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D
Dansons la capucine
Y a pas de pain chez nous.
Y en a chez la voisine
Mais ce n'est pas pour nous. You!
2
Dansons la capucine
Y a pas de vin chez nous.
Y en a chez la voisine
Mais ce n'est pas pour nous. You!
3
Dansons la capucine
Y a pas d'habits chez nous.
Y en a chez la voisine
Mais ce n'est pas pour nous. You!
4
Dansons la capucine
Y a pas de sel chez nous.
Y en a chez la voisine
Mais ce n'est pas pour nous. You!
5
Dansons la capucine
Y a de la joie chez nous.
Bien plus qu'chez chez la voisine
Car on y rit de tout ...
Douce nuit, blanche nuit,
C'est Noël aujourd'hui
Et pendant que tes clochers joyeux
Carillonnent à la voûte des cieux,
Sous le toit des chaumières
On a le coeur bien heureux.
1
C'est si joli un sapin vert
Qui sourit les bras couverts
De lumières et de cheveux d'argent,
Près du feu qui s'éteint doucement,
Il apporta tant de joies, Lui,
Le soir où il descendit.
2
Douce nuit, blanche nuit,
C'est Noël aujourd'hui,
Lui, dans le froid et le vent,
Attendu depuis la nuit des temps,
Pour nous donner en rêve
Un peu de son paradis.
À Noël.
Gilbert Bécaud
En passant par la Lorraine,
Avec mes sabots, (bis)
Rencontrai trois capitaines,
Avec mes sabots dondaine
Oh, Oh, Oh !
Avec mes sabots.
2
Rencontrai trois capitaines ... (bis)
Ils m'ont appelé : Vilaine! ...
3
Je ne suis pas si vilaine ... (bis)
Puisque le fils du Roi m'aime ...
4
Puisque le fils du Roi m'aime ... (bis)
Il m'a donné pour étrennes ...
5
Il m'a donné pour étrennes ... (bis)
Un bouquet de marjolaine ...
6
Un bouquet de marjolaine ...
Je l'ai planté sur la plaine ...
7
Je l'ai planté sur la plaine ...
S'il fleurit je serai reine ...
8
S'il fleurit je serai reine ...
S'il y meurt, je perds ma peine ...
Refrain :
Enfants de tous pays,
tendez vos mains meurtries
Semez l'amour et puis donnez la vie.
Enfants de tous pays, et de toutes couleurs
Vous avez dans le coeur, votre bonheur.
1.
C'est dans vos mains que demain notre terre
Sera confiée pour sortir de notre nuit.
Et notre espoir de revoir la lumière
Et dans vos yeux qui s'éveillent à la vie.
Séchez vos larmes, jetez vos armes,
faites du monde un paradis.
2.
Il faut penser au passé de nos pères
Et aux promesses qu'ils n'ont jamais tenues.
La vérité c'est d'aimer sans frontières
Et de donner chaque jour un peu plus.
Car la sagesse et la richesse
n'ont qu'une adresse : le paradis.
3.
Et puis un jour où l'amour sur la terre
Deviendra roi vous pourrez vous reposer
Et quand la joie ouvrira les frontières
Vous aurez droit à votre éternité.
Car tous les rires de votre empire
feront du monde un paradis.
 
Henrico Macias, années 60/70
Pour vous obliger de penser à moi,
D'y penser souvent, d'y penser encore,
Voici quelques fleurs, bien modeste envoi,
De très humbles fleurs qui viennent d'éclore.
2
Ce ne sont pas là de nobles bouquets
Signes de la main de savants fleuristes,
Liés par des noeuds de rubans coquets,
Bouquets précieux, chefs-d'oeuvre d'artistes.
3
Ce sont d'humbles fleurs, presque fleurs des
champs
Mais ce sont des fleurs simples et sincères
Des fleurs sans orgueil, aux libres penchants,
Des fleurs de poète, à deux sous, pas chères.
4
J'aurais mieux aimé de riches bijoux
Que ce souvenir vraiment trop champêtre,
Bagues, bracelets, féminins joujoux
J'aurais mieux aimé... vous aussi peut-être ?
5
Mais du moins ces fleurs, ce modeste envoi,
Ces très humbles fleurs qui viennent d'éclore
Vous diront tout bas de penser à moi
D'y penser souvent, d'y penser encore...
Dans un coin perdu de montagne,
Un tout petit savoyard,
Chantait son amour dans le calme du soir
Près de sa bergère au doux regard.
Étoile des neiges, mon coeur amoureux !
S'est pris au piège de tes grands yeux.
Je te donne en gage cette croix d'argent
Et de t'aimer toute la vie, je fais serment.
2
Hélas soupirait la bergère,
Que répondront nos parents ?
Comment ferons-nous, nous n'avons pas d'argent
Pour nous marier dés le printemps.
Étoile des neiges sèche tes beaux yeux,
Le ciel protège les amoureux
Je pars en voyage pour qu'à mon retour
A tout jamais plus rien n'empêche notre amour.
3
Alors il partit pour la ville,
Et ramoneur il se fit.
Sur les cheminées, dans le vent et la pluie,
Comme un petit diable noir de suie.
Étoile des neiges sèche tes beaux yeux,
Le ciel protège les amoureux
Ne perds pas courage, il te reviendra
Et tu seras bientôt encore entre ses bras.
4
Et quand les beaux jours refleurirent
Il s'en revint au hameau.
Et sa fiancée l'attendait tout là-haut,
Parmi les clochettes du troupeau.
Étoile des neiges, tes garçons d'honneur
Vont en cortège, portant des fleurs.
Par un mariage, finit mon histoire
De la bergère et de son petit savoyard.
 
Line Renaud, années 50
Fais du feu dans la cheminée,
Je reviens chez nous.
S'il fait du soleil à Paris,
Il en fait partout.
Fais du feu dans la cheminée,
Je rentre chez moi
Et si l'hiver est trop rusé,
On hibernera.
1
Il a neigé à Port au Prince,
Il pleut encore à Chamonix
On traverse à gué la Garonne,
Le ciel est bien bleu à Paris.
Ma mie, l'hiver est à l'envers,
Ne t'en retourne pas dehors
Le monde est en chamaille,
On gèle au sud, on sue au nord
 
Au refrain
2
La Seine a repris ses vingt berges,
Malgré les lourdes giboulées
Si j'ai du frimas sur les lèvres,
C'est que je veille à ses cotés.
Ma mie, j'ai le coeur à l'envers,
Le temps ravive le cerfeuil
Je ne veux pas être tout seul,
Quand l'hiver tournera de l'oeil
 
Au refrain
3
Je rapporte avec mes bagages,
Un goût qui m'était étranger
Moitié dompté, moitié sauvage,
C'est l'amour de mon potager.
 
Au refrain
 
Félix Lecler, canadien, années 60/70
Amis, il faut faire une pause,
J'aperçois l'ombre d'un bouchon,
Buvons à l'aimable Fanchon,
Chantons pour elle quelque chose.
 
Ah ! que son entretien est doux,
Qu'elle a de mérite et de gloire,
Elle aime à rire, elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous ,
Oui comme nous.
2
Fanchon, quoique bonne chrétienne,
Fut baptisée avec du vin,
Un Bourguignon fut son parrain,
Une Bretonne sa marraine...
 
Ah ! que son entretien est doux,
Qu'elle a de mérite et de gloire,
Elle aime à rire, elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous ,
Oui comme nous.
3
Fanchon préfère la grillade,
A tous les mets plus délicats.
Son teint prend un nouvel éclat,
Quand on lui verse une rasade.
 
Ah ! que son entretien est doux,
Qu'elle a de mérite et de gloire,
Elle aime à rire, elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous ,
Oui comme nous.
4
Fanchon ne se monte cruelle,
Que lorsqu'on lui parle d'amour.
 
Ah ! que son entretien est doux,
Qu'elle a de mérite et de gloire,
Elle aime à rire, elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous ,
Oui comme nous.
Femmes, que vous êtes jolies !
Quand vous avez seize printemps
Et que vos grands yeux innocents
Sur chaque chose s'extasient,
Toutes les roses vous envient,
Et le lys lui-même est jaloux
De la blancheur de votre cou.
Femmes, que vous êtes jolies !
2
Femmes, que vous êtes jolies !
Quand vous portez un voile blanc,
Quand vous prononcez en tremblant
Le mot qui toujours vous lie
Et le soir, sous les draps blotties,
À la lueur d'un demi-jour,
Toutes frémissantes d'amour.
Femmes, que vous êtes jolies !
3
Femmes, que vous êtes jolies !
Quand, près du berceau d'un enfant
Vous veillez anxieusement,
Le front brûlant, l'âme attendrie
Vous avez d'un ange qui prie,
Le sincère recueillement.
Avec votre coeur de maman.
Femmes, que vous êtes jolies !
4
Femmes, que vous êtes jolies !
Quand vous apaisez les douleurs,
Quand votre main sèche les pleurs
Quand vous donnez a qui mendie
Et sous les balles ennemies,
Quand, sublimes, vous vous baissez
Pour soigner nos petits blessés
Femmes, que vous êtes jolies !
Dans son petit lit blanc et rose,
Suzette jase en souriant
Elle babille mille choses,
à sa douce et chère maman.
Mais, chut, il faut dormir bien vite,
nous avons assez bavardé.
Faites dodo, chère petite,
car petit père va gronder
Et tout en berçant la gamine,
la mère lui chante caline :
 
Ferme tes jolis yeux, car les heures sont brèves,
Au pays merveilleux, au beau pays du rêve.
Ferme tes jolis yeux, car tout n'est que mensonge,
Le bonheur est un songe, ferme tes jolis yeux.
 
Dans sa chambre de jeune fille,
Suzette devant son miroir,
A l'heure ou l'étoile scintille
vient se contempler chaque soir.
Elle admire sa gorge ronde, s
on corps souple comme un roseau,
Et dans sa tête vagabonde,
naissent mille désirs nouveaux.
Laisse la tes folles idées,
gentille petite poupée...
 
Ferme tes jolis yeux, car les heures sont brèves,
Au pays merveilleux, au beau pays du rêve.
Ferme tes jolis yeux, car tout n'est que mensonge,
Le bonheur est un songe, ferme tes jolis yeux.
3.
Enfin c'est le bonheur suprème,
l'instant cher et tant désiré :
Avec le fiancé qu'elle aime,
Suzon vient de se marier.
Et le soir dans la chambre close,
quand sonne l'heure du berger,
Elle laisse, pudique et rose, s'effeuiller,
la fleur d'oranger.
Puis elle écoute avec tendresse,
son époux chanter plein d'ivresse :
 
Ferme tes jolis yeux, car les heures sont brèves,
Au pays merveilleux, au beau pays du rêve.
Ferme tes jolis yeux, car tout n'est que mensonge,
Le bonheur est un songe, ferme tes jolis yeux.
Refrain :
Frou-frou, frou-frou
Par son jupon la femme
Frou-frou, frou-frou
De l'homme trouble l'âme
Frou-frou, frou-frou
Certainement la femme
Séduit surtout
par son gentil frou-frou.
1
La femme ayant l'air d'un garçon
Ne fût jamais très attrayante,
C'est le frou-frou de son jupon
Qui la rend surtout excitante
Lorsque l'homme entend ce frou-frou
C'est étonnant ce qu'il ose
Soudain il voit la vie en rose
Il s'électrise, il devient fou!
2
En culotte me direz-vous
On est bien mieux à bicyclette,
Mais, moi, je dis que sans frou-frou
Une femme n'est pas complète
Lorsqu'on la voit se retrousser
Son cotillon vous ensorcelle
Son frou-frou c'est comme un bruit d'aile
Qui passe et vient vous caresser.
Refrain :
Alouette, gentille alouette,
Alouette, je te plumerai.
1
Je te plumerai le bec (bis)
Ah! Alouette ...
2
Je te plumerai les yeux (bis)
et le bec (bis)
Ah! Alouette...
3
Je te plumerai la tête (bis)
et les yeux (bis)
et le bec (bis)
Ah! Alouette...
4
Je te plumerai le cou (bis)
et la tête (bis)
et les yeux (bis)
et le bec (bis)
Ah! Alouette ...
 
Puis : Je te rôtirai ...
 
Puis : Je te mangerai ...
 Lorsque je suis né
Mes parents étonnés
Fir'nt tout d'abord un drôl' de nez
Quand vint le docteur
J'appris avec terreur
Que j'aurai pu être ma sœur
Quand on s'aperçut
Qu'j'avais quéqu' chose en plus
Ils me baptisèr'nt alors tout émus

{Refrain:}
Ignace ! Ignace !
C'est un petit, petit nom charmant
Ignace ! Ignace !
Qui me vient tout droit de mes parents
Ignace ! Ignace !
Il est bien et me va comm' un gant
Moi, je le trouve plein de grâce
Ignace ! Ignace !
Je n'm'en crois pas,
Mais il me place
Ignace c'est un nom charmant.

II
J'pourrais attention
M'app'ler sans prétention
Machin, Chose ou bien Tartempion
On n'la pas voulu
Et je suis convaincu
D'avoir un nom comme on n'voit plus
Mais en vérité
Je l'dis sans me flatter
Ça me donne une personnalité

{Au refrain}

III
Si j'suis père un jour
D'un enfant de l'amour
Je veux qu'il s'appelle à son tour
Du nom délicat
Et fin de son papa
C'est bien mieux que Jules ou Thomas
Si c'est un garçon
Et qu'il fasse des façons
Je lui dirais : Ecoute mon mignon.

{Au refrain}

  Paroles: Jean Manse. Musique: Roger Dumas   - 1937

Refrain :
Il est né le divin enfant !
Jouez, hautbois, résonnez musettes !
Il est né le divin enfant !
Chantons tous son avènement !
1
Depuis plus de quatre mille ans
Nous le promettaient les prophètes ;
Depuis plus de quatre mille ans
Nous attendons cet heureux temps !
2
Ah ! qu'il est beau, qu'il est charmant !
Ah ! que ses grâces sont parfaites !
Ah ! qu'il est beau, qu'il est charmant !
Qu'il est doux ce divin enfant !
3
Une étable est son logement,
Un peu de paille est sa couchette
Une étable est son logement :
Pour un Dieu quel abaissement !
4
Il veut nos coeurs, il les attend,
Il vient en faire la conquête ;
Il veut nos coeurs, il les attend ;
Qu'ils soient à lui dés ce moment !
5
Partez, ô rois de l'Orient,
Venez vous unir à nos fêtes ;
Partez, ô rois de l'Orient,
Venez adorer cet enfant.
6
O Jésus , ô Roi tout-puissant,
Tout petit enfant que vous êtes,
O Jésus , ô Roi tout-puissant,
Régnez sur nous entièrement !
 
Cette chanson date de 1874 où elle fut publiée dans un recueil d'Airs de Noëls Lorrains rassemblés par R. Grosjean organiste de la cathédrale de Sint-Dié.
La mélodie dérive de "La tête bizarde" : une sonnerie de chasse que l'on retrouve dans la plupart des traités de vénerie en usage sous Louis XV.
Pendant que je dormais,
Pendant que je rêvais,
Les aiguilles ont tourné,
Il est trop tard.
Mon enfance est si loin,
Il est déjà demain.
 
Passe, passe le temps,
il n'y en a plus pour très longtemps.
2.
Pendant que je t'aimais,
Pendant que je t'avais,
L'amour s'en est allé,
Il est trop tard,
Tu étais si jolie,
Je suis seul dans mon lit...
 
Passe, passe le temps,
il n'y en a plus pour très longtemps.
3.
Pendant que je chantais,
Ma chère liberté,
D'autres l'ont enchaînée,
Il est trop tard.
Certains se sont battus,
Moi je n'ai jamais su
 
Passe, passe le temps,
il n'y en a plus pour très longtemps.
4.
Pourtant je vis toujours,
Pourtant je fais l'amour,
M'arrive même de chanter
Sur ma guitare,
Pour l'enfant que j'étais,
Pour l'enfant que j'ai fait
 
Passe, passe le temps,
il n'y en a plus pour très longtemps.
5.
Pendant que je dormais,
Pendant que je t'aimais,
Pendant que je rêvais,
Il était encore temps !!!
 
Georges Moustaki, années 70  
Refrain :
Titontaine, titontaine
Titontaine, titonton.
1
Il était un petit homme
À cheval sur un bâton
Qui s'en allait à la chasse
À la chasse aux hannetons.
2
Qui s'en allait à la chasse
À la chasse aux hannetons
Quand il fut sur la montagne
On tira un coup de canon.
3
Quand il fut sur la montagne
On tira un coup de canon.
Il en eut si peur tout d' même
Qu'il tomba sur les talons.
4
Il en eut si peur tout d' même
Qu'il tomba sur les talons.
Toutes les dames du village
Lui portèrent des bonbons.
5
Toutes les dames du village
Lui portèrent des bonbons.
Je vous remercie Mesdames,
De vous et de vos bonbons.
J'avais vingt ans, pour les yeux d'une femme
Un mot d'amour faisait battre mon coeur.
Pour être aimé j'aurais vendu mon âme
Et de mon sang j'eus payé ce bonheur
Je vous voyais, Mesdames, toutes belles
Je confondais l'automne et le printemps
Je vous croyais aussi toutes fidèles
Que je voudrais avoir encore vingt ans (bis)
2
De la beauté je chantais les louanges,
J'avais vingt ans ; je les chante toujours
Moi qui croyais n'adorer que des anges,
Aujourd'hui, j'aime à chanter leurs amours
Tout compte fait, vous êtes bien aimables
Et vos attraits sont toujours séduisants
Plus je vieillis, plus je vous vois charmantes.
Que je voudrais avoir encore vingt ans !
Plus je vieillis, plus je vous vois charmantes
Que je voudraisÉ mais je n'ai plus vingt ans.
Je ne veux pas vieillir,
L'avenir me désole,
Comme on doit s'ennuyer
Lorsque l'on a 15 ans!
Moi je cours tout le jour,
Je joue à pigeon vole,
Et maman prend plaisir,
A mes jeux innocents.
2
Je ris lorsque ma soeur,
Veut me donner un gage,
Quant au nom d'un oiseau
Ma main ne vole pas.
Puis j'instruis ma poupée
Et lui dit d'être sage
Pour que Dieu la bénisse
Et nous parle tout bas.
3
Adieu mon petit chien
Qui traînait ma voiture
Tu ne prendras plus part
A mes jeux enfantins.
Nous n'irons plus tous deux
Courir à l'aventure
Après avoir mangé,
Des fleurs dans mes deux mains.
4
Adieu mon écureuil,
Et toi ma bonne chèvre
Vous ne brouterez plus
De l'herbe dans ma main.
J'aurai soir et matin
De grands livres à lire
Je deviendrai songeuse
Ainsi qu'à fait ma soeur.
5
Ainsi qu'à fait ma soeur
Quelquefois à la brune
J'irai seule rêver
Sur le bord d'un ruisseau
Et là je confierai,
Mes chagrins à la lune,
Lorsqu'elle vient mirer
Son front pâle dans l'eau.
Refrain :
Je suis chrétien, voilà ma gloire,
Mon espérance et mon soutien,
Mon chant d'amour et de victoire !
Je suis chrétien! (bis)
1
Je suis chrétien, j'ai Dieu pour père,
A sa loi je veux obéir.
Avec sa grâce que j'espère,
Pour lui je veux vivre et souffrir
2
Je suis chrétien, je suis le frère
De Jésus-Christ, mon Rédempteur;
L'aimer, le servir sur la terre,
Fera ma gloire et mon bonheur.
3
Je suis chrétien, je suis le temple
Du Saint-Esprit, du Dieu d'amour;
Le ciel l'adore et le contemple
Mais en mon âme est son séjour.
4
Je suis chrétien, je suis apôtre,
Je dois faire aimer Jésus-Christ;
Je dois me dévouer aux autres
Et les conduire au paradis.
Jean petit qui danse (bis)
De son pied il danse (bis)
De son pied, pied, pied,
Ainsi danse Jean petit.
 
Jean petit qui danse (bis)
De sa tête il danse (bis)
De sa tête, tête, tête,
De son pied, pied, pied,
Ainsi danse Jean petit.
 
Jean petit qui danse (bis)
De sa main il danse (bis)
De sa main, main, main,
De sa tête, tête, tête,
De son pied, pied, pied,
Ainsi danse Jean petit.
 
Jean petit qui danse (bis)
De son doigt il danse (bis)
De son doigt, doigt, doigt,
De sa main, main, main,
De sa tête, tête, tête,
De son pied, pied, pied,
Ainsi danse Jean petit.
 
À chaque couplet, on ajoute une partie du corps, que l'on bouge au moment ou il est cité.
 
Chanson originaire d'Occitanie.
Il s'agirait d'un Jean Petit qui aurait été roué vif au XVIII° siècle, sur ordre du Parlement Royal de Toulouse. L'énumération des membres, sur laquelle repose toute la chanson, évoquerait la dislocation du corps du supplicié sous les coups de barre de fer du bourreau.
Une autre hypothèse dit que la chanson décrirait les contorsions du Bonhomme Carnaval en train de brûler le Mardi-Gras et donc de se tordre et se déformer sous l'action de la chaleur. Ceci est renforcé par le fait que la mélodie est un air dansé du carnaval languedocien.
Exportée à Saint-Dominge en 1789 par un habitant d'Orthez, elle serait à l'origine du Cake-Walk, danse américaine revenue en France à l'occasion de l'exposition universelle de 1900. 
Jeanneton prend sa faucille,
Larirette, larirette
Jeanneton prend sa faucille,
Pour aller couper des joncs. (bis)
2
En chemin elle rencontre,
Larirette, larirette
En chemin elle rencontre,
Quatre jeune et beaux garçons. (bis)
3
Le premier un peu timide,
Larirette, larirette
Le premier un peu timide,
Lui chatouille le menton. (bis)
4
Le deuxième un peu moins sage,
Larirette, larirette
Le deuxième un peu moins sage,
La coucha sur le gazon. (bis)
5
Le troisième encore moins sage,
Larirette, larirette
Le troisième encore moins sage,
Souleva son blanc jupon. (bis)
6
Ce que fit le quatrième,
Larirette, larirette
Ce que fit le quatrième,
N'est point dit dans la chanson. (bis)
7
Mais pour le savoir Mesdames,
Larirette, larirette
Mais pour le savoir Mesdames,
Allez donc couper du joncs ! (bis) 
 
Une des plus anciennes chansons « légères » puisqu'on la retrouve dans un recueil datant de 1614, "La Fleur de toutes les belles chansons qui se chantent en France". Selon les régions, Margotton remplace Jeanneton
Je tire ma révérence
 Vous, mes amis, mes souvenirs,
 Si vous la voyez revenir
 Dites-lui que mon coeur lassé
 Vient de rompre avec le passé...

  REFRAIN
 Je tir' ma révérence
 Et m'en vais au hasard,
 Par les routes de France,
 De France et de Navarr',
 Dites-lui que je l'aime,
 Que je l'aime, quand même
 Et dites-1u1 trois fois
 Bonjour, bonjour, bonjour, pour moi !...

 Pourquoi faire entre nous de grands adieux ?
 Partir sans un regard est beaucoup mieux !
 J'avais sa préférence,
 J'étais son seul bonheur.
 Hélas ! les apparences
 Et le sort sont trompeurs !
 Un autre a pris ma place
  Tout passe, lasse et casse...

 Des grands mots ? Oh pourquoi ?
 Non ! Dites-lui bonjour pour moi !
 Au  refrain

 Si vous la rencontrez un jour,
 Rappelez-lui mon tendre amour.
 Moi, je ne veux plus la revoir,
 Puisque j'ai perdu tout espoir.

 Au  refrain

 Elle croit que j'ai beaucoup de chagrin,
 Aujourdhui non, mais peut-être demain...

 Je n'ai plus d'espérance
 Et remporte mon coeur
 Par les routes de France,
 De France ou bien d'ailleurs,
 Dites-lui que je l'aime,
 Que je l'aime quand même
 Et dites-lu1 trois fois :
 Bonjour, bonjour, bonjour, pour moi
 Bonjour, trois fois bonjour,
 Bonjour, bonjour, bonjour, pour moi

 Paroles  de R. Vincy - Musique de Fr. Lopez
J’ai dans le coeur quelque part
De la mélancolie
Mélange de sang barbare
Et de vin d'ltalie
Un mariage à la campagne
Tiré par deux chevaux
Un sentier dans la montagne
Pour aller puiser l’eau
J’ai au fond de ma mémoire
Des lumières d’autre fois
Qu’une très vieille femme en noir
illuminait pour moi
Une maison toute en pierre
Que la mer a rongée
Au-dessus d’un cimetière
Où les croix sont penchées

Je viens du sud
Et par tous les chemins
J'y reviens ...

J’ai dans la voix certains soirs
Quelque chose qui crie
Mélange d’un chant barbare
Et d’un ciel d'Italie
Des colères monumentales
Que les vents m’ont soufflées
Des discours interminables
Après le déjeuner

Je viens du sud
Et par tous les chemins
J'y reviens

J’ai quelque part dans le coeur
De la mélancolie
L’envie de remettre à l’heure
Les horloges de ma vie
Un sentier dans la montagne
Quand j’aurai besoin d’eau
Un jardin dans la campagne
Pour mes jours de repos
Une maison toute en pierres
Que la mer a rongée
Au-dessus d’un cimetière
Où mon père est couché

Je viens du sud
Et par tous les chemins
J'y reviens...

Et par tous les chemins
J'y reviens
Par une tiède nuit de printemps,
Il y a bien de cela cent ans,
Que sous un brin de persil sans bruit
Tout menu naquit
Jean de la Lune, Jean de la Lune.

Il était gros comme un champignon
Frêle, délicat, petit, mignon,
Et jaune et vert comme un perroquet
Avait un bon caquet
Jean de la Lune, Jean de la Lune.

Pour canne il avait un cure-dent
Clignait de l'oeil, marchait en boitant,
Et demeurant en toute saison
Dans un potiron
Jean de la Lune, Jean de la Lune.

Quand il se risquait à travers bois,
De loin, de près, de tous les endroits,
Merles, bouvreuils sur leurs mirlitons,
Répétaient en rond:
Jean de la Lune, Jean de la Lune.

On le voyait passer quelquefois
Dans un coupé grand comme une noix,
Et que le long des sentiers fleuris
Traînaient deux souris,
Jean de la Lune, Jean de la Lune.

Si par hasard, s'offrait un ruisseau,
Qui l'arrêtait sur place aussitôt,
Trop petit pour le franchir d'un bond,
Faisait d'herbe un pont
Jean de la Lune, Jean de la Lune.

Quand il mourut,  chacun le pleura
Dans son potiron, on l'enterra,
Et sur sa tombe on écrivit
Sur la croix : ci-gît
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
 T'es tout' nue sous ton pull.
 Y'a la rue qu'est maboul',
 Jolie môme.
 T'as ton coeur à ton cou
 Et l'bonheur pas en d'ssous,
 Jolie môme.
 T'as l'rimmel qui fout l'camp,
 C'est l'dégel des amants,
 Jolie môme.
 Ta prairie, ça sent bon,
 Fais-en don aux amis,
 Jolie  môme.
  REFRAIN
 T'es qu'un'fleur du printemps
 Qui s'fout d'l'heu r' et du temps.
 T'es qu'un' rose éclatée
 Que l'on pose à côté,
 Jolie môme.
 T'es qu'un brin de soleil
 Dans l'chagrin du réveil.
 T'es qu'un'vamp qu'on éteint
 Comme un' [amp'au matin,
 Jolie môme.

 Tes baisers sont pointus
 Comme un accent aigu,
 Jolie môme.
 Tes p'tits seins sont du jour,
 A la coque, à l'amour,
 Jolie môme.
 Ta barrièr' de frou-frou,
 Faut s'la faire, mais c'est doux,
 Jolie môme.
 Ta violette est l'violon
 Qu'on violente et c'est bon,
 Jolie môme.
 2e  REFRAIN
 T'es qu'un'fleur de pass'temps
 Qui s'fout d'l'heur' et du temps.
 T'es qu'un'étoil'd'amour
 au'on entoile aux beaux jours,
 Jolie môme.
 T'es qu'un point sur un « 1 »,
 Du chagrin de la vie,
 Et qu'un'chos' de la vie
 au'on arros', qu'on oublie,
 Jolie môme.
 T'as qu'un' pair de mirrett's
 Au poker des conq uêt's,
 Jolie môme.
 T'as qu'un' rime au bonheur,
 Faut qu'ça rime ou qu'ça pleure,
 Jolie môme.
 T'as qu'un'source au milieu
 Qu'éclabouss', du « Bon Dieu »,
 Jolie môme.
 T'as qu'un'porte en voil' blanc
 Que l'on pousse en chantant,
 Jolie môme.
 3e  REFRAIN
 T'es q u'u n'pauv' petit' fleur
 au'on guimauv'et qui meurt.
 T'es qu'un'femme à r'passer
 Quand son âme est froissée,
 Jolie môme.
 T'es qu'un'feuill'de l'automne
 Qu'on effeuil', monoton'.
 T'es qu'un'joie, yen allée,
 Viens chez moi la r'trouver,
 Jolie môme.
 T'es tout'nue sous ton pull,
 Y'a la rue qu'est maboul',
 Jolie môme !...

 Paroles  et Musique de Léo Ferré
Et encore une bougie de soufflée
Et encore une année de passée
Et encore une bougie de soufflée
Et encore une année de passée-eh-eh-eh

Nous te souhaitons un joyeux anniversaire
nos voeux de bonheur profonds et sincères
Beaucoup d'amour et une santé de fer
Un joyeux anniversaire
Nous te souhaitons un joyeux anniversaire
Pour que t'aies tout bon pour l'année entière
la réussite et la joie que tu espères
Un joyeux anniversaire

Nous voici réunis ce soir
pour te dire ensemble combien on t'aime
on a plein de cadeaux pour toi
bonne chance et à l'année prochaine

Nous te souhaitons un joyeux anniversaire
nos voeux de bonheur profonds et sincères
Beaucoup d'amour et une santé de fer
Un joyeux anniversaire
Nous te souhaitons un joyeux anniversaire
Pour que t'aies tout bon pour l'année entière
la réussite et la joie que tu espères
Un joyeux anniversaire

Ca y est
T'y es
Ca y est
T'y es

Et encore une bougie de soufflée
Et encore une année de passée
Et encore une bougie de soufflée
Et encore une année de passée-eh-eh-eh

Nous voici réunis ce soir
pour te dire ensemble combien on t'aime
on a plein de cadeaux pour toi
bonne chance et à l'année prochaine

la lalala lalalalalalala...

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