histoire,
Une histoire à sa façon.
La Madelon pour nous n'est pas sévère,
Quand on lui prend la taille ou le menton
Elle rit, c'est tout l'mal qu'elle sait faire,
Madelon, Madelon, Madelon.
1
Pour le repos, le plaisir du militaire,
Il est là-bas à deux pas de la forêt,
Une maison aux murs tout couverts de lierre,
"Aux Tourlourous" c'est le nom du cabaret.
La servante est jeune et gentille,
Légère comme un papillon,
Comme son vin, son oeil pétille,
Nous l'appelons la Madelon;
Nous en rêvons la nuit,
Nous y pensons le jour,
Ce n'est que Madelon,
mais pour nous c'est l'amour.
2
Nous avons tous au pays une payse
Qui nous attend et que l'on épousera,
Mais elle est loin, bien trop pour qu'on lui dise
Ce qu'on fera quand la classe rentrera.
En comptant les jours on soupire,
Et quand le temps nous semble long,
Tout ce qu'on ne peut pas lui dire
On va le dire à Madelon,
On l'embrasse dans les coins.
Ell' dit : " Veux-tu finir..."
On s'figur'que c'est l'autr'
Çà nous fait bien plaisir.
3
Un caporal en képi de fantaisie
S'en fut trouver Madelon un beau matin
Et, fou d'amour, lui dit qu'elle était jolie,
Et qu'il venait pour lui demander sa main.
La Madelon pas bête en somme
lui répondit en souriant :
" Et pourquoi prendrai-je un seul homme
Quand j'aime tout un régiment.
Tes amis vont venir.
Tu n'aura pas ma main,
J'en ai bien trop besoin
pour leur servir du vin."
 
Créée en 1913 par Bach, comique troupier, les poilus l'adoptèrent dans les tranchées ou elle apportait rêve et évasion dans cette gigantesque folie meurtrière que fut la guerre 14/18 qui fit plus de trois millions de morts.
 
Quand on n'a que l'amour
À s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour
Quand on n'a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on n'a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours
Quand on n'a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on n'a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
2
Quand on n'a que l'amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on n'a que l'amour
À offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on n'a que l'amour
À offrir à ceux-la
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour
Quand on n'a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
À chaque carrefour
Quand on n'a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour
 
Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis, le monde entier.
 
Jacques Brel, années 70
Paroles A. Hornez - Musique P. Misraki 
  REFRAIN
 Qu'on est bien dans les bras
 D'un' personn'du sexe opposé,
 Qu'on est bien dans ces bras là !
 Qu'on est bien dans les bras
 D'un' personn'du genr'qu'on a pas
 Qu'on est bien dans ces bras là !

 C'est la prière :
 . La prochaine aime le prochain.
 C'est la vraie grammaire :
 Le masculin s'accorde avec le féminin.

 Au  refrain

 Certains jouent quand même
 Les atouts de même couleur.
 Libre à eux, moi j'aime
 Les valets pour les dam's, les trèfles pour les

 Au  refrain

 Les creux pour les bosses,
 Tout finit par se marier,
 Les bons pour les rosses,
 Et même les colomb's avec les éperviers.

  DERNIER  REFRAIN

 Qu'on est bien dans les bras
 D'un personn' du sexe opposé,
 Qu'on est bien dans ces bras là !

Paroles et Musique de Guy Béart

R

Depuis le moment ou je t'ai connue
Hélas ! follement je n'ai pas cessé
De penser à toi comme un insensé.
 
Ramona, j'ai fait un rêve merveilleux,
Ramona, nous étions partis tous les deux,
Nous allions lentement,
Loin de tous les regards jaloux
Et jamais deux amants
N'avaient connu de soir si doux.
Ramona, je pouvais alors me griser
De tes yeux, de tes parfums, de tes baisers
Et je donnerai tout pour revivre un jour
Ramona, ce rêve d'amour.
2
Mais ce doux roman n'était seulement
Qu'un rêve d'amant. Par ta cruauté,
Tout autre a été la réalité.
 
Ramona, j'ai fait un rêve merveilleux,
Ramona, nous étions partis tous les deux,
Nous allions lentement,
Loin de tous les regards jaloux
Et jamais deux amants
N'avaient connu de soir si doux.
Ramona, je pouvais alors me griser
De tes yeux, de tes parfums, de tes baisers
Et je donnerai tout pour revivre un jour
Ramona, ce rêve d'amour.
Refrain
Reviens ! Veux-tu ?
Ton absence a brisé ma vie
Aucune femme vois-tu
N'a jamais pris ta place en mon coeur, amie.
Reviens ! Veux-tu ?
Car ma souffrance est infinie
Je veux retrouver tout mon bonheur perdu
Reviens ! Veux-tu ?
1
J'ai retrouvé la chambrette d'amour,
Témoin de notre folie,
Ou tu venais m'apporter chaque jour,
Ton baiser, ta grâce jolie.
Et chaque objet semblait me murmurer
Pourquoi reviens-tu sans elle ?
Si ton amie, un jour, fut infidèle
Il fallait lui pardonner
Dans mon coeur tout ému des souvenirs
anciens
Une voix murmure : reviens !
2
J'ai retrouvé le bouquet de deux sous,
Petit bouquet de violettes,
Que tu portais au dernier rendez-vous,
J'ai pleuré devant ces fleurettes.
Pauvre bouquet fané depuis longtemps
Tu rappelles tant de choses
Ton doux parfum dans la chambre bien close
Nous apportait le printemps
Le bouquet s'est fané mais mon coeur se
souvient
Et tout bas il te dit : reviens !
Au refrain
3
J'ai retrouve le billet tout froissé,
Qui m'annonçait la rupture,
Et ce billet que ta main a tracé,
À rouvert l'ancienne blessure.
Je le tenais entre mes doigts crispés
Hésitant à le détruire
Puis brusquement craignant de le relire
Dans le feu, je l'ai jetéÉ
J'ai détruit le passé, il n'en reste plus rien
Tout mon coeur te chante : reviens !
Au refrain
À Java il était né
Un'poupée
Une poupée si jolie
Qu'on eut dit
Un bijou ou un joujou
Qu'on adore et qui rend fou.
Un étranger en passant
La voyant
Lui dit : viens donc à Paris
Ma jolie.
Les plaisirs et les désirs
Te feront reine ou démon !
 
Riquita, jolie fleur de Java
Viens danser, viens donner des baisers,
Tes grands yeux langoureux ensorcellent,
Ton doux chant émouvant nous appelle
Riquita, joli rêve d'amour,
On voudrait te garder pour toujours.
2
Et tout Paris acclama
Riquita.
Elle vit dans la folie
De l'orgie.
Un regard de ses beaux yeux
Fait d'un homme un malheureux.
A tout l'monde ell'se promet
Et jamais
Son coeur n'a pu se donner,
Ni aimer.
Elle rit quand vous pleurez
Elle pleur' quand vous chantez !..
3
Étranger, toi qui m'as dit
Qu'à Paris
Je trouverai le bonheur,
Moi j'en meurs !,
J'ai gardé la nostalgie
Du ciel bleu de mon pays.
Ah ! ce qu'ils m'ont fait souffrir
Vos plaisirs
Laissez-moi, je veux partir
Ou mourir.
Cette nuit un ange blond
M'a chanté votre chanson...
Il était une fois
Une fille de roi
Au coeur plein de tristesse ;
Enfermée nuit et jour
Au sommet d'une tour,
Elle pleurait toujours.
Un jour prenant son vol,
Un gentil rossignol
Vint dire à la princesse :
"Je t'apporte l'espoir"
Et c'est pour le revoir
Qu'elle chante tous les soirs.
 
Rossignol, rossignol de mes amours,
Dès que minuit sonnera,
Quand la lune brillera,
Viens chanter sous ma fenêtre ;
Rossignol, rossignol de mes amours,
Quand ton chant s'élèvera,
Mon chagrin s'envolera,
Et l'amour viendra peut-être ;
Ce soir sous ma fenêtre,
Reviens gentil rossignol.
2
Le rossignol revint,
Se posa sur la main
De la belle princesse ;
Elle le caressa
Puis elle l'embrassa,
Et il se transforma
En un prince charmant
Qui devint le galant
De sa jolie maîtresse ;
Et c'est pourquoi depuis,
Les filles du pays
Chantent toutes les nuits.

S

Refrain :
Chez nous, soyez reine,
Nous sommes à vous;
Régnez en souveraine
Chez nous, chez nous !
Soyez la Madone
Qu'on prie à genoux,
Qui sourit et pardonne
Chez nous, chez nous !
1
Vous êtes notre mère;
Daignez, à votre Fils,
Offrir l'humble prière
De vos enfants chéris.
2
Gardez, ô Vierge pure,
O coeur doux entre tous,
Nos âmes sans souillure,
Nos coeurs vaillants et doux.
3
Dites à ceux qui peinent
Et souffrent sans savoir,
Combien lourde est haine
Et combien doux l'espoir.
4
Le soir quand les fatigues
Alourdissent nos corps,
Gardez nos coeurs prodigues
D'amour pur et d'efforts.
En latin
 
Salve regina, Mater misericordiæ
Vita, dulcedo, et spes nostra salve.
Ad te claamàmus exsule, fili HerÏ
Ad te suspiràmus, geméntes, et flentes
in hac lacrimum vall.
Ejà ergo advocato nostra,
illos tuos misericordes
Oculos ad nos convérte.
Et Jesum benedictim fructum
ventris tuis, nobis
Pos hoc exsilium ostende.
O clemens, O pia,
O dulcis Virgo Maria.
 
En Français
 
Salut, ô Reine, mère de miséricorde,
Notre vie, notre douceur et notre espoir, salut!
Enfants d'Eve en exil, nous crions vers vous.
Vers vous nous soupirons,
Gémissant et pleurant
dans cette vallée de larmes.
De grâce, ô notre avocate,
Tournez vers nous vos regards miséricordieux
Et, après cet exil,
montrez-nous Jésus,
Le fruit béni de vos entrailles,
O clémente, ô miséricordieuse,
ô douce Vierge.
Savez-vous planter les choux,
À la mode, à la mode.
Savez-vous planter les choux,
À la mode, à la mode de chez nous.
2
On les plante avec le doigt,
À la mode, à la mode.
On les plante avec le doigt,
À la mode, à la mode de chez nous.
3
On les plante avec le pied,
À la mode, à la mode.
On les plante avec le pied,
À la mode, à la mode de chez nous.
4
On les plante avec le genou ...
5
On les plante avec le nez ...
6
On les plante avec la tête ...
 
Pendant longtemps le chou fut l'aliment de base dans nos contrées jusqu'à ce qu'il soit détrôné par la pomme de terre dont Parmentier, ingénieur agronome (1737-1813) généralisa la culture.
Les gens boudant la pomme de terre, Parmentier eut recours à des moyens de communication : le roi mangeait des pommes de terre devant ses courtisans ; Parmentier cultivait des champs de pomme de terre et les faisait garder par des soldats le jour : le produit devait être précieux pour être aussi bien gardé... donc les cutivateurs venaient s'en procurer la nuit ! Une recette nous est restée : le hachis Parmentier.
Refrain :
 
Se canto que cante
Cantos pas per you
Cantos per ma mio
Qu'es al pres de you.
1
Al foun dé la prado
Y a un piboul traoucat,
Lou coucut y canto
Beleu y a nidat.
2
Al foun de la prado
Y a un amelié
Que fa los flous blancos
Coumo lou papié.
3
Aquellos flous blancos
Faroun d'amellous
Seroun per los fillos
Qu'aimoun lous garsous.
4
Aquellos mountagnos
Que tan naoutos soun
Menpacho de veire
Mas amours oun soun.
5
Aquellos mountagnos
Se rabaïssoroun
Et mas amourettos
Se rapproucharoun. 
Refrain :
Si j'étais une étoile
Je ferais briller dans le ciel
Si j'étais une étoile
Trois cent soixante cinq Noëls.
1
Si j'étais un cahier
On m'écrirait dessus,
Rien que des mots de joie.
Si j'étais jardinier
Je ferais pousser des fleurs
Où il n'y en a pas
2
Si j'étais un micro,
J'inventerais des mots
Que tout le monde comprendrait
Si j'étais un cadeau
Pour faire plaisir à tous
Je me multiplierais.
3
Si j'étais un facteur
Je porterai des lettres
Qui parleraient d'amitié
Si j'étais inventeur
J'inventerais des engins
Qui serviraient la Paix. 
Tu es venue un beau jour dans ma vie,
Tout simplement,
Et tu fis naître en mon âme ravie
L'enchantement.
Ce que tu veux je le fais sans contrainte
Sans murmurer,
Car je ne puis toujours sous ton étreinte
Que t'adorer.
 
Je te sens dans mes bras si petite
Si petite auprès de moi
Que j'ai peur quand ton coeur bat trop vite
D'le briser entre mes doigts.
Quand je vois qu'une peine t'agite
Je viens vite à ton secours
Tu te fais dans mes bras si petite,
Si petite, ô mon amour.
2
Tu le sais bien, mon trésor, que je t'aime,
De tout mon coeur.
Alors pourquoi de moi douter quand même
Et avoir peur ?
Je crains toujours qu'un autre amour t'emporte
Et sans tarder
Je me dis, tout bas, serais-je assez fort
Pour te garder.
Je te sens dans mes bras si petite
Si petite auprès de moi
Que j'ai peur quand ton coeur bat trop vite
D'le briser entre mes doigts.
Quand je vois qu'une peine t'agite
Je viens vite à ton secours
Tu te fais dans mes bras si petite,
Si petite, ô mon amour.
Tu m'écris que tu les déplores
Toutes les erreurs d'autrefois
Et tu dis que tu m'aimes encor'
que ce soir, tu reviendras chez moi
Crois-tu que l'on peut dans la vie
Jouer avec un grand amour ?
Et puis, quand vous en prend l'envie
Annoncer gaiement son retour ?...
 
Si tu reviens
Sauras-tu demander pardon ?
Me donneras-tu la raison
Pour laquelle tu t'en allas,
Je sais trop bien
Que tous les mots ne prouvent rien.
J'attends ce que tu me diras
Si tu reviens.
2
Es-tu certain(e) quoi que tu fasses
Que je ne puis aimer que toi ?
Que nul(le) autre n'a pris ta place
Depuis tant de jours passés loin de toi
Ton orgueil est grand pour prétendre
Si vite me reconquérir ;
Mon coeur s'est lassé de t'attendre,
Il ne saura plus t'accueillir.
 
Si tu reviens
Sauras-tu demander pardon ?
Me donneras-tu la raison
Pour laquelle tu t'en allas,
Je sais trop bien
Que tous les mots ne prouvent rien.
J'attends ce que tu me diras
Si tu reviens.
Refrain :
Buvons, buvons, buvons
le sirop typhon, typhon, typhon,
L'universelle panacée -é-é
À la cuillère ou bien dans un verre
Rien ne pourra nous résister.
1
M. Carouge avait le nez rouge
et cela le désolait ait ait
Un' cuillère lui fut salutaire
il a maintenant le nez violet.
Mme. Leprince, se trouvait trop mince
Elle ressemblait à un bâton-on-on
Ell'fit un'cure sans demi mesure
Ell'est plus ronde qu'un ballon.
2.
M. le Maire avait des misères,
dans ses discours il bé-bé-bégayait
Un petit verre lui fut salutaire
Il n'bégaie plus, car il est muet.
M. Léon, pon pon, pon, pon,
Si gentil et si bon patapon, patapon,
Ne gagnait jamais au tiercé-é-é
Un' curé sévère lui fut salutaire
Il est gagnant, mais comme jockey.
3
Le vieux Pierre était célibataire
et voulait le rester longtemps-en-en
Il but un verre, puis un autre verre
Il a dix femmes et trente enfants.
4.
Dans le village, tous les enfants sages
Entendant les cloches sonner-er-er
Rêvent qu'un mage venu des nuages
Du bon sirop va leur donner
 
Richard Antonny; Années 60/70
J'ai vu toute l'Andalousie,
Berceau de poésie et d'amour
J'ai vu à Séville, à Grenade
Donner la sérénade sous les tours.
J'ai quitté le pays de la guitare
Mais son doux souvenir en mon âme s'égare
Dans un songe, souvent, tandis que mon coeur
bat,
Il me semble entendre tout bas
Une chanson qui vient de là-bas.
 
Je revois les grands sombreros et les mantilles,
J'entends des airs de fandango, des séguedilles,
Que chantent les senoritas si brunes
Quand luit sur la plaza, la lune.
Je revois dans un boléro, sous la charmille,
Des "Carmen" et des "Figaro", dont les yeux brillent.
Je sens revivre dans mon coeur
En dépit des montagnes
Le souvenir charmeur
Ardent comme une fleur,
d'Espagne.
Ollé!
2
La nuit se meurt avec mon rêve,
La vision trop brève déjà fuit.
O jour, verse dans ton aurore
Le refrain que j'adore et chéris.
Malgré tout le chemin qui me sépare
Du pays andalou et des tendres guitares.
Je veux vibrer encore au rythme flamenco
Qui m'évoque dans un écho,
L'amour, sous un ciel toujours plus beau.
 
Je revois les grands sombreros et les mantilles,
J'entends des airs de fandango, des séguedilles,
Que chantent les senoritas si brunes
Quand luit sur la plaza, la lune.
Je revois dans un boléro, sous la charmille,
Des "Carmen" et des "Figaro", dont les yeux brillent.
Je sens revivre dans mon coeur
En dépit des montagnes
Le souvenir charmeur
Ardent comme une fleur, d'Espagne. Ollé ! 
Pour aller à Suresnes, ou bien à Charenton
Tout le long de la Seine, on passe sous les ponts
Pendant le jour, suivant son cours,
tout Paris en bateau défile
L'coeur plein d'entrain, ça va, ça vient,
Mais l'soir, lorsque tout dort tranquille.
 
Sous les ponts de Paris, lorsque descend la nuit,
Tout's sort's de gueux se faufill'nt en cachette
Et sont heureux d'trouver une couchette,
«Hôtel du courant d'air», où l'on ne paie pas cher
L'parfum et l'eau c'est pour rien, mon marquis,
Sous les ponts de Paris.
2.
À la sortie d'l'usine Julot rencontr' Nini,
Ça va-t-il, la Rouquine, c'est la fête aujourd'hui,
Prends ce bouquet, quelqu's brins d'muguet,
C'est peu, mais c'est tout' ma fortune,
Viens avec moi, j'connais l'endroit
Ou l'on n'craint pas l'clair de lune.
 
Sur les ponts de Paris, lorsque descend la nuit,
Comme il n'a pas d'quoi spayer un' chambrette,
Un couple heureux vient s'aimer en cachette,
Et les yeux dans les yeux, faisant des rêves bleus
Julot partag' les baiser de Nini,
Sous les ponts de Paris.
3.
Rongée par la miser' chassée de son logis,
L'on voit un'pauvre mère, avec ses trois petits.
Sur leur chemin, sans feu ni pain
Ils subiront leur sort atroce.
Bientôt la nuit, la maman dit :
Enfin, ils vont dormir mes gosses,
 
Sous les ponts de Paris, un'mère et ses petits,
Viennent dormir là tout prêt de la Seine,
Dans leur sommeil, ils oublieront leur peine
Si l'on aidait un peu tous les vrais miséreux,
Plus de suicid's ni de crim's dans la nuit,
Sous les ponts de Paris
1
Sur la route de Louviers, (bis)
Y avait un cantonnier, (bis)
Des tas de cailloux, (bis)
Pour metr' su' l' passage des roues.
2
Une bell' dame vint à passer, (bis)
Dans un beau carross' doré, (bis)
Et qui lui dit : (bis)
Pauv' cantonnier, (bis)
Et qui lui dit : pauv' cantonnier,
Tu fais un fichu métier!
3
Le cantonnier lui répond, (bis)
Faut que je nourrissions nos garçons, (bis)
Car si je roulions, (bis)
Carross' comm' vous, (bis)
Je ne casserions pas de cailloux !
4
Cette répons' se fait r'marquer, (bis)
Par sa grande simplicité, (bis)
C'est c' qui prouv' que, (bis)
Les malheureux, (bis)
C'est c' qui prouv' que les malheureux,
S'ils le sont, c'est malgré eux.
 
Aristide Bruant se l'est attribuée vers 1900 ; issue du folklore.
Sur le Pont d'Avignon
L'on y danse, l'on y danse
Sur le Pont d'Avignon
L'on y danse tout en rond

On  continue  en  citant  des  noms d'états  ou  de  professions et pour chacun, lorsque  qu'on dit :
“FONT COMM' ÇA”
on imite leurs saluts ou leurs gestes.
On reprend ensuite le refrain.
 
Les professeurs … font comm’ ça
Les écoliers … font comm’ ça
Les polissons … font comm’ ça
Les demoiselles… font comm’ ça
Les belles dames … font comm’ ça
Les beaux Messieurs … font comm’ ça
Les militaires … font comm’ ça
Les comédiens … font comm’ ça
Les avocats … font comm’ ça
Les cordonniers … font comm’ ça
Les capucins, etc. … font comm’ ça
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