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M
- MA CABANE AU
CANADA
Ma cabane au canada
Est blotie au fond des bois
On y voit des écureils
Sur le seuil
Si la porte n'a pas de clé
C'est qu'il n'y a rien a voler
Sous le toît de ma cabane au Canada
Elle attend engourdie sous la neige
Elle attend le retour du printemps
Ma cabane au Canada
C'est le seul bonheur pour moi
La vie libre qui me plait
La forêt
A quoi bon chercher ailleurs
Toujours l'élan de mon cœur
Reviendra vers ma cabane au Canada
Mais je rêve d' y emmener
Celui qui voudra me suivre
Viens avec moi si tu veux vivre
Au cher pays où je suis née
Ma cabane au Canada
J'y reviendrai avec toi
Nous rallumerons le feu tous les deux
Nous n'aurons pas de voisins
Parfois seul un vieil indien
Entrera dans ma cabane au Canada
Je te dirai le nom des fleurs sauvages
Je t'apprendrai le chant de la forêt
Ma cabane au Canada
Tant que tu y resteras
Ce sera le paradis
Mon chéri
A quoi bon chercher ailleurs
Je sais bien que le bonheur
Il est là
Dans ma cabane au Canada
- MALBROUGH S'EN
VA T'EN GUERRE
Malbrough s'en va t'en guerre,
Mironton, mironton, mirontaine,
Malbrough s'en va t'en guerre,
Ne sait qu'en reviendra. (Ter)
Il reviendra z'à Pâques,
Ou à la Trinité (Ter)
La trinité se passe,
Malbrough ne revient pas. (Ter)
Madame à sa tour monte,
Si haut qu'elle peut monter (Ter)
Ell'voit venir son page.
Tout de noir habillé. (Ter)
Beau page, ah! Mon beau page,
Quelle nouvelle apportez.(Ter)
Aux nouvell's que j'apporte,
Vos beaux yeux vont pleurer.(Ter)
Quittez vos habits roses,
Et vos satins brochés.(Ter)
Monsieur Malbrough est mort,
Est mort et enterré.(Ter)
J'lai vu porter en terre,
Par quatre z'officiers.(Ter)
L'un portait sa cuirasse,
L'autre son bouclier.(Ter)
L'un portait son grand sabre,
L'autre ne portait rien.(Ter)
A l'entour de sa tombe,
Romarins l'on planta.(Ter)
Sur la plus haute branche
Un rossignol chanta (Ter)
On vit voler son âme,
Au travers des lauriers.(Ter)
Chacun mit ventre à terre,
Et puis se releva.(Ter)
Pour chanter les victoires,
Que Malbrough remporta.(Ter)
La cérémonie faite,
Chacun s'en fut coucher.(Ter)
Les uns avec leurs femmes,
Et les autres tout seuls.(Ter)
Ce n'est pas qu'il en manque,
Car j'en connais beaucoup. (Ter)
Des blondes et des brunes,
Et des châtaign's aussi.(Ter)
J'n'en dit pas d'avantage,
Car en voilà assez.(Ter)
- MA MAISON DANS LA
MONTAGNE
J'aime ma maison dans la montagne,
J'aime la couleur de son vieux toit,
J'aime sa chanson et le vent qui l'accompagne,
Emportant la fumée des feux de bois.
Et les nuages sur l'Espagne,
Et le torrent qui chante à pleine voix,
Et le sourire de ma compagne,
Qui me dit que l'amour est là, près de moi.
Si la curiosité vous y appelle,
N' y venez pas.
Si vous portez de mauvaises nouvelles,
N'y venez pas.
Si vous cherchez de méchantes querelles,
N'y venez pas,
N' y venez pas.
Mais si vous aimez l'odeur des chambres claires,
Les draps parfumés, les grands plafonds de bois,
Et le bol de lait de l'amitié sincère,
Alors venez, vous comprendrez pourquoi.
J'aime ma maison dans la montagne,
J'aime la couleur de son vieux toit,
J'aime sa chanson et le vent qui l'accompagne,
Emportant la fumée des feux de bois.
Et les nuages sur l'Espagne,
Et le torrent qui chante à pleine voix,
Et le sourire de ma compagne,
Qui me dit que l'amour est là, près de moi.
- Quand tout renaît à
l'espérance
- Et que l'hiver fuit loin de nous
- Sous le beau ciel de notre France,
- Quand le soleil revient plus doux,
- Quand la nature est reverdie,
- Que l'hirondelle est de retour,
- J'aime à revoir ma Normandie :
- C'est le pays qui m'a donné le jour.
- 2
- J'ai vu le ciel de l'Helvétie
- Et ses chalets et ses glaciers;
- J'ai vu le ciel de l'Italie
- Et Venise et ses gondoliers.
- En saluant chaque patrie
- Je me disais : aucun séjour
- N'est plus beau que ma Normandie :
- C'est le pays qui m'a donné le jour.
- 3
- Il est un âge dans la vie
- Ou chaque rêve doit finir,
- Un âge ou l'âme recueillie
- A besoin de se souvenir.
- Et quand ma Muse, refroidie
- Aura fini ses chants d'amour,
- J'irai revoir ma Normandie :
- C'est le pays qui m'a donné le jour.
- Il fait bon chez vous, maître Pierre,
- Il fait bon dans votre moulin.
- Le froment vol'dans la lumière,
- Et partout ça sent bon le grain.
- J'avais douze ans et j'étais haut comme trois
pommes.
- Qu'en me voyant vous me disiez d'un ton bonhomme
- "Voyez-moi ce sacré p'tit drôle,
- Le métier lui semble à son
goût,
- Prends ce sac, mets-le sur l'épaule".
- Maître Pierre, il fait bon chez vous.
- Hardi ! hardi petit gars !
- Bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres,
- Hardi ! tant qu'il à deux bras,
- Un bon meunier ne s'arrête pas
- 2
- Il fait bon chez vous Maître Pierre,
- Je m'souviens de mes dix-huit ans,
- Votre fille était écolière
- Et déjà moi je l'aimais un peu
- Et quand plus tard je l'épousais devenue grande
- Tout le village est venue danser dans la grange
- Et toujours, de ses grandes ailes
- Le moulin continue tout doux
- Le tic-tac de son coeur fidèle
- Maître Pierre, il fait bon chez vous
- Hardi ! hardi petit gars !
- Bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres,
- Hardi ! tant qu'il à deux bras,
- Un bon meunier ne s'arrête pas
- 3
- Il fait bon chez vous, maître Pierre,
- À trent'ans, j'aimais mon métier,
- J'adorais ma jolie meunière,
- C'est alors que vous nous quittiez.
- Mais quand du ciel vous regardez par la campagne.
- Tous ces moulins tournant du Nord à la Bretagne.
- Vous pensez avec un sourire,
- Qu'on est là pour en mettre un coup,
- Et qu'on a bien raison de dire :
- Maître Pierre, il fait bon chez vous
- Hardi ! hardi petit gars !
- Bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres,
- Hardi ! tant qu'il à deux bras,
- Un bon meunier ne s'arrête pas
-
- Georges
Guetary, année 60
- MALHEUR
À QUI BLESSE
UN ENFANT
- Refrain:
- Qu'il soit un démon qu'il soit noir ou blanc
- Il a le coeur pur, il est toute innocence.
- Qu'il soit né d'amour ou par accident,
- Malheur à celui qui blesse un enfant.
- 1.
- Il n'a pas de père et il n'a pas de
mère
- C'est le plus frondeur de tout l'orphelinat,
- On cite en exemple son sale caractère,
- Et on le punit car on ne l'aime pas.
- 2.
- Il vole au marché un gâteau, une
orange
- Et on le poursuit, il faut le rattraper;
- On donne l'alerte, on arrête un ange
- Et pour se défendre, il se met à
pleurer.
- 3.
- Il est émigré d'un pays de
misère,
- Et dans une école il apprend à
parler.
- Son accent fait rire, il ne peut rien faire,
- Quand on lui reproche d'être un
étranger.
-
- Henrico
Macias, années 80
- MA PHILOSOPHIE
Je n'ai qu'une philosophie
Être acceptée comme je suis
Malgré tout ce qu'on me dit
Je reste le poing levé
Pour le meilleur comme le pire
Je suis métisse mais pas martyre
J'avance le coeur léger
Mais toujours le poing levé
Lever la tête, bomber le torse
Sans cesse redoubler d'efforts
La vie ne m'en laisse pas le choix
Je suis l'as mais pas le roi
Malgré nos peines, nos différences
Et toutes ces injures incessantes
Moi je lèverai le poing
Encore plus haut, encore plus loin
{Refrain:}
Viser la Lune
Ça me fait pas peur
Même à l'usure
J'y crois encore et en coeur
Des sacrifices
S'il le faut j'en ferai
J'en ai déjà fait
Mais toujours le poing levé
Je ne suis pas comme toutes ces filles
Qu'on dévisage, qu'on déshabille
Moi j'ai des formes et des rondeurs
Ça sert à réchauffer les coeurs
Fille de quartier populair
Qui a apprit à etre fier
Bien plus d'amour que de misère
Bien plus de coeur que de pierre
Je n'ai qu'une philosophie
Être acceptée comme je suis
Avec la force et le sourire
Le poing levé vers l'avenir
Lever la tête, lever le torse
Sans cesse redoubler d'efforts
La vie ne m'en laisse pas le choix
Je suis l'as mais pas le roi
Créée
par Amel Bent - 2005
- Mes jeunes années
- Courent dans la montagne,
- Courent dans les sentiers
- Pleins d'oiseaux et de fleurs.
- Et les Pyrénées
- Chantent au vent d'Espagne,
- Chantent la mélodie
- Qui berça mon coeur.
- Chantent les souvenirs
- De ma tendre enfance
- Chantent tous les beaux jours
- À jamais enfuis.
- Et comme les bergers
- Des montagnes de France
- Chantent la nostalgie
- De mon beau pays.
-
- Loin d'elle, loin des ruisseaux,
- Loin des sources vagabondes,
- Loin des fraîches chansons des eaux,
- Loin des cascades qui grondent
- Je songe, et c'est là ma chanson
- Au temps béni des premières saisons.
-
- Mes jeunes années
- Courent dans la montagne,
- Courent dans les sentiers
- Pleins d'oiseaux et de fleurs.
- Et les Pyrénées
- Chantent au vent d'Espagne,
- Chantent la mélodie
- Qui berça mon coeur.
- Chantent les souvenirs
- De ma tendre enfance
- Chantent tous les beaux jours
- À jamais enfuis.
- Et comme les bergers
- Des montagnes de France
- Chantent la nostalgie
- De mon beau pays.
-
- Charles
Trenet, années 50
- L'hiver est là
- Sur les toits du village
- Le ciel est blanc
- Et j'entends la chorale des enfants
- Dans la vieille église
- Sur un orgue aux couleurs du temps
-
- Que la paix soit sur le monde
- Pour les cent mille ans qui viennent
- Donnez-nous mille colombes
- À tous les soleils levants
- Donnez-nous mille colombes
- Et des millions d'hirondelles
- Faites un jour que tous les hommes
- Redeviennent des enfants
-
- 2
- Demain, c'est nous
- Et demain plus de guerre
- Demain partout les canons
- Dormiront sous les fleurs
- Un monde joli
- Est un monde où l'on vit sans peur
-
- Que la paix soit sur le monde
- Pour les cent mille ans qui viennent
- Donnez-nous mille colombes
- À tous les soleils levants
- Donnez-nous mille colombes
- Et des millions d'hirondelles
- Faites un jour que tous les hommes
- Redeviennent des enfants
- Que la paix soit sur le monde
- Pour les cent mille ans qui viennent
- Donnez-nous mille colombes
- À tous les soleils levants
-
- Mireille
Mathieu. La musique est un air d'opéra
- Minuit, Chrétiens, c'est l'heure solennelle
- Où l'homme Dieu descendit jusqu'à
nous.
- Pour effacer la tâche originelle
- Et de son père arrêter le courroux.
- Le monde entier tressaille d'espérance,
- En cette nuit qui nous donne un sauveur
- Peuple à genoux, attends ta
délivrance
- Noël, Noël, voivi le
Rédempteur (bis)
- 2
- Le Rédempteur a brisé toute entrave
- La terre est libre et le ciel est ouvert
- Il voit un frère où
n'était qu'un esclave
- L'amour unit ce qu'enchaînait le fer.
- Le Roi des Rois naît dans une humble
crêche
- Puissants d'un jour, fier de votre grandeur
- À votre orgueil c'est de là qu'un
Dieu prêche
- Courbez vos fronts devant le Rédempteur (bis)
- MISTRAL GAGNANT
Ah... m'asseoir sur un banc
Cinq minutes avec toi
Et regarder les gens
Tant qu'il y en a
Te parler du bon temps
Qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main
Tes p'tits doigts
Pis donner à bouffer
A des pigeons idiots
Leur filer des coups d'pied
Pour de faux
Et entendre ton rire
Qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir
Mes blessures
Te raconter un peu
Comment j'étais, mino
Les bombecs fabuleux
Qu'on piquait chez l'marchand
Car-en-sac et Mintho
Caramels à un franc
Et les Mistral gagnants
Ah... marcher sous la pluie
Cinq minutes avec toi
Et regarder la vie
Tant qu'y en a
Te raconter la Terre
En te bouffant des yeux
Et parler de ta mère
Un p'tit peu
Et sauter dans les flaques
Pour la faire râler
Bousiller nos godasses
Et s'marrer
Et entendre ton rire
Comme on entend la mer
S'arrêter, r'partir
En arrière
Te raconter surtout
Les carambars d'antan
Et les coco-boërs
Et les vrais roudoudous
Qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les Mistral gagnants
Ah... m'asseoir sur un banc
Cinq minutes avec toi
Et regarder le soleil
Qui s'en va
Te parler du bon temps
Qu'est mort et je m'en fou
Te dire que les méchants
C'est pas nous
Que si moi je suis barge
Ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage
D'être deux
Et entendre ton rire
S'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris
Des oiseaux
Te raconter enfin
Qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si
Le temps est assassin
Et emporte avec lui
Les rires des enfants
Et les Mistral gagnants
Et les Mistral gagnants
- 1
- Mon ami me délaisse
- O gué vive la rose, (bis)
- Je ne sais pas pourquoi,
- Vive la rose et le lilas. (bis)
- 2
- Il va t'en voir une autre
- O gué vive la rose, (bis)
- Qu'est plus riche que moi,
- Vive la rose et le lilas. (bis)
- 3
- On dit qu'elle est plus belle ...
- O gué vive la rose, (bis)
- Et ne le nierait pas
- Vive la rose et le lilas. (bis)
- 4
- On dit qu'elle est malade
- O gué vive la rose, (bis)
- Peut-être qu'elle en mourra
- Vive la rose et le lilas. (bis)
- 5
- Si elle meurt dimanche ...
- O gué vive la rose, (bis)
- Lundi on l'enterrera ...
- 6
- Mardi reviendra me voir
- O gué vive la rose, (bis)
- Et je n'en voudrai pas
- Vive la rose et le lilas. (bis)
- Mon beau sapin, roi des forêts,
- Que j'aime ta verdure !
- Quand par l'hiver, bois et guérets
- Sont dépouillés de leurs attraits,
- Mon beau sapin , roi des forêts,
- Tu gardes ta parure.
- 2
- Toi que Noël planta chez nous
- Au saint anniversaire,
- Joli sapin, comme ils sont doux
- Et tes bonbons et tes joujoux,
- Toi que Noël planta chez nous
- Par les mains de ma mère.
- 3
- Mon beau sapin, tes verts sommets
- Et leur fidèle ombrage
- De la foi qui ne ment jamais,
- De la constance et de la paix.
- Mon beau sapin, tes verts sommets
- M'offrent la douce image.
- Tu me fais tourner le tête
- Mon manège à moi, c'est toi
- Je suis toujours à la fête
- Quand tu me tiens dans tes bras
- Je ferais le tour du monde
- Ça ne tournerait pas plus que ça
- La terre n'est pas assez ronde
- Pour m'étourdir autant que toi...
-
- Ah! Ce qu'on est bien tous les deux
- Quand on est ensemble nous deux
- Quelle vie on a tous les deux
- Quand on s'aime comme nous deux
- On pourrait changer de planète
- Tant que j'ai mon coeur près du tien
- J'entends les flons-flons de la fête
- Et la terre n'y est pour rien
-
- Ah oui! Parlons-en de la terre
- Pour qui elle se prend la terre?
- Ma parole, y'a qu'elle sur terre!!
- Y'a qu'elle pour faire tant de mystères!
- Mais pour nous y'a pas d'problèmes
- Car c'est pour la vie qu'on s'aime
- Et si y'avait pas de vie, même,
- Nous on s'aimerait quand même
- Car...
-
- Tu me fais tourner la tête
- Mon manège à moi, c'est toi
- Je suis toujours à la fête
- Quand tu me tiens dans tes bras
- Je ferais le tour du monde
- Ça ne tournerait pas plus que ça
- La terre n'est pas assez ronde...
- Mon manège à moi, c'est
toi!
- Montagnes Pyrénées, vous
êtes mes amours.
- Campagnes fortunées, vous me plairez toujours.
- Rien n'est plus beau que ma patrie,
- Rien n'est si doux que mon amie.
- O montagnards (bis) Chantez en coeur (bis)
- De mon pays (bis) la paix et le bonheur.
-
- Refrain :
- Tra la la la la la , tra la la la la la !
- Tra la la la la la , tra la la la la la !
- Halte-là (ter)
- Les montagnards (bis)
- Halte-là (ter)
- Les montagnards sont là,
- Les montagnards (bis),
- Les montagnards sont là.
- 2
- Laisse-les tes montagnes, disait un étranger,
- Suis-moi dans la campagne et ne sois plus berger.
- Non, non ! jamais cette folie,
- Je suis heureux dans cette vie;
- J'ai ma ceinture (bis) et mon béret (bis),
- Mes chants joyeux (bis), ma mie, ma liberté.
- 3
- Sur la cime argentée de ses pics orgueilleux
- La nature domptée favorise nos jeux.
- Vers les glaciers, d'un plomb rapide,
- J'atteints souvent l'ours intrépide
- Et sur les monts (bis) plus d'une fois (bis)
- J'ai devancé (bis) la course du chamois.
- 4
- Déjà, dans la vallée tout
est silencieux,
- La montagne voilée se dérobe
à nos jeux.
- On n'entend plus dans la nuit sombre
- Que le torrent mugir dans l'ombre.
- O montagnards (bis)
- Chantez plus bas (bis)
- Thérèse dort (bis) ne la
réveillons pas.
- MON
PÈRE M'A
DONNÉ UN MARI...
Mon pèr' m'a donné un mari,
Mon Dieu, quel homm’,
Quel petit homme !
Mon pèr' m'a donné un mari,
Mon Dieu, quel homm’
Qu'il est petit !
Mon père m'a donné un mari,
Mon Dieu, quel homm',
Quel petit homme !
Mon père m'a donné un mari,
Mon Dieu, quel homm',
Qu'il est petit!
D'une feuill' on fit son habit,
Je le perdis dans mon grand lit,
J'pris la chandelle et le cherchis,
Le feu à la paillasse a pris,
Mon petit mari fut rôti,
Sur une assiette je le mis,
Le chat l'a pris pour une souris,
Au chat, au chat ! C'est mon mari !
Pour me consoler je me dis,
Filles qui cherchez un mari,
Mon Dieu, quel homm',
Quel petit homme !
Filles qui cherchez un mari,
Ne le prenez
Pas si petit !
- MON VIEUX
Dans son vieux pardessus râpé
Il s'en allait l'hiver, l'été
Dans le petit matin frileux
Mon vieux.
Y avait qu'un dimanche par semaine
Les autres jours, c'était la graine
Qu'il allait gagner comme on peut
Mon vieux.
L'été, on allait voir la mer
Tu vois c'était pas la misère
C'était pas non plus l'paradis
Hé oui tant pis.
Dans son vieux pardessus râpé
Il a pris pendant des années
L'même autobus de banlieue
Mon vieux.
L'soir en rentrant du boulot
Il s'asseyait sans dire un mot
Il était du genre silencieux
Mon vieux.
Les dimanches étaient monotones
On n'recevait jamais personne
Ça n'le rendait pas malheureux
Je crois, mon vieux.
Dans son vieux pardessus râpé
Les jours de paye quand il rentrait
On l'entendait gueuler un peu
Mon vieux.
Nous, on connaissait la chanson
Tout y passait, bourgeois, patrons,
La gauche, la droite, même le bon Dieu
Avec mon vieux.
Chez nous y avait pas la télé
C'est dehors que j'allais chercher
Pendant quelques heures l'évasion
Tu sais, c'est con!
Dire que j'ai passé des années
A côté de lui sans le r'garder
On a à peine ouvert les yeux
Nous deux.
J'aurais pu c'était pas malin
Faire avec lui un bout d'chemin
Ça l'aurait p't'-êt' rendu heureux
Mon vieux.
Mais quand on a juste quinze ans
On n'a pas le cœur assez grand
Pour y loger tout's ces chos's-là
Tu vois.
Maintenant qu'il est loin d'ici
En pensant à tout ça, j'me dis
"J'aim'rais bien qu'il soit près de moi"
PAPA...
Daniel Guichard
- MORGANE DE TOI
Y'a un mariole, qui a au moins quatre ans,
Il veut te piquer ta pelle et ton seau,
Ta couche-culotte avec des bombecs dedans,
Lolita défends-toi, fous-y un coup de râteau, dans
le dos
Attends un peu avant de te faire emmerder
Par ces petits machos qui pensent qu'à une chose
Jouer au docteur non conventionné
J'ai joué aussi je sais de quoi je cause
J'les connais bien les play-boys des bacs à sable
J'draguais leur mère avant de connaitre la tienne
Si tu les écoutes ils te feront porter ton cartable
Heureusement que je suis là, que j'te regarde et que
j't'aime.
Refrain
Lola, j'suis qu'un fantôme
Quand, tu vas où je suis pas
Tu sais ma môme
Que j'suis morgane de toi
Comme j'en ai marre de m'faire tatouer des machins,
Qui m'font comme une bande dessinée sur la peau,
J'ai écrit ton nom avec des clous dorés
Un par un, plantés dans le cuir de mon blouson, dans le dos
T'es la seule gonzesse que j'peux tenir dans mes bras
Sans m'démettre une épaule, sans plier sous ton
poids
Tu pèses moins lourd qu'un moineau qui mange pas
Déploie jamais tes ailes Lolita t'envole pas.
Avec tes miches de rat, qu'on dirait des noisettes
Et ta peau plus sucrée qu'un pain au chocolat
Tu risques de donner faim à un tas de p'tits mecs
Quand t'iras à l'école si jamais t'y vas
Refrain
Qu'est-ce tu m'racontes, tu veux un p'tit frangin
Tu veux que j't'achète un ami Pierrot
Eh ! les bébés ça s'trouve pas dans
les magasins
Et j'crois pas que ta mère voudra que j'lui fasse un petit,
dans le dos
Ben quoi Lola, on est pas bien ensemble
Tu crois pas qu'on est déjà bien assez nombreux
T'entends pas ce bruit c'est le monde qui tremble
Sous les cris des enfants qui sont malheureux
Allez viens avec moi j't'embarque dans ma galère
Dans mon arche y'a de la place pour tous les marmots
Avant qu'ce monde devienne un grand cimetière
Faut profiter un peu du vent qu'on a dans le dos.
Renaud
N
- Ne me quitte pas
- Il faut oublier
- Tout peut s'oublier
- Qui s'enfuit déjà
- Oublier le temps
- Des malentendus
- Et le temps perdu
- À savoir comment
- Oublier ces heures
- Qui tuaient parfois
- À coups de pourquoi
- Le coeur du bonheur
- Ne me quitte pas (4 fois)
- 2
- Moi je t'offrirai
- Des perles de pluie
- Venues de pays
- Où il ne pleut pas
- Je creuserai la terre
- Jusqu'après ma mort
- Pour couvrir ton corps
- D'or et de lumière
- Je ferai un domaine
- Où l'amour sera roi
- Où l'amour sera loi
- Où tu seras reine
- Ne me quitte pas (4 fois)
- 3
- Je t'inventerai
- Des mots insensés
- Que tu comprendras
- Je te parlerai
- De ces amants-là
- Qui ont vu deux fois
- Leurs coeurs s'embraser
- Je te raconterai
- L'histoire de ce roi
- Mort de n'avoir pas
- Pu te rencontrer
- Ne me quitte pas (4 fois)
- 4
- On a vu souvent
- Rejaillir le feu /D'un ancien volcan
- Qu'on croyait trop vieux/Il est paraît-il
- Des terres brûlées/Donnant plus de
blé
- Qu'un meilleur avril/Et quand vient le soir
- Pour qu'un ciel flamboie/Le rouge et le noir
- Ne s'épousent-ils pas Ne me quitte pas (4 fois)
- 5
- Ne me quitte pas /Je ne vais plus pleurer
- Je ne vais plus parler /Je me cacherai la
- À te regarder / Danser et sourire
- Et à t'écouter /Chanter et puis rire
- Laisse-moi devenir /L'ombre de ton ombre
- L'ombre de ta main / L'ombre de ton chien
- Ne me quitte pas (4 fois)
-
- Jacques
Brel, années 70
-
- 1
- Ne pleure pas, Jeannette,
- Tra la la la la la la la la la la,
- Ne pleure pas, Jeannette,
- Nous te marierons. (bis)
- 2
- Avec le fils d'un prince
- Tra la la la la la la la la la la,
- Avec le fils d'un prince
- Ou le fils d'un baron. (bis)
- 3
- Je ne veux pas d'un prince,
- Tra la la la la la la la la la la,
- Je ne veux pas d'un prince,
- Encor' moins d'un baron. (bis)
- 4
- Je veux mon ami Pierre,
- Tra la la la la la la la la la la,
- Je veux mon ami Pierre,
- Celui qu'est en prison. (bis)
- 5
- Tu n'auras pas ton Pierre,
- Tra la la la la la la la la la la,
- Tu n'auras pas ton Pierre,
- Nous le pendouillerons. (bis)
- 6
- Si vous pendouillez Pierre,
- Tra la la la la la la la la la la,
- Si vous pendouillez Pierre,
- Pendouillez moi avec. (bis)
- 7
- Et l'on pendouilla Pierre
- Tra la la la la la la la la la la,
- Et l'on pendouilla Pierre
- Et sa Jeannette avec. (bis)
- NE RETIENS PAS TES
LARMES
Une histoire qui tombe à l'eau
Quelques notes sur ton piano
C'est fini
C'est toute une vie
Qui s'assombrit
Je l'ai vu dans ton regard
J'ai senti ton désespoir
A quoi bon
Faire semblant
D'y croire
Ne retiens pas tes larmes
Laisse aller ton chagrin
C'est une page qui se tourne
Et tu n'y peux rien
Ne retiens pas tes larmes
Pleurer ça fait du bien
Si tu as de la peine
Souviens-toi que je t'aime
Je ne serai jamais loin
Tu t'accroches à ton passé
Comme si tout s'était figé
Aujourd'hui
Il faut céder, abandonner
La douleur qui s'installe
Cette absence qui fait si mal
N'aie pas peur
Écoute
Ton coeur
- NOÊL
ENSEMBLE
Noël ensemble
Passer Noël ensemble
Noël ensemble
Passer Noël ensemble
Noël ensemble
Oublier les frontières
Dépasser nos querelles
Ce soir nous rassemble
Refuser d'être seul
Revenir à l'enfance
Et pouvoir rêver
D'un sapin qui touche le ciel
De former une guirlande
Et quand tout n'est qu'étincelle
Qu'une étoile nous attende
Noël
Ensemble
Passer Noël ensemble
Noël, Noël
Ensemble
Hummm
Passer Noël ensemble
Hoou
Noël ensemble
Hoou
Noël ensemble
À la lumière du jour
Et contre le silence
Qui nous entoure
Laisser faire la magie
Des flocons de lumière
Et les regards remplis de soleil
Quand les nuits se ressemblent
D'un mot une prière
Faire que nos mains se tendent
Noël
Ensemble
Passer Noël ensemble
Noël {Chœurs} Noël
Ooh ooh
Ensemble
Passer Noël ensemble
Noël ensemble
{Chœurs} Noël
{Chœurs} Noël ensemble
Et se promettre un rendez-vous
Chaque année en décembre
On sait pourquoi on court
Quand on cherche l'amour
Quand on cherche l'amour
Noël, Noël
Ensemble
Passer Noël ensemble
Noël ensemble
Noël
Ensemble
Noël ensemble {Chœurs}
Passer Noël ensemble
Noël Ensemble {Chœurs}
Noël
Noël {Chœurs}
Ensemble
Passer Noël ensemble
Noël ensemble
{Chœurs}
Noël ... Noël ...
{Chœurs} ... ensemble
Passer Noël ensemble
{Chœurs}
Noël ensemble
Noël ensemble {parlé}
Noël ensemble {parlé}
- Non, rien de rien... non, je ne regrette rien...
- Ni le bien qu'on m'as fait, ni le mal,
- tout ça m'est bien égal
- 1.
- Avec mes souvenirs, j ai allumé le feu
- Mes chagrins, mes plaisirs
- je n'ai plus besoin d'eux !
-
- Non, rien de rien... non, je ne regrette rien...
- Ni le bien qu'on m'as fait, ni le mal,
- tout ça m'est bien égal
- 2.
- Balayés, les amours, et tous les
trémolos
- Balayés pour toujours, je repars à
zéro...
-
- Non, rien de rien... non, je ne regrette rien...
- Ni le bien qu'on m'as fait, ni le mal,
- tout ça m'est bien égal
-
- Car ma vie, car mes joies
- Aujourd'hui, ça commence avec toi !
-
- Edith Piaf,
années 50/60
- NOUS N'IRONS PLUS AU
BOIS
Refrain
Entrez dans la danse
Voyez comme on danse
Sautez, dansez
Embrassez qui vous voudrez !
Nous n'irons plus au bois
Les lauriers sont coupés
La belle que voilà,
La lais’rons-nous danser ?
La belle que voilà,
La lais’rons-nous danser ?
Mais les lauriers du bois
Les lais’rons-nous faner ?
Mais les lauriers du bois
Les lais’rons-nous faner ?
Non chacune à son tour
Ira les ramasser.
Non chacune à son tour
Ira les ramasser.
Si la cigale y dort,
Ne faut pas la blesser.
Si la cigale y dort,
ne faut pas la blesser.
Le chant du rossignol
La viendra réveiller.
Le chant du rossignol
La viendra réveiller.
Et aussi la fauvette
Avec son doux gosier.
Et aussi la fauvette
Avec son doux gosier,
Et Jeanne la bergère
Avec son blanc panier.
Et jeanne la bergère
Avec son blanc panier,
Allant cueillir la fraise
Et la fleur d'églantier.
Allant cueillir la fraise
Et la fleur d'églantier.
Cigale, ma cigale,
Allons il faut chanter !
Cigale, ma cigale,
Allons il faut chanter !
Car les lauriers du bois
Ont déjà repoussés !
- Quand le soleil descend à l'horizon
- À Saïgon
- Les élégantes s'apprêt'nt
et s'en vont
- De leurs maisons
- À petits pas, à petits cris,
- Au milieu des jardins fleuris,
- Où volent les oiseaux jolis
- Du paradis.
- Tendrement enlacés,
- Se grisant de baisers,
- Les amants, deux par deux,
- Cherchent les coins ombreux.
-
- Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour !
- Nuit d'ivresse, de tendresses,
- Où l'on croit rêver jusqu'à
la fin du jour
- Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour !
- 2
- Sur la rivière entendez-vous ces chants
- Doux et charmants ?
- Bateaux de fleurs ou les coupl's en dansant
- Font des serments !
- Pays de rêve où l'étranger,
- Cherchant l'oubli de son passé,
- Dans un sourire a retrouvé
- La joie d'aimer...
- Éperdu le danseur
- Croit au songe menteur ;
- Pour un soir de bonheur
- On y laisse son coeur...
-
- Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour !
- Nuit d'ivresse, de tendresses,
- Où l'on croit rêver jusqu'à
la fin du jour
- Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour !
- 3
- Je veux l'oubli...
- Puisque de toi mon amour infini
- Reste incompris...
- L'opium endort les malheureux
- Et les emporte jusqu'aux cieux
- Dans un nuage merveilleux
- De fumée bleue...
- Dans le soir qui s'enfuit,
- Loin des chants, loin du bruit,
- Sur la natte, endormi
- Le beau rêve à repris...
- Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour !
- Nuit d'ivresse, de tendresses,
- Où l'on croit rêver jusqu'à
la fin du jour
- Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour !
O
- De toutes les fleurs
- Aux riches couleurs
- C'est bien elle la plus jolie.
- Oui, Rose-Marie semble à nos yeux
- Une rose au parfum merveilleux.
- Et par ce charme adorable, exquis,
- Chacun aussitôt se sent conquis.
-
- O ma Rose-Marie,
- Les fleurs de la prairie
- Se penchent devant toi lorsque tu passes.
- Comme pour s'incliner devant ta grâce.
- L'oiseau qui se balance
- Vient pour toi chanter ta romance
- Et si le bois prend un air de féerie
- C'est pour toi Rose-Marie !
- 2
- Oui, par sa douceur,
- Elle a pris mon coeur.
- L'amour se tient dans son sillage,
- Et sa douce image que je revois
- Paraît à chaque instant devant moi.
- Le lac bleu se reflète en ses yeux,
- Le soleil se plaît dans ses cheveux.
-
- O ma Rose-Marie,
- Les fleurs de la prairie
- Se penchent devant toi lorsque tu passes.
- Comme pour s'incliner devant ta grâce.
- L'oiseau qui se balance
- Vient pour toi chanter ta romance
- Et si le bois prend un air de féerie
- C'est pour toi Rose-Marie !
- ON N'A PAS
TOUS LES JOURS VINGT
ANS
- L'atelier de couture est en fête,
- On oublie l'ouvrage un instant,
- Car c'est aujourd'hui qu'Marinette
- Viens juste d'avoir ses vingt ans.
- Trottins, petites mains et premières
- Ont toutes apporté des gâteaux
- Et Marinette offrant le porto
- Dit, joyeuse, en levant son verre :
-
- On n'a pas tous les jours vingt ans
- Ça nous arrive une fois seulement
- Ce jour-là passe, hélas, trop vite
- C'est pourquoi faut qu'on en profite !
- Si l'patron nous fait les gros yeux
- On dira : faut bien rire un peu !
- Tant pis si vous n'êtes pas content,
- On n'a pas tous les jours vingt ans !
- 2
- L'patron donn' congé à ses p'tites,
- Et comme le printemps leur sourit,
- À la campagne elles vont tout de suite
- Cherchez un beau p'tit coin fleuri.
- Dans une auberge en pleine verdure,
- Elles déjeunent sur le bord de l'eau
- Puis valsant au son d'un phono
- En chantant pour marquer la mesure :
-
- On n'a pas tous les jours vingt ans
- Ça nous arrive une fois seulement
- C'est le jour le plus beau d'la vie
- Alors on peut fair' des folies
- L'occasion, il faut la saisir
- Payons-nous un peu de plaisir
- Nous n'en f'rons pas toujours autant
- On a pas tous les jours vingt ans !
- 3
- Tous les amoureux d'ses demoiselles,
- Sont venus le soir, à leur tour,
- Et l'on entend sous les tonnelles
- Chanter quelques duos d'amour.
- Passant par la, prêtant l'oreille,
- Un bon vieux s'arrête en chemin
- À sa femme, en prenant sa main,
- Il dit « Souviens-toi ma bonne vieille
!»
- On n'a pas tous les jours vingt ans
- Ça nous arrive une fois seulement
- Et quand vient l'heure de la vieillesse
- On apprécie mieux la jeunesse
- De ce beau temps si vit' passé
- On n'en profite jamais assez
- Et, plus tard, on dit tristement,
- On n'a pas tous les jours vingt ans
-
- OUVREZ LA
CAGE AUX OISEAUX
- Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux
- Regardez-les s'envoler, c'est beau.
- Les enfants si vous voyez
- des p'tits oiseaux prisonniers
- Ouvrez-leur la porte vers la liberté.
- 1
- Un p'tit dé à coudre
- et trois goutt's d'eau dedans
- Au d'ssus du perchoir
- un os de seiche tout blanc
- Et un p'tit piaf triste de vivre en prison
- Ça met du soleil dans la maison.
- C'est c'que vous diront
- quelques rentiers vic'lards
- Des vieux schnocks
- qui n'ont qu' des trous d'air dans l'cigare
- Un'fois dans vot' vie
- vous qu'êt's pas comme eux
- Faites un truc qui vous rendra heureux...
- 2.
- Si vot' concierg' fait cui cui sur son balcon,
- Avec ses perruches importées du Japon,
- Ses canaris jaunes et ses bengalis
- À vot' tour fait' leur guili guili
- Sournois'ment exclamez-vous
- « Dieu quel plumage
- Ma chèr' madame
- on vous d'mande au troisième
ètageÉ
- Et dès qu'la bignole
- aura l'dos tourné
- Mêm' si on doit pas vous l'pardonner...
-
- Pierre
Perret, années 60/70
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