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 M

Quand tout renaît à l'espérance
Et que l'hiver fuit loin de nous
Sous le beau ciel de notre France,
Quand le soleil revient plus doux,
Quand la nature est reverdie,
Que l'hirondelle est de retour,
J'aime à revoir ma Normandie :
C'est le pays qui m'a donné le jour.
2
J'ai vu le ciel de l'Helvétie
Et ses chalets et ses glaciers;
J'ai vu le ciel de l'Italie
Et Venise et ses gondoliers.
En saluant chaque patrie
Je me disais : aucun séjour
N'est plus beau que ma Normandie :
C'est le pays qui m'a donné le jour.
3
Il est un âge dans la vie
Ou chaque rêve doit finir,
Un âge ou l'âme recueillie
A besoin de se souvenir.
Et quand ma Muse, refroidie
Aura fini ses chants d'amour,
J'irai revoir ma Normandie :
C'est le pays qui m'a donné le jour.
Il fait bon chez vous, maître Pierre,
Il fait bon dans votre moulin.
Le froment vol'dans la lumière,
Et partout ça sent bon le grain.
J'avais douze ans et j'étais haut comme trois pommes.
Qu'en me voyant vous me disiez d'un ton bonhomme
"Voyez-moi ce sacré p'tit drôle,
Le métier lui semble à son goût,
Prends ce sac, mets-le sur l'épaule".
Maître Pierre, il fait bon chez vous.
Hardi ! hardi petit gars !
Bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres,
Hardi ! tant qu'il à deux bras,
Un bon meunier ne s'arrête pas
2
Il fait bon chez vous Maître Pierre,
Je m'souviens de mes dix-huit ans,
Votre fille était écolière
Et déjà moi je l'aimais un peu
Et quand plus tard je l'épousais devenue grande
Tout le village est venue danser dans la grange
Et toujours, de ses grandes ailes
Le moulin continue tout doux
Le tic-tac de son coeur fidèle
Maître Pierre, il fait bon chez vous
Hardi ! hardi petit gars !
Bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres,
Hardi ! tant qu'il à deux bras,
Un bon meunier ne s'arrête pas
3
Il fait bon chez vous, maître Pierre,
À trent'ans, j'aimais mon métier,
J'adorais ma jolie meunière,
C'est alors que vous nous quittiez.
Mais quand du ciel vous regardez par la campagne.
Tous ces moulins tournant du Nord à la Bretagne.
Vous pensez avec un sourire,
Qu'on est là pour en mettre un coup,
Et qu'on a bien raison de dire :
Maître Pierre, il fait bon chez vous
Hardi ! hardi petit gars !
Bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres,
Hardi ! tant qu'il à deux bras,
Un bon meunier ne s'arrête pas
 
Georges Guetary, année 60
Refrain:
Qu'il soit un démon qu'il soit noir ou blanc
Il a le coeur pur, il est toute innocence.
Qu'il soit né d'amour ou par accident,
Malheur à celui qui blesse un enfant.
1.
Il n'a pas de père et il n'a pas de mère
C'est le plus frondeur de tout l'orphelinat,
On cite en exemple son sale caractère,
Et on le punit car on ne l'aime pas.
2.
Il vole au marché un gâteau, une orange
Et on le poursuit, il faut le rattraper;
On donne l'alerte, on arrête un ange
Et pour se défendre, il se met à pleurer.
3.
Il est émigré d'un pays de misère,
Et dans une école il apprend à parler.
Son accent fait rire, il ne peut rien faire,
Quand on lui reproche d'être un étranger.
 
Henrico Macias, années 80
Créée par Amel Bent - 2005
Mes jeunes années
Courent dans la montagne,
Courent dans les sentiers
Pleins d'oiseaux et de fleurs.
Et les Pyrénées
Chantent au vent d'Espagne,
Chantent la mélodie
Qui berça mon coeur.
Chantent les souvenirs
De ma tendre enfance
Chantent tous les beaux jours
À jamais enfuis.
Et comme les bergers
Des montagnes de France
Chantent la nostalgie
De mon beau pays.
 
Loin d'elle, loin des ruisseaux,
Loin des sources vagabondes,
Loin des fraîches chansons des eaux,
Loin des cascades qui grondent
Je songe, et c'est là ma chanson
Au temps béni des premières saisons.
 
Mes jeunes années
Courent dans la montagne,
Courent dans les sentiers
Pleins d'oiseaux et de fleurs.
Et les Pyrénées
Chantent au vent d'Espagne,
Chantent la mélodie
Qui berça mon coeur.
Chantent les souvenirs
De ma tendre enfance
Chantent tous les beaux jours
À jamais enfuis.
Et comme les bergers
Des montagnes de France
Chantent la nostalgie
De mon beau pays.
 
Charles Trenet, années 50
L'hiver est là
Sur les toits du village
Le ciel est blanc
Et j'entends la chorale des enfants
Dans la vieille église
Sur un orgue aux couleurs du temps
 
Que la paix soit sur le monde
Pour les cent mille ans qui viennent
Donnez-nous mille colombes
À tous les soleils levants
Donnez-nous mille colombes
Et des millions d'hirondelles
Faites un jour que tous les hommes
Redeviennent des enfants
 
2
Demain, c'est nous
Et demain plus de guerre
Demain partout les canons
Dormiront sous les fleurs
Un monde joli
Est un monde où l'on vit sans peur
 
Que la paix soit sur le monde
Pour les cent mille ans qui viennent
Donnez-nous mille colombes
À tous les soleils levants
Donnez-nous mille colombes
Et des millions d'hirondelles
Faites un jour que tous les hommes
Redeviennent des enfants
Que la paix soit sur le monde
Pour les cent mille ans qui viennent
Donnez-nous mille colombes
À tous les soleils levants
 
Mireille Mathieu. La musique est un air d'opéra
Minuit, Chrétiens, c'est l'heure solennelle
Où l'homme Dieu descendit jusqu'à nous.
Pour effacer la tâche originelle
Et de son père arrêter le courroux.
Le monde entier tressaille d'espérance,
En cette nuit qui nous donne un sauveur
Peuple à genoux, attends ta délivrance
Noël, Noël, voivi le Rédempteur (bis)
2
Le Rédempteur a brisé toute entrave
La terre est libre et le ciel est ouvert
Il voit un frère où n'était qu'un esclave
L'amour unit ce qu'enchaînait le fer.
Le Roi des Rois naît dans une humble crêche
Puissants d'un jour, fier de votre grandeur
À votre orgueil c'est de là qu'un Dieu prêche
Courbez vos fronts devant le Rédempteur (bis)
1
Mon ami me délaisse
O gué vive la rose, (bis)
Je ne sais pas pourquoi,
Vive la rose et le lilas. (bis)
2
Il va t'en voir une autre
O gué vive la rose, (bis)
Qu'est plus riche que moi,
Vive la rose et le lilas. (bis)
3
On dit qu'elle est plus belle ...
O gué vive la rose, (bis)
Et ne le nierait pas
Vive la rose et le lilas. (bis)
4
On dit qu'elle est malade
O gué vive la rose, (bis)
Peut-être qu'elle en mourra
Vive la rose et le lilas. (bis)
5
Si elle meurt dimanche ...
O gué vive la rose, (bis)
Lundi on l'enterrera ...
6
Mardi reviendra me voir
O gué vive la rose, (bis)
Et je n'en voudrai pas
Vive la rose et le lilas. (bis)
Mon beau sapin, roi des forêts,
Que j'aime ta verdure !
Quand par l'hiver, bois et guérets
Sont dépouillés de leurs attraits,
Mon beau sapin , roi des forêts,
Tu gardes ta parure.
2
Toi que Noël planta chez nous
Au saint anniversaire,
Joli sapin, comme ils sont doux
Et tes bonbons et tes joujoux,
Toi que Noël planta chez nous
Par les mains de ma mère.
3
Mon beau sapin, tes verts sommets
Et leur fidèle ombrage
De la foi qui ne ment jamais,
De la constance et de la paix.
Mon beau sapin, tes verts sommets
M'offrent la douce image.
Tu me fais tourner le tête
Mon manège à moi, c'est toi
Je suis toujours à la fête
Quand tu me tiens dans tes bras
Je ferais le tour du monde
Ça ne tournerait pas plus que ça
La terre n'est pas assez ronde
Pour m'étourdir autant que toi...
 
Ah! Ce qu'on est bien tous les deux
Quand on est ensemble nous deux
Quelle vie on a tous les deux
Quand on s'aime comme nous deux
On pourrait changer de planète
Tant que j'ai mon coeur près du tien
J'entends les flons-flons de la fête
Et la terre n'y est pour rien
 
Ah oui! Parlons-en de la terre
Pour qui elle se prend la terre?
Ma parole, y'a qu'elle sur terre!!
Y'a qu'elle pour faire tant de mystères!
Mais pour nous y'a pas d'problèmes
Car c'est pour la vie qu'on s'aime
Et si y'avait pas de vie, même,
Nous on s'aimerait quand même
Car...
 
Tu me fais tourner la tête
Mon manège à moi, c'est toi
Je suis toujours à la fête
Quand tu me tiens dans tes bras
Je ferais le tour du monde
Ça ne tournerait pas plus que ça
La terre n'est pas assez ronde... 
Mon manège à moi, c'est toi! 
Montagnes Pyrénées, vous êtes mes amours.
Campagnes fortunées, vous me plairez toujours.
Rien n'est plus beau que ma patrie,
Rien n'est si doux que mon amie.
O montagnards (bis) Chantez en coeur (bis)
De mon pays (bis) la paix et le bonheur.
 
Refrain :
Tra la la la la la , tra la la la la la !
Tra la la la la la , tra la la la la la !
Halte-là (ter)
Les montagnards (bis)
Halte-là (ter)
Les montagnards sont là,
Les montagnards (bis),
Les montagnards sont là.
2
Laisse-les tes montagnes, disait un étranger,
Suis-moi dans la campagne et ne sois plus berger.
Non, non ! jamais cette folie,
Je suis heureux dans cette vie;
J'ai ma ceinture (bis) et mon béret (bis),
Mes chants joyeux (bis), ma mie, ma liberté.
3
Sur la cime argentée de ses pics orgueilleux
La nature domptée favorise nos jeux.
Vers les glaciers, d'un plomb rapide,
J'atteints souvent l'ours intrépide
Et sur les monts (bis) plus d'une fois (bis)
J'ai devancé (bis) la course du chamois.
4
Déjà, dans la vallée tout est silencieux,
La montagne voilée se dérobe à nos jeux.
On n'entend plus dans la nuit sombre
Que le torrent mugir dans l'ombre.
O montagnards (bis)
Chantez plus bas (bis)
Thérèse dort (bis) ne la réveillons pas.
Renaud
N
Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
À savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
À coups de pourquoi
Le coeur du bonheur
Ne me quitte pas (4 fois)
2
Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps
D'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi
Où l'amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas (4 fois)
3
Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs coeurs s'embraser
Je te raconterai
L'histoire de ce roi
Mort de n'avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas (4 fois)
4
On a vu souvent
Rejaillir le feu /D'un ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux/Il est paraît-il
Des terres brûlées/Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril/Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie/Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas Ne me quitte pas (4 fois)
5
Ne me quitte pas /Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler /Je me cacherai la
À te regarder / Danser et sourire
Et à t'écouter /Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir /L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main / L'ombre de ton chien
Ne me quitte pas (4 fois)
 
Jacques Brel, années 70
 
1
Ne pleure pas, Jeannette,
Tra la la la la la la la la la la,
Ne pleure pas, Jeannette,
Nous te marierons. (bis)
2
Avec le fils d'un prince
Tra la la la la la la la la la la,
Avec le fils d'un prince
Ou le fils d'un baron. (bis)
3
Je ne veux pas d'un prince,
Tra la la la la la la la la la la,
Je ne veux pas d'un prince,
Encor' moins d'un baron. (bis)
4
Je veux mon ami Pierre,
Tra la la la la la la la la la la,
Je veux mon ami Pierre,
Celui qu'est en prison. (bis)
5
Tu n'auras pas ton Pierre,
Tra la la la la la la la la la la,
Tu n'auras pas ton Pierre,
Nous le pendouillerons. (bis)
6
Si vous pendouillez Pierre,
Tra la la la la la la la la la la,
Si vous pendouillez Pierre,
Pendouillez moi avec. (bis)
7
Et l'on pendouilla Pierre
Tra la la la la la la la la la la,
Et l'on pendouilla Pierre
Et sa Jeannette avec. (bis)
Non, rien de rien... non, je ne regrette rien...
Ni le bien qu'on m'as fait, ni le mal,
tout ça m'est bien égal
1.
Avec mes souvenirs, j ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
je n'ai plus besoin d'eux !
 
Non, rien de rien... non, je ne regrette rien...
Ni le bien qu'on m'as fait, ni le mal,
tout ça m'est bien égal
2.
Balayés, les amours, et tous les trémolos
Balayés pour toujours, je repars à zéro...
 
Non, rien de rien... non, je ne regrette rien...
Ni le bien qu'on m'as fait, ni le mal,
tout ça m'est bien égal
 
Car ma vie, car mes joies
Aujourd'hui, ça commence avec toi !
 
Edith Piaf, années 50/60
Quand le soleil descend à l'horizon
À Saïgon
Les élégantes s'apprêt'nt et s'en vont
De leurs maisons
À petits pas, à petits cris,
Au milieu des jardins fleuris,
Où volent les oiseaux jolis
Du paradis.
Tendrement enlacés,
Se grisant de baisers,
Les amants, deux par deux,
Cherchent les coins ombreux.
 
Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour !
Nuit d'ivresse, de tendresses,
Où l'on croit rêver jusqu'à la fin du jour
Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour !
2
Sur la rivière entendez-vous ces chants
Doux et charmants ?
Bateaux de fleurs ou les coupl's en dansant
Font des serments !
Pays de rêve où l'étranger,
Cherchant l'oubli de son passé,
Dans un sourire a retrouvé
La joie d'aimer...
Éperdu le danseur
Croit au songe menteur ;
Pour un soir de bonheur
On y laisse son coeur...
 
Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour !
Nuit d'ivresse, de tendresses,
Où l'on croit rêver jusqu'à la fin du jour
Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour !
3
Je veux l'oubli...
Puisque de toi mon amour infini
Reste incompris...
L'opium endort les malheureux
Et les emporte jusqu'aux cieux
Dans un nuage merveilleux
De fumée bleue...
Dans le soir qui s'enfuit,
Loin des chants, loin du bruit,
Sur la natte, endormi
Le beau rêve à repris...
Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour !
Nuit d'ivresse, de tendresses,
Où l'on croit rêver jusqu'à la fin du jour
Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour !
O
De toutes les fleurs
Aux riches couleurs
C'est bien elle la plus jolie.
Oui, Rose-Marie semble à nos yeux
Une rose au parfum merveilleux.
Et par ce charme adorable, exquis,
Chacun aussitôt se sent conquis.
 
O ma Rose-Marie,
Les fleurs de la prairie
Se penchent devant toi lorsque tu passes.
Comme pour s'incliner devant ta grâce.
L'oiseau qui se balance
Vient pour toi chanter ta romance
Et si le bois prend un air de féerie
C'est pour toi Rose-Marie !
2
Oui, par sa douceur,
Elle a pris mon coeur.
L'amour se tient dans son sillage,
Et sa douce image que je revois
Paraît à chaque instant devant moi.
Le lac bleu se reflète en ses yeux,
Le soleil se plaît dans ses cheveux.
 
O ma Rose-Marie,
Les fleurs de la prairie
Se penchent devant toi lorsque tu passes.
Comme pour s'incliner devant ta grâce.
L'oiseau qui se balance
Vient pour toi chanter ta romance
Et si le bois prend un air de féerie
C'est pour toi Rose-Marie !
L'atelier de couture est en fête,
On oublie l'ouvrage un instant,
Car c'est aujourd'hui qu'Marinette
Viens juste d'avoir ses vingt ans.
Trottins, petites mains et premières
Ont toutes apporté des gâteaux
Et Marinette offrant le porto
Dit, joyeuse, en levant son verre :
 
On n'a pas tous les jours vingt ans
Ça nous arrive une fois seulement
Ce jour-là passe, hélas, trop vite
C'est pourquoi faut qu'on en profite !
Si l'patron nous fait les gros yeux
On dira : faut bien rire un peu !
Tant pis si vous n'êtes pas content,
On n'a pas tous les jours vingt ans !
2
L'patron donn' congé à ses p'tites,
Et comme le printemps leur sourit,
À la campagne elles vont tout de suite
Cherchez un beau p'tit coin fleuri.
Dans une auberge en pleine verdure,
Elles déjeunent sur le bord de l'eau
Puis valsant au son d'un phono
En chantant pour marquer la mesure :
 
On n'a pas tous les jours vingt ans
Ça nous arrive une fois seulement
C'est le jour le plus beau d'la vie
Alors on peut fair' des folies
L'occasion, il faut la saisir
Payons-nous un peu de plaisir
Nous n'en f'rons pas toujours autant
On a pas tous les jours vingt ans !
3
Tous les amoureux d'ses demoiselles,
Sont venus le soir, à leur tour,
Et l'on entend sous les tonnelles
Chanter quelques duos d'amour.
Passant par la, prêtant l'oreille,
Un bon vieux s'arrête en chemin
À sa femme, en prenant sa main,
Il dit « Souviens-toi ma bonne vieille !»
On n'a pas tous les jours vingt ans
Ça nous arrive une fois seulement
Et quand vient l'heure de la vieillesse
On apprécie mieux la jeunesse
De ce beau temps si vit' passé
On n'en profite jamais assez
Et, plus tard, on dit tristement,
On n'a pas tous les jours vingt ans
 
Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux
Regardez-les s'envoler, c'est beau.
Les enfants si vous voyez
des p'tits oiseaux prisonniers
Ouvrez-leur la porte vers la liberté.
1
Un p'tit dé à coudre
et trois goutt's d'eau dedans
Au d'ssus du perchoir
un os de seiche tout blanc
Et un p'tit piaf triste de vivre en prison
Ça met du soleil dans la maison.
C'est c'que vous diront
quelques rentiers vic'lards
Des vieux schnocks
qui n'ont qu' des trous d'air dans l'cigare
Un'fois dans vot' vie
vous qu'êt's pas comme eux
Faites un truc qui vous rendra heureux...
2.
Si vot' concierg' fait cui cui sur son balcon,
Avec ses perruches importées du Japon,
Ses canaris jaunes et ses bengalis
À vot' tour fait' leur guili guili
Sournois'ment exclamez-vous
« Dieu quel plumage
Ma chèr' madame
on vous d'mande au troisième ètageÉ
Et dès qu'la bignole
aura l'dos tourné
Mêm' si on doit pas vous l'pardonner...
 
Pierre Perret, années 60/70
 
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