Retour
à la liste
L'
- L'ÂGE D'OR
Nous aurons du pain,
Doré comme les filles
Sous les soleils d'or.
Nous aurons du vin,
De celui qui pétille
Même quand il dort.
Nous aurons du sang
Dedans nos veines blanches
Et, le plus souvent,
Lundi sera dimanche.
Mais notre âge alors
Sera l'ÂGE D'OR.
Nous aurons des lits
Creusés comme des filles
Dans le sable fin.
Nous aurons des fruits,
Les mêmes qu'on grappille
Dans le champ voisin.
Nous aurons, bien sûr,
Dedans nos maisons blêmes,
Tous les becs d'azur
Qui là-haut se promènent.
Mais notre âge alors,
Sera l'ÂGE D'OR.
Nous aurons la mer
A deux pas de l'étoile.
Les jours de grand vent,
Nous aurons l'hiver
Avec une cigale
Dans ses cheveux blancs.
Nous aurons l'amour
Dedans tous nos problèmes
Et tous les discours
Finiront par "je t'aime"
Vienne, vienne alors,
Vienne l'ÂGE D'OR.
Léo
Ferré
- À l'horizon se lève et luit l'aube
vermeille,
- Marins perdus en mer ;
- Voici l'heure où, là-bas, le vieux
clocher s'éveille
- Et chante au matin clair.
- Entendez-vous, dans la brise qui jase,
- Tinter l'écho des cloches du pays ;
- Les flots joyeux que la lumière embrase
- Ondulent, plus blonds, que les blonds épis
-
- Au loin c'est l'Angélus, c'est
l'Angélus qui sonne.
- À genoux donc sous le ciel bleu
- À genoux donc et, priez Dieu,
- Laboureur de la mer, dés que le jour rayonne
- C'est l'Angélus, c'est l'Angélus,
c'est l'Angélus !É
- 2
- Sur nos mâts triomphants, le soleil plane et
brille,
- Marins perdus en mer,
- Voici l'heure ou, là-bas, s'incline la faucille
- Fauchant les blés plus clairs.
- Entendez-vous, dans la brise lointaine,
- dans l'air poudreux, ou flamboient des rayons,
- Vibrer l'appel d'une cloche lointaine
- Comme pour bénir nos chers pavillons.
-
- Au loin c'est l'Angélus, c'est
l'Angélus qui sonne.
- À enoux donc sous le ciel bleu
- À genoux donc et, priez Dieu,
- Laboureur de la mer, dés que midi rayonne
- C'est l'Angélus, c'est l'Angélus,
c'est l'Angélus !É
- 3
- Les feux mourants du jour ont empourpré nos
voiles,
- Marins perdus en mer,
- Voici l'heure ou, là-bas, s'allument les
étoiles
- Brodant l'azur moins clair.
- Entendez-vous dans la brise qui rêve,
- Des sons divins qui semblent s'approcher.
- Le paysan dont le labeur s'achève
- Écoute, pensif, la voix du vieux clocher.
-
- Au loin c'est l'Angélus, c'est
l'Angélus qui sonne.
- À genoux donc sous le ciel bleu
- À genoux donc et, priez Dieu,
- Laboureur de la mer, dés que le soir rayonne
- C'est l'Angélus, c'est l'Angélus,
c'est l'Angélus !É
-
- Sur la route
- Parapapapam
- Petit tambour s'en va
- Parapapapam
- Il s'ent son coeur qui bat
- Parapapapam
- Au rythme de ses pas
- Parapapapam, Rapapapam, Rapapapam
-
- 2
- O petit enfant
- Parapapapam
- Ou vas-tu ?
- Parapapapam, Rapapapam
- Hier mon père
- Parapapapam
- À suivi le tambour
- Parapapapam
- Le tambour des soldats
- Parapapapam,
- Alors je vais au ciel
- Parapapapam, Rapapapam, Rapapapam
-
- Là, je veux donner pour son retour,
- Mon tambour
- Parapapapam, Rapapapam
- Tous les anges
- Parapapapam
- Ont pris leur beau tambour
- Parapapapam
- Et ont dit à l'enfant
- Parapapapam
- Ton père est de retour
- Parapapapam, Rapapampam Rapapampam
- Si l'enfant s'éveille
- Parapapapam
- sur son tambour
- Nana Mouskouri, années 70/80
- L'EAU VIVE
Ma petite est comme l'eau,
Elle est comme l'eau vive,
Elle court comme un ruisseau
Que les enfants poursuivent.
Courez, courez, vite si vous le pouvez;
Jamais, jamais, vous ne la rattraperez.
Lorsque chantent les pipeaux,
Lorsque danse l'eau vive,
Elle mène les troupeaux
Au pays des olives.
Venez, venez, mes chevreaux, mes agnelets,
Dans le laurier, le thym et le serpolet.
2
Un jour que, sous les roseaux,
Sommeillait mon eau vive,
Vinrent les gars du hameau
Pour l'amener captive.
Fermez, fermez, votre cage à double clé,
Entre vos doigts l'eau vive s'est envolée.
Comme les petits bateaux,
Emportés par l'eau vive,
Dans ses yeux les jouvenceaux
Voguent à la dérive.
Voguez, voguez, demain vous accosterez,
L'eau vive n'est pas encore à marier.
3
Pourtant un matin nouveau
À l'aube, mon eau vive
Viendra battre son trousseau
Aux cailloux de la rive.
Pleurez, pleurez, si je demeure esseulé,
Le ruisselet au large s'en est allé.
- L'ÉTOILE
DES TROUBADOURS
1°
Si tu pass' par la Corrèze
Prends le chemin du bonheur
Tu longeras les bruyères
Tu sentiras en ton coeur
Que la nature y est belle
Car ell' a donné le jour
À une étoile
célèbre
L’étoile du
troubadour
Refrain
Dans un petit coin de bruyère
Un' étoile est née pour toujours
C'est l'étoile des Monédières
C'est l'étoile des troubadours
Cett' étoil' brillera sur... terre
Tant qu'il y aura des jours
Un' étoil' dans la bruyère
C'est l'étoile des troubadours
2°
Combien de garçons et filles
Se sont aimés sous ses cieux
Chantant l'étoile qui brille
Quel beau serment d'amoureux
Et ses bruyères Corréziennes
En ont bercé des amants
Chansons nouvelles et anciennes
Reflet d'un beau firmament
Au Refrain
- A l'hôpital, c'est l'heur' de la visite
- Le médecin en chef passe devant les lits :
- L'numéro treiz', qu'est-c' qu'elle a cett'
petite ?
- C'est la blessée qu'on am'na cette nuit.
- N'ayez pas peur, faut que j' soud' vos blessures.
- Deux coups d' couteau... près du cceur... y a
plus d'sang
- Non, pas perdue... à votre âge on est
dure,
- Seul'ment tout d'mêm' faut prév'nir
vos parents !
- Mais la mourante alors a répondu :
- Je suis tout' seul' depuis qu' maman n'est plus...
-
- On m'appell' hirondell' du faubourg !
- Je ne suis qu'un' pauvre fill' d'amour,
- Née un jour d' la saison printanière
- d'une petite ouvrière
- Comm' les autr's j'aurais p't'êtr' bien
tourné,
- Si mon père au lieu d' m'abandonner
- Avait su protéger de son aile, l'hirondelle !
- 2.
- L'docteur reprit : Vous portez une médaille
- C'est un cadeau, sans dout' de votre amant
- Non, c'est l'souv'nir de l'homm', du rien qui vaille
- De l'homm, sans coeur qui trompa ma maman !
- Laissez-moi lire : André,
Marie-Thérèse
- Mais j' la r'connais cett' médaille en argent,
- Et cette date : Avril quatre-vingt-treize !
- Laissez-moi seul, j' veux guérir cette enfant.
- Vous m'regardez tous avec de grands yeux
- C'est mon devoir d'soigner les malheureux.
-
- On l'appell' l'Hirondell' du faubourg
- Ce n'est qu'une pauvre fill' d'amour
- Née un jour d'la saison printanière
- d'un' petite ouvrière
- Comm' les autr's elle aurait bien tourné
- Si son père au lieu d' l'abandonner
- Avait su protéger de son aile, I'Hirondelle !
- 3
- L'numéro treiz'... toujours quarant' de
fièvre.
- Oui... Ça n' va pas comm' j' l'avais
espéré.
- Je vois la vie s'échapper de ses
lèvres,
- Et rien a fair'... rien... pour l'en empêcher !
- J' suis un savant, j'en ai guéri des femmes
- Mais c'est cell'la qu' j'aurais voulu sauver.
- La v'la qui pass... écout' retiens ton
âme
- Je suis ton pèr' ma fille bien-aimée.
- Je n' suis pas fou... Je suis un malheureux.
- Vous, mes élèv's,
écoutez... je le veux.
-
- On l'app'lait l'Hirondell' du faubourg
- C'était une pauvre fill' d'amour
- Née un jour d' la saison printaniere
- d'un' petite ouvrière
- Comm' les autr's elle aurait bien tourné
- Si lâchement au lieu d' l'abandonner,
- J'avais su protéger de mon aile, l'Hirondelle !
-
- L'IMPORTANT,
C'EST LA ROSE
- Toi qui marches dans le vent,
- Seul dans la trop grande ville,
- Avec le cafard tranquille
- Du passant,
- Toi qu'elle a laissé tomber
- Pour courir vers d'autres lunes,
- Pour courir d'autres fortunes,
- L'important...
-
- L'important, c'est la rose
- L'important, c'est la rose
- L'important, c'est la rose, crois-moi.
- 2
- Toi qui cherches quelqu'argent
- Pour te boucler la semaine,
- Dans la ville ou tu promènes
- Ton ballant.
- Cascadeur, soleil couchant,
- Tu passes devant les banques ;
- Si tu n'es qu'un saltimbanque,
- L'important...
-
- L'important, c'est la rose
- L'important, c'est la rose
- L'important, c'est la rose, crois-moi.
- 3
- Toi petit, que tes parents
- Ont laissé seul sur la terre,
- Petit oiseau sans lumière,
- Sans printemps.
- Dans ta veste de drap blanc
- Il fait froid comme en Bohème,
- T'as le coeur comme un Carême
- Et pourtant...
-
- L'important, c'est la rose
- L'important, c'est la rose
- L'important, c'est la rose, crois-moi.
-
- Gilbert
Bécaud, années 70
LA
- LA BAGUE
À JULES
Y'a quelqu'chos'qui tourne pas rond
Sur cett' boul'qu'on appell' : la Terre...
Et mêm' les gens qu'nous admirons
N'sont pas à l'abri d'la misère...
C'est ainsi qu'dans l'milieu, l'aut' jour,
A midi juste à la pendule,
Ce bruit affreux n'a fait qu'un tour :
On a fauché la bague à Jules !
1e REFRAIN
Jul's, c'est un caïd, un'terreur,
Mais un malin, presqu'un artiste...
Un gars qui n'fait jamais d'erreurs,
Un' min' d'or pour les journalistes...
Pour un'fois qu'il s'faisait masser
De l'orteil à la clavicule,
Complèt'ment nu, comm'vous pensez,
On a fauché la bague à Jules !
Un' petit'bagu'de rien du tout :
Deux cents gramm's d'or autour d'un dian
Des p'tits rubis un peu partout...
Seul'ment la bagu' lui v'nait d'Madame !
Ou plutôt, de son ton guindé,
Aux demoisell's qui déambulent,
Elle avait dit : c'est décidé,
On va offrir la bague à Jules.
2e REFRAIN
D'la s'couss' les pépées des carr'fours
Les cell's que la moral'tolère
Les bell's de nuit, les bell's de jour,
Les faux poids et les vraies douairières,
Tout's ont augmenté leurs tarifs
Afin d'arrondir leur pécule...
Y'a eu du marathon sportif
Pour alourdir la bague à Jules !
Hélas, depuis qu'on a fauché
L'ornement d'son au ricu lai re,
La clientèle peut s'approcher,
Fini, l'moindre effort pour lui plaire.
Et malheur au gars qui dirait
Comm' ça bêtement, sans
préambL
ii Pardon, mad'moisell', c'est-y vrai
Qu'on a fauché la bague à Jules ?
»
3e REFRAIN
Et Jul's lui mêm', c'est pire encor...
Il os' plus dir' bonjour aux potes
II sait pas quoi fair'de son corps...
Quand il est tout seul, il sanglote...
Tous les tantôts, dès qu'il est
l'vé,
D'un air penaud et ridicule,
II va voir aux objets trouvés
Si y'aurait pas la bague à Jules.
Tenez, l'aut'soir, n'en pouvant plus
Tremblant comme un qu'à la jaunir
Et cachant ses gros doigts poilus,
II est allé à la police..
Et là, au commissair'soufflé,
II a dit : « Tant pis, c'est régule,
Y'aura un sac pour le poulet
Qui ramèn'ra la bague à Jules
!...»
4e REFRAIN
Et pendant c'temps là, pas bien loin
L'imbécil'qu'a fauché la bague
Se consol'tout seul, dans son coin
De l'énormité de la blague...
Car sa loup' lui a révélé
La vérité sur le bidule...
Dans l'histoire tout l'monde est volé
Elle était fauss' la bague à Jules !
- LA BALLADE DES
GENS HEUREUX
- 1.
- Notre vieille terre est une étoile
- Où toi aussi tu brilles un peu.
- Je viens te chanter la ballade,
- La ballade des gens heureux (bis)
- 2.
- Tu n'as pas de titre ni de grade,
- Mais tu dis "Tu" quand tu parles à Dieu
- Je viens te chanter la ballade,
- La ballade des gens heureux (bis)
- 3.
- Journaliste, pour ta première page,
- Tu peux écrire tout ce que tu veux
- Je t'offre un titre formidable
- La ballade des gens heureux (bis)
- 4
- Toi qui as planté un arbre,
- Dans ton petit jardin de banlieue
- Je viens te chanter la ballade...
- 5.
- Il s'endort et tu le regardes,
- C'est un enfant, il te ressemble un peu
- On vient lui chanter la ballade...
- 6.
- Toi, la star du haut de ta vague,
- Descend vers nous, tu nous verras mieux,
- on vient te chanter la ballade...
- 7
- Roi de la blague et de la rigolade
- Rouleur, flambeur ou gentil petit vieux,
- on vient te chanter...
- 8
- Comme le choeur dans une cathédrale
- Comme un oiseau qui fait ce qu'il peut :
- Tu viens de chanter la ...
-
- Gérard
Lenorman, années 70/80
- LA
BELLE
DE CADIX
La Belle de Cadix a des yeux de velours
La Belle de Cadix vous invite à l'amour
Les caballeros sont là
Si, dans la posada
On apprend qu'elle danse !
Et pour ses jolis yeux noirs
Les hidalgos le soir
Viennent tenter la chance !
Mais malgré son sourire et son air engageant
La Belle de Cadix ne veut pas d'un amant !
Chi-ca ! Chi-ca ! Chic ! Ay ! Ay ! Ay !
Chi-ca ! Chi-ca ! Chic ! Ay ! Ay ! Ay !
Chi-ca ! Chi-ca ! Chic ! Ay ! Ay ! Ay !
Ne veut pas d'un amant !
La Belle de Cadix a des yeux langoureux
La Belle de Cadix a beaucoup d'amoureux
Juanito de Cristobal
Tuerait bien son rival
Un soir au clair de lune !
Et Pedro le matador
Pour l'aimer plus encor'
Donnerait sa fortune !
Mais malgré son sourire et son air engageant
La Belle de Cadix n'a jamais eu d'amant !
Chi-ca ! Chi-ca ! Chic ! Ay ! Ay ! Ay !
Chi-ca ! Chi-ca ! Chic ! Ay ! Ay ! Ay !
Chi-ca ! Chi-ca ! Chic ! Ay ! Ay ! Ay !
N'a jamais eu d'amant !
La Belle de Cadix est partie un beau jour
La Belle de Cadix est partie sans retour !
Elle a dansé une nuit
Dans le monde et le bruit
Toutes les seguidillas !
Et puis dans le clair matin
Elle a pris le chemin
Qui mène à Santa Filla !
La Belle de Cadix n'a jamais eu d'amant !
La Belle de Cadix est entrée au couvent
Mais malgré son sourire et son air engageant
La Belle de Cadix ne veut pas d'un amant !
Chi-ca ! Chi-ca ! Chic ! Ay ! Ay ! Ay !
Chi-ca ! Chi-ca ! Chic ! Ay ! Ay ! Ay !
Chi-ca ! Chi-ca ! Chic ! Ay ! Ay ! Ay !
Est entrée au couvent ! Ah !
- Créée
par Luis Mariano
Paroles:
Maurice Vandair. - Musique: Francis Lopez
1946
- LA BICHE
poème
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fendre les yeux :
Son petit faon délicieux
A disparu dans la nuit brune.
Pour raconter son infortune
À la forêt de ses aïeux,
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fendre les yeux.
Mais aucune réponse, aucune
À ses longs appels anxieux !
Et, le cou tendu vers les cieux,
Folle d'amour et de rancune
La biche brame au clair de lune.
Maurice Rollinat.
- Je suis un petit garçon
- De bonne figure
- Qui aime bien les bonbons
- Et les confitures.
- Si vous voulez m'en donner,
- Je saurai bien les manger.
-
- La bonne aventure ô gué,
- La bonne aventure.
- 2
- Lorsque les petits garçons
- Sont petits et sages,
- On leur donne des bonbons
- De belles images
- Mais quand ils se font gronder
- C'est le fouet qu'il faut donner.
-
- La triste aventure ô gué,
- La triste aventure.
- 3
- Je serai sage et bien bon,
- Pour plaire à ma mère.
- Je saurai bien ma leçon
- Pour plaire à mon père.
- Je veux bien les contenter
- Et s'ils veulent m'embrasser,
-
- La bonne aventure ô gué,
- La bonne aventure.
Pour faire une bonne
bouillabaisse
Il faut se lever de bon matin
Préparer le pastis et sans cesse
Raconter des blagues avec les mains
Les courageux prennent leur canne
Et vont eux mêmes la pêcher
Mais le poisson passe et ricane
Y a plus qu'à l'acheter au marché !
{Refrain:}
Ah ! que c'est bon la bouillabaisse
Ah ! mon dieu que c'est bon bon bon
Ah ! que c'est bon la bouillabaisse
Ah ! mon dieu que c'est bon.
chœurs :
Pour faire une bonne bouillabaisse
Il faut se lever de bon matin
Préparer le pastis et sans cesse
Raconter des blagues avec les mains.
Une langouste est nécessaire
De la baudroie et des favouilles
Douze rascasses un petit Saint Pierre
Huile safran ail et fenouil
{au Refrain}
On invite une belle petite
Marie-Louis ou bien Ninon
Ensemble on remue la marmite
En se bécotant tout le long
{au Refrain}
Il faut bien attiser la braise
Ninon le fit ingénument
C'est ainsi que les marseillaises
Eprouvent leur tempérament
{au Refrain}
On laisse un peu la bouillabaisse
Pour pétanquer au cabanon
On tire et on fait des prouesses
Quand on revient y a plus de bouillon !
Ah ! que c'est bon la bouillabaisse
Ah ! mon dieu que c'est bon bon bon
Ah ! que c'est bon la bouillabaisse
Ah ! mon dieu que c'est bon.
chœurs :
Ah ! que c'est bon la bouillabaisse
Ah ! mon dieu que c'est bon bon bon
Ah ! que c'est bon la bouillabaisse
Ah ! mon dieu que c'est bon.
- Refrain :
- Joyeux enfants de la Bourgogne,
- Je n'ai jamais eu de guignon,
- Quand je vois rougir ma trogne,
- Je suis fier d'être Bourguignon !
- Je suis fier, je suis fier,
- Je suis fier d'être Bourguignon,
- 1
- Au sein d'une vigne,
- J'ai reçu le jour,
- Ma mère était digne,
- De tout mon amour.
- Depuis ma naissance,
- Elle m'a nourri,
- Par reconnaissance,
- Mon coeur la chérit.
- 2
- Toujours la bouteille,
- A côté de moi,
- Buvant sous ma treille,
- Plus heureux qu'un roi.
- Jamais je n'embrouille,
- Car chaque matin,
- Je me débarbouille,
- Dans un verre de vin.
- 3
- Madère et Champagne,
- Approchez un peu.
- Et vous vins d'Espagne,
- Malgré tous vos feux;
- Amis de l'ivrogne,
- Réclamez vos droits,
- Devant la Bourgogne,
- Saluez tous trois !
- 4
- Puisque tout succombe,
- Un jour je mourrai.
- Jusque dans la tombe,
- Toujours je boirai.
- Je veux qu'dans ma bière,
- Où sera mon corps,
- On y mette un verre,
- Rempli jusqu'aux bords.
- Aujourd'hui j'ai plein de choses à faire
- Je dois mettre une bouteille à la mer
- Avec un petit mot dedans
- Un petit mot dedans
- Sur le mot je ferai un dessin
- Avec des petits coeurs à tous les coins
- Et mon nom marqué bien net
- Dessus l'étiquette
-
- Celui qui la trouve,
- Je l'invite à la maison
- Celle qui me trouve,
- Je lui garde mes bonbons
- 2
- Aujourd'hui j'ai plein de choses à faire
- Je dois mettre une bouteille à la mer
- Avec un joli bouchon
- Un Joli bouchon
- La bouteille, faut qu'elle soit fermée
- Le bouchon, il faut bien l'enfoncer
- Je le mettrai bien bien bien
- Pour qu'elle aille loin
-
- Celui qui la trouve,
- Je l'inviterai chez moi
- Celle qui me trouve,
- Elle aura mon chocolat
-
- Aujourd'hui j'ai plein de choses à faire
- Je dois mettre une bouteille à la mer
- Ça me prendra tout mon temps
- Mais c'est important
- J'attendrai qu' il fasse un petit peu nuit
- Au moment ou tous les chats sont gris
- Je la jetterai loin des rochers
- Pour pas la casser
-
- Celui qui me trouve
- sera mon meilleur ami
- Celle qui me trouve
- sera mon amie aussi
-
- Henri Dés,
années 80/90. Cet auteur de chansons pour enfants dans le
style comptine, deviendront demain fond commun culturel, car elles sont
rentrées dans les écoles.
- LA CENTENAIRE
Ca fait 100 longs hivers
Que j’use le même corps
J’ai eu 100 hier
Mais qu’est-ce qu’elle fait la mort ?
J’ai encore toute ma tête,
Elle est remplie de souvenirs
De gens que j’ai vu naître,
Puis que j’ai vu mourir !
J’ai tellement porté de deuils,
Que j’en ai les idées noires
Je suis là je me prépare,
Je choisis mon cercueil,
Mais le docteur me répète
Visite après visite
Que j’ai une santé parfaite,
Il est là qui me félicite !
J’ai vu la première guerre
Le premier téléphone,
Me voilà centenaire
Mais bon qu’est-ce que ça me donne ?
Les grands avions rugissent
Il y a une rayure au ciel
C’est comme si l’Eternel
M’avait rayé de sa liste
Ca fait 100 longs hivers
Que j’use le même corps
J’ai eu 100 ans hier
Mais qu’est-ce qu’elle fait la mort ?
Qu’est-ce que je n’ai pas fini
Qu’il faudrait que je finisse
Perdre mes derniers amis
Enterrer mes petits fils
J’ai eu 100 ans hier
Ma place n’est plus ici
Elle est au cimetière
Elle est au paradis
Si je méritais l’enfer
c’est réussi,
Je suis centenaire
je suis encore en vie
Moi je suis née aux chandelles
J’ai grandi au charbon
Bien sûr que je me rappelle
Du tout premier néon.
J’ai connu les chevaux
Et les planches à laver
Un fleuve tellement beau
Qu’on pouvait s’y baigner
Moi j’ai connu le soleil
Avant qu’il soit dangereux
Faut-il que je sois vieille
Venez me chercher Bon Dieu
J’ai eu 100 ans hier
C’est pas que je n’ai pas prié
Ca aurait tout l’air
Que Dieu m’aurait oubliée
Alors j’ai des gardiennes
Des nouveaux visages
Des amis de passage
Payées à la semaine
Elles parlent un langage
Qui ne sera jamais l’mien
Ca me fait du chagrin
D’avoir cinq fois leur âge
Et mille fois plus de fatigue
Immobile à ma fenêtre
Pendant qu’elles naviguent
Tranquilles sur internet
C’est vrai j’attends la mort
C’est pas que je sois morbide
C’est que j’ai cent ans dans l’corps
Et que je suis encore lucide
C’est que je suis et avide,
Mais s’il n’y a plus rien à mordre,
C’est que mon passé déborde
Et que mon avenir est vide
On montre à la télé des
fusées
Qui décollent
Est-ce qu’on va m’expliquer
Ce qui me retient au sol ?
Je suis d’une autre école
J’appartiens à l’histoire
J’ai eu mes années folles
J’ai eu mes heures de gloire.
J’ai eu un bon mari
Et quatre beaux enfants
Et tout le monde est parti
Dormir au firmament
Il n’y a que moi qui veille
Qui vis, qui vis encore
Je tombe de sommeil
Mais qu’est-ce qu’elle fait la mort ?
- Un jour, Lara, quand le vent a tourné,
- Un jour, Lara, ton amour t'a quitté
- Tes yeux, Lara, revoient toujours ce train,
- Ce dernier train partant vers le chagrin ;
- Le ciel était couvert de neige,
- Au loin déja, l'horizon brûlait.
- Cette chanson. que chantaient les soldats,
- C'était si bon serrés entre tes bras,
- Au bord des pleurs, tu souriais Lara
- Oubliant l'heure, la guerre, la peur, ie froid.
- Le ciel était couvert de neige
- Au loin déjà, le canon tonnait
- Un jour Lara, quand tournera le vent,
- Un jour, Lara, ce sera comme avant.
- Alors, cet air, comme un manège,
- Pour toi, sera, sa chanson, Lara !
- LA CHANSON DE
PRÉVERT
« Oh je voudrais tant que tu te souviennes
»
Cette chanson était la tienne, c'était
ta
préférée
Je crois qu'elle est de Prévert et Kosma
REFRAIN
Et chaque fois « Les feuilles mortes »
Te rappelle à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N'en finissent pas de mourir.
Avec d'autres bien sûr je m'abandonne
Mais leur chanson est monotone
Et peu à peu je m'indiffère
A cela il n'est rien à faire
2e REFRAIN
Car chaque fois « Les feuilles mortes »
Te rappelle à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N'en finissent pas de mourir.
Peut-on jamais savoir par où commence
Et quand finit l'indifférence
Passe l'automne vienne l'hiver
Et que la chanson de Prévert
3e REFRAIN
Cette chanson « Les feuilles mortes »
S'efface de mon souvenir
Et ce jour-là mes amours mortes
En auront fini de mourir
Paroles et Musique
de Serge Gainsbourg
- Refrain:
- Mignonne,
- Quand le soir descendra sur la terre
- Et que le rossignol
- Viendra chanter encore'
- Quand le vent
- Soufflera sur la verte bruyère
- Nous irons écouter
- La chanson des blés d'or. (bis)
- 1
- Mignonne quand la lune éclaire
- La plaine aux bruits mélodieux
- Lorsque l'étoile du mystère
- Revient sourire aux amoureux
- As-tu, parfois, sur la colline ,
- Parmi les souffles caressants
- Entendu la chanson divine
- Que chantent les blés frémissants.
- 2
- As-tu, parfois, sous la ramure
- A l'heure ou chantent les épis
- Ecouté le joyeux murmure
- Au bord des vallons assoupis
- Connais-tu cette voix profonde
- Qui revient au déclin du jour
- Chanter parmi la moisson blonde
- Des refrains palpitants d'amour.
- 3
- Mignonne, allons à la nuit close,
- Rêver aux chansons du printemps
- Pendant que les parfums de rose
- Viendront embaumer nos vingt ans
- Aimons sous les rameaux superbes
- Car la nature aura, toujours,
- Du soleil pour dorer les gerbes,
- Et des roses pour nos amours.
- LA
CHANSON DES
SABOTS
Combien te coûtèrent
Combien te coûtèrent
Combien tes beaux sabots tout neufs?
Combien te coûtèrent tes beaux sabots? (bis)
Cinq sous me coûtèrent
Cinq sous me coûtèrent
Cinq sous mes sabots tout neufs?
Cinq sous me coûtèrent mes beaux sabots? (bis)
En bois d'peuplier
Bien bordés de rouge
Brillaient mes beaux sabots tout neufs
En bois d'peuplier mes beaux sabots (Bis)
Cinq sous de clous
Cinq sous de clous
Pour mes beaux sabots tout neufs
Cinq sous de clous pour mes beaux sabots.
Cinq sous de brides
Cinq sous de brides
Pour mes beaux sabots tout neufs
Cinq sous de brides pour mes beaux sabots.
Cinq sous de vernis
Cinq sous de vernis
Pour mes beaux sabots tout neufs
Cinq sous de vernis pour mes beaux sabots.
- Un bon petit diable à la fleur de
l'âge,
- La jambe légère et l'oeil polisson,
- Et la bouche plein' de joyeux ramages,
- Allait à la chasse aux papillons.
-
- Comme il atteignait l'orée du village,
- Filant sa quenouille il vit Cendrillon.
- Il lui dit : « Bonjour, que Dieu te
ménage,
- J' t'emmène à la chasse aux
papillons.
-
- Cendrillon ravie de quitter sa cage,
- Met sa robe neuve et ses bottillons ;
- Et bras d'ssus bras d'ssous vers les frais bocages
- Ils vont à la chasse aux papillons.
-
- Ils ne savaient pas que sous les ombrages
- Se cachait l'amour et son aiguillon;
- Et qu'il transperçait les coeurs de leur
âge,
- Les coeurs des chasseurs de papillons.
-
- Quand il se fit entendre, ell' lui dit j'
présage
- Qu' c'est pas dans les plis de mon cotillon
- Ni dans l'échancrure de mon corsage,
- Qu'on va t'à la chasse aux papillons.
-
- Sur sa bouche en feu qui criait : « Sois sage
!»
- Il posa sa bouche en guis' de bâillon.
- Et c' fut l'plus charmant des remue-ménage
- Qu'on ait vu d' mémoir' de papillons.
-
- Un volcan dans l'âme ils revinrent au village
- En se promettant d'aller des millions
- Des milliards de fois et mêm' davantage,
- Ensemble à la chasse aux papillons.
-
- Mais tant qu'ils s'aim'ront, tant que les nuages
- Porteurs de chagrins les épargneront,
- I' f'ra bon voler dans les frais bocages
- I' n' f'ront pas la chasse aux papillons.
-
- Georges
Brassens
- LA
CHÈVRE
Il était une chèvre
De fort tempérament
Qui revenait d'Espagne
Et parlait l'allemand-and
Ballottant d'la queue
Et grignotant des dents
Et ballottant d'la queue
Et grignotant des dents.
Ell' revenait d'Espagne
Et parlait l'allemand
Elle entra par hasard
Dans le champs d'un normand.
Elle entra par hasard
Dans le champs d'un normand
Elle y vola un chou
Qui valait bien trois francs.
Elle y vola un chou
Qui valait bien trois francs
Et la queue d'un poireau
Qui valait bien autant.
Et la queue d'un poireau
Qui valait bien autant,
Le normand l'assigna
Devant le parlement.
Le normand l'assigna
Devant le parlement.
La chèvre comparut
Et s'assis sur un banc.
La chèvre comparut
Et s'assis sur un banc,
Puis elle ouvrit le code
Et regarda dedans.
Puis elle ouvrit le code
Et regarda dedans,
Elle vit que son affaire
Allait fort tristement.
Elle vit que son affaire
Allait fort tristement,
Lorsqu'elle ouvrit la porte
Et prit la clef des champs.
- La cigale, ayant chanté
- Tout l'été,
- Se trouva fort dépourvue
- Quand la bise fut venue :
- Pas un seul petit morceau
- De mouche ou de vermisseau.
- Elle alla crier famine
- Chez la fourmi sa voisine,
- La priant de lui prêter
- Quelque grain pour subsister
- Jusqu'à la saison nouvelle.
- "Je vous paierai lui dit-elle,
- Avant l'août, foi d'animal,
- Intérêt et principal."
- La fourmi n'est pas prêteuse :
- C'est là son moindre défaut.
- "Que faisiez vous au temps chaud ?
- Dit-elle à cette emprunteuse.
- - Nuit et jour à tout venant
- Je chantais, ne vous déplaise.
- - Vous chantiez, j'en suis fort aise :
- Eh bien ! dansez maintenant."
-
- Jean de La
Fontaine.
-
La cigale ne vit qu'un
été hors de terre; sa larve a un cycle sous terre
de 2 ans. La cigale ne chante pas elle gratte ses élytres;
elle ne se nourrit pas de mouches ou de vermisseaux mais l'auteur
l'ignore.
Ne
vous déplaise : formule ancienne dont on se sert pour
s'excuser.
- LA COMPLAINTE
DE LA BUTTE
En haut de la rue Saint-Vincent, un poète et une inconnue,
S'aimèr'nt l'espace d'un instant, mais il ne l'a
jamais revue.
Cette chanson, il composa, espérant que son
inconnue
Un matin d'printemps l'entendra quelque part au coin d'une
rue.
La lune trop blême pose un diadème
Sur tes cheveux roux. La lune trop rousse
De gloire éclabousse ton jupon plein d'trous
La lune trop pâle caresse l'opale
De tes yeux blasés. Princess' de la rue,
Sois la bienvenue dans mon coeur blessé
REFRAIN
Les escaliers de la Butte sont durs aux miséreux ;
Les ailes des moulins protègent les amoureux.
Petit' mendigote, je sens ta menotte
Qui cherche ma main. Je sens ta poitrine
Et ta taille fine. J'oublie mon chagrin.
Je sens sur tes lèvres une odeur de
fièvre
De goss' mal nourrie et sous ta caresse,
Je sens une ivresse qui m'anéantit
2e REFRAIN
Les escaliers de la Butte sont durs aux miséreux ;
Les ailes des moulins protègent les amoureux.
Mais voilà qu'il flotte. La lune se trotte
La princesse aussi sous le ciel sans lune,
Je pleure à la brume mon rêve
évanoui !
Paroles J. Renoir -
Musique Van Parys
- LA DANSE DES CANARDS
1 - C'est la danse des canards
Qui en sortant de la mare
Se secouent le bas des reins
Et font coin-coin
Fait's comme les petits canards
Et pour que tout l'monde se marre
Remuez le popotin
En f'sant coin-coin
A présent claquez du bec
En secouant vos plumes, avec
Avec beaucoup plus d'entrain
Et des coin-coin
Allez mettez-en un coup
On s'amuse comme des p'tits fous
Maintenant pliez les g'noux
Redressez-vous...
{Refrain:}
Tournez c'est la fête
Bras dessus-dessous
Comm' des girouettes
C'est super chouette
C'est extra-fou...
2 - C'est la danse des canards
Les gamins comme les loubards
Vont danser ce gai refrain
Dans tous les coins
Ne soyez pas en retard
Car la danse des canards
C'est le tube de demain
Coin-coin, coin-coin
Il suffit d'fermer le bec
En mettant ses plumes au sec
Pliez les genoux c'est bien
Et faites coin-coin
Ça y est vous avez compris
Attention c'n'est pas fini
Nous allons jusqu'au matin
Faire des coin-coin
3 - C'est la danse des canards
Qui en sortant de la mare
Se secouent le bas des reins
Et font coin-coin
A présent claquez du bec
En secouant vos plumes avec
Avec beaucoup d'entrain
Et des coin-coin
C'est la danse des canards
C'est dément et c'est bizarre
C'est terribilos comm' tout
C'est dingue, c'est tout
Allez mettez-en un coup
On s'amus' comm' des p'tits fous
Maintenant pliez les g'noux
Redressez-vous...
4 - C'est la danse des canards
Qui en sortant de la mare
Se secouent le bas des reins
Et font coin-coin
Fait's comm' les petits canards
Et pour que tout l' monde se marre
Remuez le popotin
En f'sant coin-coin
C'est la danse des canards
Les gamins comm' les loubards
Vont danser ce gai refrain
Dans tous les coins
Ne soyez pas en retard
Car c'est la danse des canards
C'est le tube de demain
Coin-coin coin-coin
(Et c'est la fin).
Paroles: Terry
Rendall.
Musique: Werner
Thomas 1981
- Refrain :
- Je veux rester je veux rester
- Dans la vieille ferme
- Je veux rester , Je veux rester
- Dans la ferme des prés
- 1
- Pour mon petit déjeuner
- Je bois toujours un bol de lait
- La vache m'en tait cadeau
- Il est tout bon tout chaud
- 2
- Y a plein de petits poussins
- Qui sont sortis ce matin
- Hier ils étaient dans des oeufs
- Les voila joyeux joyeux
- 3
- Il y a trois petits cochons
- La queue en tire bouchon
- Qui se roulent dans la boue
- Ils sont cochons comme tout
- 4
- Y a le petit chat tigré
- A qui je donne a manger
- Hier il m'a mordu la main
- Parce que j'avais plus rien
- 5
- Y a mon ami le poney
- On peut plus se séparer
- Quand je grimpe sur son dos
- Il part au petit trot
- 6
- Il y a même des dindons
- C'est pas joli les dindons
- Ils ont un drôle de cou
- Et ça fait 'glou glou glou'
- 7
- Et si je quitte quand même
- Tous ces animaux que j'aime
- Je reviendrai l'an prochain
- retrouver mes copains
-
- Henri
Dés, années 80/90
- LA GUITARE
À CHIQUITA
1 - Les gauchos du Mexique
Sont des gars magnifiques
Oui, mais pour la bagarre
Ils ont des goûts bizarres,
Quand ils sont deux à table
C'est encore supportable
Ça devient lamentable
Avec plusieurs gauchos
Et quand ils ont le sang chaud
Les Pédro, les Sancho
Dégainent les couteaux.
[Refrain:]
Ça se passe au son de la guitare à Chiquita
Dans les ranchos des Sierras,
Et placidement la Chiquita
Pour les gauchos,
Joue des tangos,
Des rumbas,
Des pasos
Des cuecas
Caramba
Et tout ça
Ça se joue sur la guitare à Chiquita,
Han - da ...
2 - Tout le ranch est en fête,
Chiquita la coquette
Pour s'amuser leur jette
Son bout de cigarette
Ce fut une bagarre
Avec des cris barbares
Et tout ce tintamarre
Pour un bout de mégot?
Car Pédro l'avait bien vu,
Mais Sancho le bossu
Avait le pied d'ssus !
[au Refrain]
3 - Pour Chiquita la belle
Sancho le cœur fidèle,
Aux pieds de la rebelle
Se brûla la cervelle,
Mais Pédro en colère
Dégaina sa rapière
Et coupa... la lumière
Avec son grand couteau !
Et dans le noir aussitôt
Il découpa Sancho
Pour en faire un lasso.
[au Refrain]
Créée
par Lily Fayol
- Il est au bal musette,
- Un air rempli de douceur
- Qui fait tourner les têtes
- Qui fait chavirer les coeurs.
- Tandis qu'on glisse, à petits pas
- Serrant celle qu'on aime dans ses bras
- Tout bas, l'on dit, dans un frisson
- En écoutant jouer l'accordéon.
-
- C'est la java bleue
- La java la plus belle
- Celle qui ensorcelle
- Et que l'on danse
- Les yeux dans les yeux.
- Au rythme joyeux
- Quand les coeurs se confondent
- Comme elle au monde
- Il n'y en a pas deux
- C'est la java bleue.
- 2
- Chérie sous mon étreinte
- Je veux te serrer plus fort
- Pour mieux garder l'empreinte
- Et la chaleur de ton corps.
- Que de promesses, que de serments
- On fait dans la folie d'un moment
- Mais serments remplis d'amour
- On sait qu'on ne les tiendra pas toujours.
-
- C'est la java bleue
- La java la plus belle
- Celle qui ensorcelle
- Et que l'on danse
- Les yeux dans les yeux.
- Au rythme joyeux
- Quand les coeurs se confondent
- Comme elle au monde
- Il n'y en a pas deux
- C'est la java bleue.
- LA LAINE DES MOUTONS
Refrain :
Tondons, tondons,
La laine des moutons ! moutons !
1
La laine des moutons
C'est nous qui la tondaine,
La laine des moutons
C'est nous qui la tondons.
2
La laine des moutons
C'est nous qui la lavaine.
La laine des moutons
C'est nous qui la lavons.
3
La laine des moutons
C'est nous qui la cardaine.
La laine des moutons
C'est nous qui la cardons.
4
La laine des moutons
C'est nous qui la vendaine.
La laine des moutons
C'est nous qui la vendons.
5
La laine des moutons
C'est nous qui la chantaine.
La laine des moutons
C'est nous qui la chantons.
- LA LAITIÈRE ET
LE POT AU LAIT
- Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait
- Bien posé sur un coussinet,
- Prétendait arriver sans encombre à la
ville.
- Légère et court vêtue elle
allait à grands pas,
- Ayant mis ce jour-là, pour être plus
agile,
- Cotillon simple et souliers plats.
- Notre laitière ainsi troussée
- Comptait déjà dans sa
pensée
- Tout le prix de son lait, en employait l'argent;
- Achetait un cent d'oeufs, faisait triple couvée
:
- La chose allait à bien par son soin diligent.
- « Il m'est, disait-elle, facile
- D'élever des poulets autour de ma maison;
- Le renard sera bien habile
- S'il ne m'en laisse assez pour voir un cochon.
- Le porc à s'engraisser coûtera peu de
son;
- Il était, quand je l'eus, de grosseur
raisonnable
- J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon.
- Et qui m'empêchera de mettre en notre
étable,
- Vu le prix dont il est, une vache et son veau,
- Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? »
- Perette la-dessus saute aussi , transportée :
- le lait tombe; adieu veau, vache, cochon,
couvée.
- La dame de ces biens, quittant d'un oeil marri
- Sa fortune ainsi répandue,
- Va s'excuser à son mari.
- En grand danger d'être battue.
- Le récit en farce en fut fait,
- On l'appela le Pot au lait.
-
- Jean de La Fontaine
(1621-1695).
-
- LA MADELON
Refrain :
Quand Madelon vient nous servir à boire ,
Sous la tonnelle on frôle son jupon,
Et chacun lui raconte une histoire,
Une histoire à sa façon.
La Madelon pour nous n'est pas sévère,
Quand on lui prend la taille ou le menton
Elle rit, c'est tout l'mal qu'elle sait faire,
Madelon, Madelon, Madelon.
1
Pour le repos, le plaisir du militaire,
Il est là-bas à deux pas de la forêt,
Une maison aux murs tout couverts de lierre,
"Aux Tourlourous" c'est le nom du cabaret.
La servante est jeune et gentille,
Légère comme un papillon,
Comme son vin, son oeil pétille,
Nous l'appelons la Madelon;
Nous en rêvons la nuit,
Nous y pensons le jour,
Ce n'est que Madelon,
mais pour nous c'est l'amour.
2
Nous avons tous au pays une payse
Qui nous attend et que l'on épousera,
Mais elle est loin, bien trop pour qu'on lui dise
Ce qu'on fera quand la classe rentrera.
En comptant les jours on soupire,
Et quand le temps nous semble long,
Tout ce qu'on ne peut pas lui dire
On va le dire à Madelon,
On l'embrasse dans les coins.
Ell' dit : " Veux-tu finir..."
On s'figur'que c'est l'autr'
Çà nous fait bien plaisir.
3
Un caporal en képi de fantaisie
S'en fut trouver Madelon un beau matin
Et, fou d'amour, lui dit qu'elle était jolie,
Et qu'il venait pour lui demander sa main.
La Madelon pas bête en somme
lui répondit en souriant :
" Et pourquoi prendrai-je un seul homme
Quand j'aime tout un régiment.
Tes amis vont venir.
Tu n'aura pas ma main,
J'en ai bien trop besoin
pour leur servir du vin."
- Elle court, elle court,
- la maladie d'amour
- Dans le coeur des enfants de 7 à 77 ans
- Elle chante, elle chante, la rivière insolente
- Qui unit dans son lit
- les cheveux blonds, les cheveux gris.
- 1.
- Elle fait chanter les hommes,
- et s'agrandir le monde.
- Elle fait parfois souffrir
- Tout le long d'une vie.
- Elle fait pleurer les femmes,
- Elle fait crier dans l'ombre,
- Mais le plus douloureux,
- C'est quand on en guérit.
-
- Elle court, elle court,
- la maladie d'amour
- Dans le coeur des enfants de 7 à 77 ans
- Elle chante, elle chante, la rivière insolente
- Qui unit dans son lit
- les cheveux blonds, les cheveux gris.
- 2.
- Elle surprend l'écolière
- sur le banc d'une classe.
- Par le charme innocent
- d'un professeur d'anglais,
- Elle foudroie dans la rue
- cet inconnu qui passe
- Et qui n'oubliera plus
- ce parfum qui volait.
-
- Elle court, elle court,
- la maladie d'amour
- Dans le coeur des enfants de 7 à 77 ans
- Elle chante, elle chante, la rivière insolente
- Qui unit dans son lit
- les cheveux blonds, les cheveux gris.
-
- Michel
Sardou, années 1970/80
- Ils sont venus, ils sont tous là
- Dès qu'ils ont entendu ce cri :
- "Elle va mourir, la Mamma !"
- Ils sont venus, ils sont tous là,
- Mêm'ceux du sud de l'Italie.
- Y'a mêm'Georgio, le fils maudit.
- Avec des présents plein les bras.
- Tous les enfants jouent en silence
- Autour du lit, sur les carreaux,
- Mais leurs jeux n'ont pas d'importance,
- C'est un peu leur dernier cadeau
- À la Mamma.
- On la réchauffé de baisers,
- On lui remont'ses oreillers,
- Elle va mourir, la Mamma.
- Sainte-Marie, pleine de grâce ,
- Dont la statue est sur la place
- Bien sûr, vous lui tendez les bras
- En lui chantant : "Ave Maria",
- "Ave Mari-i-a".
- Y a tant d'amour, de souvenirs
- Autour de toi, toi, la Mamma.
- Y a tant de larmes et de sourires
- À travers toi, toi, la Mamma.
-
- Et tous les hommes ont eu si chaud
- Sur les chemins de grand soleil
- Elle va mourir, la Mamma,
- Qu'ils boivent frais le vin nouveau,
- Le bon vin de la bonne treille,
- Tandis que s'entassent pêl'mêle
- Sur les bancs, foulards et chapeaux
- C'est drôle, on ne se sent pas triste
- Près du grand lit de l'affection,
- Y'a même un oncle guitariste
- Qui joue en faisant attention
- À la Mamma.
- Et les femmes, se souvenant
- Des chansons tristes des veillées.
- Elle va mourir, la Mamma,
- Tout doucement, les yeux fermés,
- Chantent comme on berce un enfant
- Après une bonne journée
- Pour qu'il sourie en s'endormant.
- "Ave Mari-i-a"
- Y'a tant d'amour, de souvenirs
- Autour de toi, toi, la Mamma,
- Y'a tant de larmes et de sourires
- À travers toi, toi, la Mamma,
- Que jamais, jamais, jamais
- Tu ne nous quitteras !.
-
- Charles
Aznavour, années 1970/80
- LA MARCHE DE MÉNILMONTANT
Nous avons, quoi qu'on en pense
L'amour du pays natal
Et du Nord à la Provence
On le chante et c'est normal
C'est pourquoi à mon tour, j'ai la chance
De chanter un petit coin pour moi sans égal
{Refrain:}
Les gars de Ménilmontant
Sont toujours remontants
Même en redescendant
Les rues de Ménilmuche
Ils ont le coeur ardent
Le coeur et tout le restant
Tant qu'ils s'en vont chantant
Ménilmontant.
Ils s'en vont la mine fière
Droit devant eux dans la rue
Et s'ils baissent les paupières
C'est sur un mollet dodu
D'un coup d'oeil ils vous font l'inventaire
Des trésors bien cachés par une ingénue
{au Refrain}
Il faut voir comme ils décochent
Tous les traits de leur esprit
Et cet esprit de Gavroche
C'est le bon coeur à crédit
Et mimi pinson dans leur caboche
A laissé la chanson et la poésie
{au Refrain}
V'la les gars de mon village
Ni plus mauvais , ni meilleurs
Que tous les gars à la page
De paris ou bien d'ailleurs
Ils seront les jeunots d'un autre âge
Qui rendra au pays toute sa grandeur
{au Refrain, x2}
- Ce matin, j'ai rencontré le train
- De trois grands rois qui partaient en voyage.
- Ce matin, j'ai rencontré le train
- De trois grands rois dessus le grand chemin.
- J'ai vu d'abord des gardes du corps,
- Des gens armés avec la troupe des pages,
- J'ai vu d'abord des gardes du corps,
- Tout couverts d'or dessus leurs justaucorps.
- 2
- Dans un char, doré de toutes parts,
- J'ai vu des rois modestes tels des anges;
- Dans un char doré de toutes parts
- J'ai vu briller de riches étendards.
- De belle voix et des hautbois
- Qui, de mon Dieu, publiaient les louanges,
- De belle voix et des hautbois
- Chantaient des airs d'un admirable choix.
- 3
- Tous en coeur, adorant le Seigneur
- A deux genoux commencent la prière.
- Tous en coeur adorant le Seigneur
- Ils montrent la plus ardente ferveur.
- Gaspard, d'abord, présente l'or
- Et dit : mon Dieu vous êtes seul roi de gloire
- Gaspard, d'abord, présente l'or
- Et dit : c'est vous qui chasserez la mort.
- Allons enfant de la Patrie,
- Le jour de gloire est arrivé!
- Contre nous de la tyrannie,
- L'étendard sanglant est levé (bis)
- Entendez-vous dans nos campagnes,
- Mugir ces féroces soldats,
- Ils viennent jusque dans vos bras,
- Egorger vos fils et vos compagnes!
-
- Aux armes citoyens,
- Formez vos bataillons.
- Marchons, marchons,
- Qu'un sang impur
- Abreuve nos sillons
-
- Nous entrerons dans la carrière
- Quand nos aînés n'y seront plus
- Nous y trouverons leur poussière
- Et la trace de leurs vertus
- Bien moins jaloux de leur survivre
- Que de partager leur cercueil
- Nous aurons le sublime orgueil
- De les venger ou de les suivre !
-
- Refrain
-
- Deux couplets des sept existants.
- Cet hymne fut composé à
Strasbourg dans la nuit du 24 au 25 avril 1792 par Claude Joseph Rouget
de Lisle (1760-1836), officier du génie mais aussi
compositeur, à la demande du Maire pour soutenir l'ardeur
patriotique de l'Armée du Rhin qui devait affronter l'ennemi
les jours suivants. Elle reprenait les termes d'une affiche
placardée dans la ville "Aux armes citoyens".Le ton de la
chanson plut tellement qu'elle fut imprimée et que les
colporteurs en emportèrent des exemplaires à
Montpellier et Marseille.Ce Chant de guerre pour l'armée du
Rhin, adopté comme air de marche par les troupes
marseillaises, devint quand ceux-ci firent leur entrée dans
Paris, le 30 juillet 1793, l'hymne des Marseillais et au bout de
quelques jours la Marseillaise.
- Chanson interdite après la chute de
Napoléon en 1815, elle sera proclamée hymne
national en 1879, sous la III° République.Elle fut
longtemps le principal chant de ralliement des
révolutionnaires du monde entier, avec à chaque
fois des paroles de circonstances.
- En Russie, c'est aux accents de la Marseillaise que
commença la révolution de 1917 contre le tsar ;
elle fut progressivement remplacée par l'Internationale.
- L'internationale : chanson française,
écrite après la Semaine sanglante de la Commune
par E. Pottier et mise en musique en 1888 par un ouvrier tourneur sur
bois P. Degeyter, animateur de chorale socialiste à Lille,
qui la composa sur l'harmonium. En septembre 1900 elle devint l'hymne
du mouvement socialiste international. Hymne officiel de l'URSS
jusqu'en 1941.
- Au village, sans prétention,
- J'ai mauvaise réputation.
- Que' je m'démène ou qu'je reste coi
- Je pass' pour un je-ne-sais-quoi !
- Je ne fais pourtant de tort à personne
- En suivant mon ch'min de petit bonhomme.
- Mais les brav's gens n'aiment pas que
- L'on suive une autre route qu'eux,
- Tout le monde médit de moi,
- Sauf les muets, sa va de soi.
- 2
- Le jour du Quatorze Juillet
- Je reste dans mon lit douillet.
- La musique qui marche au pas,
- Cela ne me regarde pas.
- Je ne fais pourtant de tort à personne,
- En n'écoutant pas le clairon qui sonne.
- Mais les braves gens n'aiment pas que
- L'on suive une autre route qu'eux,
- Tout le monde me montre au doigt
- Sauf les manchots, ca va de soi.
- 3
- Quand i' crois' un voleur malchanceux,
- Poursuivi par un cul-terreux ;
- J' lanc' la patte et pourquoi le tair',
- Le cul-terreux s' retrouv' par terr'
- Je ne fais pourtant de tort à personne,
- En laissant courir les voleurs de pommes.
- Mais les brav's gens n'aiment pas que
- L'on suive une autre route qu'eux,
- Tout le monde se rue sur moi.
- Sauf les culs-d'jatt', ca va de soi.
- 4
- Pas besoin d'être Jérémie,
- Pour d'viner l'sort qui m'est promis,
- S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
- Ils me la passeront au cou,
- Je ne fais pourtant de tort à personne,
- En suivant les ch'mins qui n'mèn'nt pas
à
- Rome,
- Mais les brav's gens n'aiment pas que
- L'on suive une autre route qu'eux,
- Tout l'mond' viendra me voir pendu,
- Sauf les aveugl's, bien entendu.
-
- Georges
Brassens
- La mer qu'on voit danser
- Le long des golfes clairs
- A des reflets d'argent, la mer,
- Des reflets changeants sous la pluie.
-
- La mer, au ciel d'été,
- Confond ses blancs moutons
- Avec ses anges si pur, la mer,
- Bergère d'azur infinie.
-
- Voyez, près des étangs,
- Ces grands roseaux mouillés,
- Voyez ces oiseaux blancs
- Et ces maisons rouillées...
-
- La mer les a bercés
- Le long des golfes clairs,
- Et d'une chanson d'amour,
- La mer a bercé mon coeur
- Pour la vie.
-
- Charles
Trenet, années 50
- LA
MÈRE
MICHEL
C'est la mère Michel qui a perdu son chat,
Qui crie par la fenêtre qui est-c' qui lui rendra.
Et l'compèr' Lustrucru qui lui a répondu :
" Allez la mèr' Michel, vot' chat n'est pas perdu
Sur l'air du tra léri léra (bis)
Sur l'air du tra léri léra
Et tra la la.
C'est la mère Michel qui lui a demandé
" Mon chat n'est pas perdu ! Vous l'avez donc trouvé
?”
Et l'compère Lustrucru qui lui a répondu :
" Donnez un' récompense, il vous sera rendu.”
etc...
Sur l'air du tra léri léra (bis)
Sur l'air du tra léri léra
Et tra la la.
Et la mère Michel lui dit : " C'est
décidé :
Si vous rendez mon chat, vous aurez un baiser."
Et l'compèr' Lustrucru, qui n'en a pas voulu,
Lui dit : " Pour un lapin votre chat est vendu !"
Sur l'air du tra léri léra (bis)
Sur l'air du tra léri léra
Et tra la la.
- Refrain :
- Pourtant que la montagne est belle
- Comment peut-on s'imaginer
- Quand on voit un vol d'hirondelle
- Que l'automne vient d'arriver.
- 1
- Ils quittent un à un le pays
- Pour s'en aller gagner leur vie
- loin de la terre où ils sont nés.
- Depuis longtemps ils en rêvaient
- De la ville et de ses secrets
- De Formica et de Ciné.
- Les vieux ça n'était pas original
- Quand ils s'essuyaient machinal,
- D'un revers de manche leurs lèvres,
- Mais savaient tout à propos
- Tuer la caille ou le perdreau
- Et manger la tome de chèvre.
- 2
- Avec leurs mains dessus leur tête
- Ils avaient monté des murettes
- Jusqu'au sommet de la colline
- Qu'importent les jours, les années,
- Ils avaient tous l'âme bien née
- Noueuse comme un pied de vigne.
- Les vignes elles courent dans la forêt
- Le vin ne sera plus tiré
- C'était une horrible piquette
- Mais il faisait des centenaires
- A ne plus savoir qu'en faire
- S'il ne vous tournait pas la tête.
- 3
- Deux chèvres et puis quelques moutons
- Une année bonne et l'autre non
- Et sans vacances et sans sorties.
- Les filles veulent aller au bal
- Il n'y a rien de plus banal
- Que de vouloir vivre sa vie.
- Leur vie ils seront flics ou fonctionnaires
- De quoi attendre sans rien faire
- Que l'heure de la retraite sonne.
- Il faut savoir ce que l'on aime
- Et rentré dans son H.L.M.
- Manger du poulet aux hormones.
-
- Jean Ferrat,
années 70/80
- Quittant ses genêts et sa lande
- Quand le breton se fait marin,
- En allant aux pêches d'Islande
- Voici quel est le doux refrain
- Que le pauvre gars,
- Fredonne tout bas :
- J'aime Paimpol et sa falaise,
- Son église et son grand pardon,
- J'aime surtout la Paimpolaise,
- Qui m'attend au pays breton.
- 2
- Guidé par la petite étoile,
- Le vieux patron d'un air très fin,
- Dit souvent que sa blanche voile
- Semble l'aile d'un séraphin.
- Et le pauvre gars, fredonne tout bas :
- Ta voilure mon vieux Jean-Blaise,
- Est moins blanche au mât d'artimon,
- Que la coiffe de la Paimpolaise,
- Qui m'attend au pays breton.
- 3
- Quand le bateau quitte nos rives,
- Le curé leur dit : mes bons vieux,
- Priez souvent monsieur Saint Yves,
- Qu'il vous fasse des cieux toujours bleus.
- Et le pauvre gars,
- Soupire tout bas :
- Le ciel est moins bleu n'en déplaise,
- À saint Yves notre patron,
- Que les yeux de ma Paimpolaise,
- Qui m'attend au pays breton.
- 4
- Le brave Islandais sans murmure,
- Jette la ligne et le harpon,
- Puis, dans un relent de saumure
- Il s'affale dans l'entrepont.
- Et le pauvre gars,
- Soupire tout bas :
- Je serions bien mieux à mon aise,
- Devant un joli feu d'ajonc,
- À côté de la Paimpolaise,
- Qui m'attend au pays breton.
- LA PAIX SUR TERRE
Nous ne voulons plus de guerre
Nous ne voulons plus de sang
Halte aux armes nucléaires
Halte à la course au néant
Devant tous les peuples frères
Qui s'en porteront garants
Déclarons la paix sur terre
Unilatéralement
La force de la France c'est l'esprit des Lumières
Cette petite flamme au coeur du monde entier
Qui éclaire toujours les peuples en colère
En quête de justice et de la liberté
Nous ne voulons plus de guerre
Nous ne voulons plus de sang
Halte aux armes nucléaires
Halte à la course au néant
Devant tous les peuples frères
Qui s'en porteront garants
Déclarons la paix sur terre
Unilatéralement
Parce qu'ils ont un jour atteint l'Universel
Dans ce qu'ils ont écrit cherché
sculpté ou peint
La force de la France c'est Cézanne et Ravel
C'est Voltaire et Pasteur c'est Verlaine et Rodin
Nous ne voulons plus de guerre
Nous ne voulons plus de sang
Halte aux armes nucléaires
Halte à la course au néant
Devant tous les peuples frères
Qui s'en porteront garants
Déclarons la paix sur terre
Unilatéralement
La force de la France elle est dans ses poètes
Qui taillent l'avenir au mois de mai des mots
Couvrez leurs yeux de cendre tranchez leur gorge ouverte
Vous n'étoufferez pas le chant du renouveau
Nous ne voulons plus de guerre
Nous ne voulons plus de sang
Halte aux armes nucléaires
Halte à la course au néant
Devant tous les peuples frères
Qui s'en porteront garants
Déclarons la paix sur terre
Unilatéralement
La force de la France elle sera immense
Défiant à jamais et l'espace et le temps
Le jour où j'entendrai reprendre ma romance
Dans la réalité de la foule chantant
Nous ne voulons plus de guerre
Nous ne voulons plus de sang
Halte aux armes nucléaires
Halte à la course au néant
Devant tous les peuples frères
Qui s'en porteront garants
Déclarons la paix sur terre
Unilatéralement
- Refrain:
- Oh les gais matelots
- Qui voguent sur les flots
- Quand au large la brise surprise
- Ne trouve plus d'écho.
- 1
- Le jour ou quittant la terre
- pour l'océan,
- Je dis priez Dieu ma mère, pour votre enfant.
- Avant de nous mettre en route, je crus revoir,
- Nina qui pleurait sans doute, de désespoir.
- Nina, si je succombe et qu'un beau soir
- Une blanche colombe vient te voir.
- Ouvres-lui ta fenêtre, car ce sera,
- Mon âme qui, peut-être, te reviendra.
- 2
- Enfin nous toucherons la terre,
- Mon Dieu merci !
- La-bas j'aperçois ma mère, mais seule
ici?
- Pourquoi sa voix incertaine ne réponds pas?
- Un bras tremblant m'entraîne,
- plus loin, là-bas...
- J'aperçois une colombe, Nina, dis-moi
- Cette blanche colombe, Nina, c'est toi ?
- Ah ! matelot qui rêves, debout, poltron !
- Le dernier quart s'achève, merci patron !
- 3
- Lorsque sur la grève,
- tout près de moi
- J'aurai, mais non plus en rêve,
- ma mère et toi.
- Alors, adieu navire qui bien souvent
- M'a vu pleurer ou rire selon le vent
- Demain, Nina, c'est fête, car me voici,
- Que le curé s'apprête, l'Alcalde
aussi.
- Demain, les filles on dansera,
- La perle des Antilles m'épousera.
- Je sais une église au fond d'un hameau
- Dont le fin clocher se mire dans l'eau,
- Dans l'eau pure d'une rivière ;
- Et quand je suis las du monde et du bruit,
- J'y viens à pas lents quand tombe la nuit
- Faire une prière.
- 2
- Des volubilis en cachent l'entrée
- Il faut dans les fleurs faire une trouée,
- Pour venir prier au lieu saint.
- Un calme imposant y saisit tout l'être,
- Avec le printemps un parfum pénètre
- 3
- Des oiseaux, parfois, bâtissent leur nid
- Sur la croix de bronze ou Jésus souffrit
- Le vieux curé les laisse faire ;
- Il dit que leur chant est l'hymne divin
- Qui monte des coeurs en le clair matin
- Vers Dieu notre père.
- 4
- Ma petite église est simple, un grand cierge
- Brûle jusqu'au soir auprès de la
Vierqe
- Comme une étoile du printemps.
- Mais Dieu doit aimer sa petite église
- Et venir souvent dans l'ombre indécise
- Bénir ses enfants.
- 5
- Je sais une église au fond d'un hameau
- Dont le fin clocher se mire dans l'eau
- Dans l'eau pure d'une rivière ;
- Et quand je suis las du monde et du bruit
- J'y viens à pas lents quand tombe la nuit
- Faire une prière.
- LA PETITE TONKINOISE
Pour qu'j'finisse mon service
Au Tonkin je suis parti
Ah ! quel beau pays ùesdaùes
C'est l'Paradis des petites femmes
Elles sont belles et fidèles
Et je suis devenu l'chéri
D'une petit femme du pays
Qui s'appelle Mélaoli
{Refrain:}
Je suis gobé d'une petite
C'est une Anna, c'est une Anna, une Annamite
Elle est vive, elle est charmante
C'est comme un z'oiseau qui chante
Je l'appelle ma p'tite bourgeoise
Ma Tonkiki, ma Tonkiki, ma Tonkinoise
Y en a d'autres qui m'font les doux yeux
Mais c'est elle que j'aime le mieux
L'soir on cause
Des tas d'choses
Avant de se mettre au pieu
J'apprends la géographie
D'la Chine et d'la Mandchourie
Les frontières, les rivières
Le Fleuve Jaune et le Fleuve Bleu
Y a même l'Amour c'est curieux
Qu'arrose l'Empire du Milieu
{au Refrain}
Très gentille, c'est la fille
D'un mandarin très fameux
C'est pour ça qu'sur sa poitrine
Elle a deux p'tites mandarines
Peu gourmande, elle ne demande
Quand nous mangeons tous les deux
Qu'une banane c'est peu couteux
Moi j'y en donne autant qu'elle veut
{au Refrain}
Mais tout passe et tout casse
En France je dus rentrer
J'avais l'cœur plein de tristesse
De quitter ma chère maitresse
L'ame en peine, ma petite reine
Etait venue m'accompagner
Mais avant d'nous séparer
Je lui dis, dans un baiser
{Refrain:}
Ne pleure pas si je te quitte
Petite Anna, petite Anna, petite Annamite
Tu m'as donné ta jeunesse
Ton amour et tes caresses
T'étais ma petite bourgeoise
Ma Tonkiki, ma Tonkiki, ma Tonkinoise
Dans mon cœur j'garderai toujours
Le souvenir de nos amours
Créée par
Polin
Paroles: Georges Villard,
adapyation H.Christiné.
Musique: Vincent Scotto
1906
Note: version femme par
Esther Lekain & Mistinguett (1906), Joséphine Baker
(1930)
- LA PLUS BATH
DES
JAVAS
Je vais vous raconter
Une histoire arrivée
A Nana et Julot Gueule d'Acier
Pour vous raconter ça
Il fallait une java
J'en ai fait une bath écoutez-là
Mais j' vous préviens surtout
J' suis pas poète du tout
Mes couplets n' riment pas bien
Mais j' men fous !
L' grand Julot et Nana
Sur un air de java
S' connurent au bal musette
Sur un air de jav-ette
Elle lui dit : J'ai l' béguin
Sur un air de jav-in
Il répondit : Tant mieux
Sur un air déjà vieux
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Écoutez ça si c'est chouette !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
C'est la plus bath des javas
Ils partirent tous les deux
Comme des amoureux
A l'hôtel meublé du Pou nerveux
Le lendemain, l' grand Julot
Lui dit : J' t'ai dans la peau
Et il lui botta le bas du dos
Elle lui dit : J'ai compris
Tu veux d' l'argent, chéri
J'en aurais à la sueur du nombril
Alors elle s'en alla
Sur un air de java
Boulevard de la Chapelle
Sur un air de javelle
Elle s'vendit pour de l'or
Sur un air de jav-or
A trois francs la séance
Sur un air de jouvence
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Écoutez ça si c'est chouette !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
C'est la plus bath des javas
Son homme pendant ce temps
Ayant besoin d'argent
Mijotait un vol extravagant
Il chipa... lui, Julot
Une rame de métro
Qu'il dissimula sous son paletot
Le coup était bien fait
Mais juste quand il sortait
Une roue péta dans son gilet
Alors, on l'arrêta
Sur un air de java
Mais rouge de colère
Sur un air de jav-ère
Dans le ventre du flic
Sur un air de jav-ic
Il planta son eustache
Sur un air de jeune vache
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Écoutez ça si c'est chouette !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
C'est la plus bath des javas
Couplet pathétique (parlé)
Nana, ne sachant rien
Continuait son turbin
Six mois se sont passés... Un matin
Elle rentre à la maison
Mais elle a des frissons
Elle s'arrête devant la prison
L'échafaud se dresse là
L' bourreau qui n' s'en fait pas
Fait l' couperet à la pâte Oméga
Julot vient à p'tits pas
Sur un air de java
C'est lui qu'on guillotine
Sur un air de jav-ine
Sa tête roule dans l' panier
Sur un air de jav-ier
Et Nana s'évan-ouille
Sur air de jav-ouille
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Écoutez ça si c'est chouette !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
C'est la plus bath des javas
- LA ROMANCE DE
MAÎTRE PATELIN
- Je pense à vous quand je m'éveille
- Et, de loin, je vous suis des yeux
- Je vous revoie quand je sommeille
- Dans un songe mystérieux
- Le seul bonheur auquel mon coeur aspire
- C'est d'obtenir un aveu des plus doux
-
- Voilà, voilà, ce que je veux vous
dire
- Mais, hélas ! j'ai trop peur de vous.
-
- Quand je guette votre passage
- Lorsque j'espère enfin vous voir
- Je me dis : par un doux langage
- Aujourd'hui je veux l'émouvoir.
- Je veux, je veux dans mon brûlant
délire
- Dire : je t'aime , en tombant à genoux.
-
- Voilà, voilà, ce que je veux vous
dire
- Mais, hélas ! j'ai trop peur de vous.
- Ils s'aimaient depuis deux jours à peine
- Y a parfois du bonheur dans la peine,
- Mais depuis qu'ils étaient amoureux
- Leur destin n'était plus malheureux.
- Ils vivaient avec un rêve étrange,
- Et ce rêve était bleu comm'les anges ;
- Leur amour était un vrai printemps,
- Aussi pur que leurs tendres vingt-ans
-
- C'est la romance de Paris,
- Au coin des rues elle fleurit.
- Elle met au coeur des amoureux
- Un peu de rêve et de ciel bleu
- Ce doux refrain de nos faubourgs
- Parle si tendrement d'amour
- Que tout le monde en est épris :
- C'est la romance de Paris.
- 2
- La Banlieue était leur vrai domaine,
- Ils partaient à la fin de la semaine,
- Dans les bois pour cueillir le muguet,
- Ou sur un bateau pour naviguer.
- Ils buvaient aussi dans les guinguettes
- Du vin blanc qui fait tourner la tête,
- Et quand ils se donnaient un baiser
- Tous les couples en dansant se disaient :
-
- C'est la romance de Paris,
- Au coin des rues elle fleurit.
- Elle met au coeur des amoureux
- Un peu de rêve et de ciel bleu
- Ce doux refrain de nos faubourgs
- Parle si tendrement d'amour
- Que tout le monde en est épris :
- C'est la romance de Paris.
- 3
- C'est ici que s'arrête mon histoire.
- Aurez-vous de la peine à me croire,
- Si j'vous dis qu'ils s'aimèrent chaque jour,
- Qu'ils vieillirent avec leur tendre amour,
- Qu'ils fondèrent une famille admirable
- Et qu'ils eurent des enfants adorables,
- Qu'ils moururent gentiment inconnus
- Et partant comme ils étaient venus.
-
- C'est la romance de Paris,
- Au coin des rues elle fleurit.
- Elle met au coeur des amoureux
- Un peu de rêve et de ciel bleu
- Ce doux refrain de nos faubourgs
- Parle si tendrement d'amour
- Que tout le monde en est épris :
- C'est la romance de Paris.
- LA
RUE DE NOTRE
AMOUR
1
Elle est pleine, pleine de cafard
Des rengaines que chante un clochard
Sur le toit d'une vieille maison
Un moineau chante aussi sa chanson
Le ciel porte ses rêves d'azur
Sur les portes et sur les vieux murs
C'est un coin romantique et fané
Mais c'est là que notre amour est né.
Refrain
C'est la rue de notre amour
Tout au fond d'un vieux faubourg
On y voit roder le soir
Des amoureux dans les coins noirs
C'est la rue de nos désirs
Où l'amour a su fleurir
Tout au fond d'un vieux faubourg
C'est la ruelle des cœurs fidèles
Nous aimons toujours toujours
La rue de notre amour
2
Elle est belle quand le ciel est bleu
Elle est belle même quand il pleut
Mais le jour où je t'ai rencontré
Le soleil avait tout éclairé
Le jour même c'est toi qui m'a dit
Je vous aime c'est pourquoi depuis
Nous n'avons qu'un logis pour nous deux
Dans la rue de nos premiers aveux.
au Refrain
- LA TACTIQUE DU
GENDARME
Un gendarme doit avoir de très bons pieds,
Mais c'est pas tout,
Mais c'est pas tout.
Il lui faut aussi de la sagacité,
Mais c'est pas tout,
Mais c'est pas tout.
Car ce qu'il doit avoir, et surtout,
C'est d'la tactiqu',
De la tactiqu', dans la pratiqu'.
Comm' la montre a son tic tac,
Le gendarme a sa tactiqu'.
Attendez un peu que j'vous expliqu' :
La taca taca tac tac tiqu'
Du gendarme...
C'est de bien observer
Sans se fair' remarquer.
La taca taca tac tac tiqu'
Du gendarme,
C'est d'avoir avant tout
Les yeux en fac' des trous.
Contravention !
Allez, allez,
Pas d'discussion !
Allez, allez,
Exécution !
Allez, allez,
J'connais l'métier.
La taca taca tac tac tiqu',
Du gendarme,
C'est de verbaliser
Avec autorité.
Il y a ceux qui n'ont pas d'plaque à leur vélo,
Mais c'est pas tout,
Mais c'est pas tout.
Faut courir après tous les voleurs d'autos,
Mais c'est pas tout,
Mais c'est pas tout.
Les gens disent : "Oh, les gendarmes quand on a
Besoin d'eux, ils ne sont jamais là."
Je réponds du tac au tac,
Car, pensez, j'ai ma tactiqu',
Attendez un peu que j'vous expliqu' :
La taca taca tac tac tiqu',
Du gendarme,
C'est d'être toujours là
Quand on ne l'attend pas.
La taca taca tac tac tiqu',
Du gendarme,
C'est d'être perspicac'
Sous un p'tit air bonass'.
Contravention !
Allez, allez,
Pas d'discussion !
Allez, allez,
Exécution !
Allez, allez,
J'connais l'métier.
La taca taca tac tac tiqu',
Du gendarme,
C'est d'être constamment
A ch'val sur l'règlement.
- Au premier temps de la valse
- Toute seule tu souris déjà
- Au premier temps de la valse
- Je suis seul mais je t'aperçois
- Et Paris qui bat la mesure
- Paris qui mesure notre émoi
- Et Paris qui bat la mesure
- Me murmure, murmure tout bas
-
- Une valse à trois temps
- Qui s'offre encore le temps (bis)
- De s'offrir des détours
- Du côté de l'amour
- Comme c'est charmant
- Une valse à quatre temps
- C'est beaucoup moins dansant
- Mais tout aussi charmant
- Qu'une valse à trois temps
- Une valse à quatre temps
- Une valse à vingt ans
- C'est beaucoup plus troublant (bis)
- Mais beaucoup plus charmant
- Qu'une valse à trois temps
- Une valse à vingt ans
- Une valse à cent temps (bis)
- Une valse ça s'entend
- Dans Paris que l'amour
- Rafraîchit au printemps
- Une valse à mille temps (ter)
- De patienter vingt ans
- Pour que tu aies vingt ans
- Et pour que j'aie vingt ans
- Une valse à mille temps (ter)
- Offre seule aux amants
- Trois cent trente-trois fois le temps
- De bâtir un roman
- 2
- Au deuxième temps de la valse
- On est deux, tu es dans mes bras
- Au deuxième temps de la valse
- Nous comptons tous les deux une deux trois
- Et Paris qui bat la mesure
- Paris qui mesure notre émoi
- Et Paris qui bat la mesure
- Nous fredonne fredonne déjà
- 3
- Au troisième temps de la valse
- Nous valsons enfin tous les trois
- Au troisième temps de la valse
- Il y a toi y'a l'amour et y'a moi
- Et Paris qui bat la mesure
- Paris qui mesure notre émoi
- Et Paris qui bat la mesure
- Laisse enfin éclater sa joie.
-
- Jacques
Brel, annés 70
- Des yeux qui font baisser les miens,
- Un rir' qui se perd sur sa bouche
- Voila le portrait sans retouche
- De l'homme auquel j'appartiens.
-
- Quand il me prend dans ses bras,
- Il me parle tout bas,
- Je vois la vie en rose.
- Il me dit des mots d'amour,
- Des mots de tous les jours
- Et ça me fait quelque chose.
- Il est entré dans mon coeur
- Une part de bonheur,
- Dont je connais la cause.
- C'est lui pour moi, moi pour lui, dans la vie
- Il me l'a dit, l'a juré pour la vie,
- Et dès que je l'aperçois,
- Alors je sens en moi
- Mon coeur qui bat.
- 2
- Des nuits d'amour à en mourir,
- Un grand bonheur qui prend sa place
- Les ennuis les chagrins s'effacent,
- Heureux, heureux, pour mon plaisir
-
- Quand il me prend dans ses bras,
- Il me parle tout bas,
- Je vois la vie en rose.
- Il me dit des mots d'amour,
- Des mots de tous les jours
- Et ça me fait quelque chose.
- Il est entré dans mon coeur
- Une part de bonheur,
- Dont je connais la cause.
- C'est lui pour moi, moi pour lui, dans la vie
- Il me l'a dit, l'a juré pour la vie,
- Et dès que je l'aperçois,
- Alors je sens en moi
- Mon coeur qui bat.
-
- Edith Piaf,
années 50
- C'est un p'tit oiseau qui prit sa volée. (bis)
- Qui prit sa, à la volette (bis)
- Qui prit sa volée.
- 2
- Il prit sa volée sur un oranger, (bis)
- Sur un O, à la volette, (bis)
- Sur un oranger.
- 3
- La branche était sèche, l'oiseau est
tombé (bis)
- L'oiseau est, à la volette, (bis)
- L'oiseau est tombé.
- 4
- Mon petit oiseau où t'es-tu blessé,
(bis)
- Où t'es-tu, à la volette, (bis)
- Où t'es-tu blessé.
- 5
- Je m'suis cassé l'aile et tordu le pied (bis)
- Et tordu, à la volette, (bis)
- Et tordu le pied.
- 6
- Mon petit oiseau je vais te soigner, (bis)
- Je vais te, à la volette, (bis)
- Je vais te soigner.
-
- Retour
à la liste
-