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-
- D
- Dansons la capucine
- Y a pas de pain chez nous.
- Y en a chez la voisine
- Mais ce n'est pas pour nous. You!
- 2
- Dansons la capucine
- Y a pas de vin chez nous.
- Y en a chez la voisine
- Mais ce n'est pas pour nous. You!
- 3
- Dansons la capucine
- Y a pas d'habits chez nous.
- Y en a chez la voisine
- Mais ce n'est pas pour nous. You!
- 4
- Dansons la capucine
- Y a pas de sel chez nous.
- Y en a chez la voisine
- Mais ce n'est pas pour nous. You!
- 5
- Dansons la capucine
- Y a de la joie chez nous.
- Bien plus qu'chez chez la voisine
- Car on y rit de tout ...
- Douce nuit, blanche nuit,
- C'est Noël aujourd'hui
- Et pendant que tes clochers joyeux
- Carillonnent à la voûte des cieux,
- Sous le toit des chaumières
- On a le coeur bien heureux.
- 1
- C'est si joli un sapin vert
- Qui sourit les bras couverts
- De lumières et de cheveux d'argent,
- Près du feu qui s'éteint doucement,
- Il apporta tant de joies, Lui,
- Le soir où il descendit.
- 2
- Douce nuit, blanche nuit,
- C'est Noël aujourd'hui,
- Lui, dans le froid et le vent,
- Attendu depuis la nuit des temps,
- Pour nous donner en rêve
- Un peu de son paradis.
- À Noël.
- DORS MON P'TIT QUINQUIN
Refrain
Dors mon p'tit quiquin
Min p'tit pouchin, min gros rojin
Te m'fras du chagrin
Si te n'dors point ch'qu'à d'main.
Ainsin l'aut' jour eun' pauv' dintellière
In amiclotant sin p'tit garchon
Qui d'puis tros quarts d'heure n'faijot qu'braire
Tâchot d'lindormir par eun' canchon
Ell'li dijot: " Min Narcisse,
D'main, t'aras du pain d'épice
Du choc à gogo,
Si t'es sache et qu'te fais dodo!
Et si te m'laich' faire eun' bonn' semaine
J'irai dégager tin biau sarrau,
Tin patalon d'drap, tin giliet d'laine...
Comme un p'tit milord te s'ras farau !
J't'acat'rai, l'jour de l'ducasse
Un porichinell' cocasse
Un turlututu
Pour jouer l'air du capiau-pointu...
Nous irons dins l'cour
Jeannette-à-Vaques
Vir les marionnett's. Comme te riras,
Quand t'intindras dire:
Un doup pou' Jacques !
Pa' l'porichinell qui parl' magas
Te li mettras din s'menotte,
Au lieu d'doupe, un rond d'carote!
It' dira merci !...
Pins' comme nous arons du plaisi!...
- DU GRIS
Eh! Monsieur ! Une cigarette !
Un' cibich', ça n'engage à rien
Si j'te plais, on f'ra la causette
T'es gentil, t'as l'air dun bon chien
Tu s'rais moche ça s'rait la même chose
J'te dirais quand même que t'es beau
Pour avoir, t'en d'vin's la cause
C'que j'te demande, un' pipe, un mégot
Non pas d'anglais, ni d'bouts dorés
Ces tabacs là, c'est du chiqué
Du gris que l'on roule dans ses doigts
Et qu'on roule
C'est fort, c'est âcre comm' du bois
Ça vous saoule
C'est bon et ça vous laisse un goût
Presque louche
De sang, d'amour et de dégoût
Dans sa bouche !
Tu fum's pas t'a s bien d'la chance
C'est qu'la vie pour toi c'est du v'lours
Le tabac, c'est l'baume d'la souffrance
Quand on fume, l'fardeau est moins lourd
Y'a l'alcool, parl' pas d'cette bavarde
Qui vous met la tête à l'envers
La rouquine qu'était une pocharde
A donné son homme à Deibler
C'est ma morphin', c'est ma coco
Quoi, mon vice à moi l'perlot
Refrain
Monsieur l'docteur c'est grave ma blessure
Oui, j'comprends, y'a plus d'espoir
Le coupabl'... j'en sais rien, j'vous l'jure
C'est l'métier, la ru', le trottoir
Le coupable... au ait j'vais vous l'dire
C'est le cœur qui s'laisse séduire
La misèr' qui dur' nuit et jour
Et puis j'm'en fous, t'nez, donnez moi
Avant d'mourir, un' dernièr' fois
Du gris dans mes pauvres doigts
Je le roule
C'est bon, c'est fort, ça tourne en moi
Ça vous saoule
Je sens que mon âme s'en ira
Moins farouche
Dans la fumée qui sortira
De ma bouche...
- ELLE ÉTAIT SI
JOLIE
Elle était si jolie que je n'osais l'aimer
Elle était si jolie je ne peux l'oublier
Elle était trop jolie quand le vent l'emmenait
Elle fuyait ravie et le vent me disait...
Elle est bien trop jolie et toi je te connais
L'aimer toute une vie tu ne pourras jamais
Oui mais elle est partie, c'est bête mais c'est vrai
Elle était si jolie, Je n'oublierai jamais.
Aujourd'hui c'est l'automne et je pleure
souvent
Aujourd'hui c'est l'automne qu'il est le loin le printemps
Dans le parc où frissonnent les feuilles au vent
mauvais,
Sa robe tourbillonne puis elle disparaît...
Elle était si jolie que je n'osais l'aimer
Elle était si jolie je ne peux l'oublier
Elle était trop jolie quand le vent l'emmenait
Elle était si jolie je n'oublierai jamais.
Paroles et Musique
Alain Barrière
- EL RANCHO GRANDE
Refrain
J'ai mon rancho dans la pampa
C'est le plus beau de la sierra
Vous l'aimerez, si vous entrez
Venez dans mon rancho grandé
1°
Mon rancho loin des villes
Sous le ciel du Mexique
Est un séjour tranquille
Il n'a qu'une musique
C'est le chant du gaucho Oh!
2°
Les cow-boys de la plaine
Y viennent le dimanche
Sur leurs chevaux d'ébène
S'amuser sous les branches
Aux jeux du rodéo Oh!
3°
Le soir dans la clairière
Sous un rayon de lune
Des danseuses légères
Y dansent une à une
Les plus gais boléros Oh!
4°
De grands buffles sauvages
Au milieu des prairies
Donnent au paysage
Des.. couleurs plus jolies
Et des aspects nouveaux Oh !
5°
Dans mon rancho magique
Les beaux jours font la ronde
Et ses champs magnifiques
Sont les plus beaux du monde
J'y trouve le repos Oh !
Paroles
françaises Tino Rossi
- EN PARLANT UN PEU
DE PARIS
Ici les plaisirs sont minces
Et rares les distractions
C'n'est pas gai la vie d'Province
On n'rit pas beaucoup à Riom
Quel supplice de Tantale,
D'être loin de la Capitale !
Pour nous consoler,
Pauvres exilés,
Nous ne pouvons qu'en parler !
En parlant un peu de Paris
Tout s'éclaire et tout vous sourit !
La cité morose
Se métamorphose,
Les vieux murs semblent moins gris !
On s'figure revoir les Tuil'ries
La Mad'leine et la plac' Clichy !
Son air nous enivre,
On se sent revivre,
En parlant un peu de Paris !
Rue de la Paix, rue Royale,
Maxim's Fouquet et Prunier,
C'est la seule vie provinciale
Qui peut vous faire apprécier !
Ici, quand neuf heures sonnent
On n'rencontre plus personne !
On en est réduit,
Pas de boîte de nuit,
A causer jusqu'à minuit !
En parlant un peu de Paris
Du cafard on est vité guéri !
Notre pensée vole
D'la rue des Ecoles,
Au vieux Luxembourg fleuri !
On s'oublie dans nos rêveries.
Et l'on est soudain tout surpris
D'voir le jour qui lève !
Et la nuit s'achève,
En parlant un peu de Paris.
- ET MAINTENANT
Et maintenant que vais-je faire
De tout ce temps que sera ma vie
De tous ces gens qui m'indiffèrent
Maintenant que tu es partie
Toutes ces nuits, pourquoi pour qui
Et ce matin qui revient pour rien
Ce cœur qui bat, pour qui, pourquoi
Qui bat trop fort, trop fort
Et maintenant que vais-je faire
Vers quel néant glissera ma vie
Tu m'as laissé la terre entière
Mais la terre sans toi c'est petit
Vous, mes amis, soyez gentils
Vous savez bien que l'on n'y peut rien
Même Paris crève d'ennui
Toutes ses rues me tuent
Et maintenant que vais-je faire
Je vais en rire pour ne plus pleurer
Je vais brûler des nuits entières
Au matin je te haïrai
Et puis un soir dans mon miroir
Je verrai bien la fin du chemin
Pas une fleur et pas de pleurs
Au moment de l'adieu
Je n'ai vraiment plus rien à faire
Je n'ai vraiment plus rien ...
Gilbert Bécaud
- EN PASSANT PAR LA LORRAINE
- En passant par la Lorraine,
- Avec mes sabots, (bis)
- Rencontrai trois capitaines,
- Avec mes sabots dondaine
- Oh, Oh, Oh !
- Avec mes sabots.
- 2
- Rencontrai trois capitaines ... (bis)
- Ils m'ont appelé : Vilaine! ...
- 3
- Je ne suis pas si vilaine ... (bis)
- Puisque le fils du Roi m'aime ...
- 4
- Puisque le fils du Roi m'aime ... (bis)
- Il m'a donné pour étrennes ...
- 5
- Il m'a donné pour étrennes ... (bis)
- Un bouquet de marjolaine ...
- 6
- Un bouquet de marjolaine ...
- Je l'ai planté sur la plaine ...
- 7
- Je l'ai planté sur la plaine ...
- S'il fleurit je serai reine ...
- 8
- S'il fleurit je serai reine ...
- S'il y meurt, je perds ma peine ...
- Refrain :
- Enfants de tous pays,
- tendez vos mains meurtries
- Semez l'amour et puis donnez la vie.
- Enfants de tous pays, et de toutes couleurs
- Vous avez dans le coeur, votre bonheur.
- 1.
- C'est dans vos mains que demain notre terre
- Sera confiée pour sortir de notre nuit.
- Et notre espoir de revoir la lumière
- Et dans vos yeux qui s'éveillent à la
vie.
- Séchez vos larmes, jetez vos armes,
- faites du monde un paradis.
- 2.
- Il faut penser au passé de nos pères
- Et aux promesses qu'ils n'ont jamais tenues.
- La vérité c'est d'aimer sans
frontières
- Et de donner chaque jour un peu plus.
- Car la sagesse et la richesse
- n'ont qu'une adresse : le paradis.
- 3.
- Et puis un jour où l'amour sur la terre
- Deviendra roi vous pourrez vous reposer
- Et quand la joie ouvrira les frontières
- Vous aurez droit à votre
éternité.
- Car tous les rires de votre empire
- feront du monde un paradis.
-
- Henrico Macias, années 60/70
- Pour vous obliger de penser à moi,
- D'y penser souvent, d'y penser encore,
- Voici quelques fleurs, bien modeste envoi,
- De très humbles fleurs qui viennent
d'éclore.
- 2
- Ce ne sont pas là de nobles bouquets
- Signes de la main de savants fleuristes,
- Liés par des noeuds de rubans coquets,
- Bouquets précieux, chefs-d'oeuvre d'artistes.
- 3
- Ce sont d'humbles fleurs, presque fleurs des
- champs
- Mais ce sont des fleurs simples et sincères
- Des fleurs sans orgueil, aux libres penchants,
- Des fleurs de poète, à deux sous, pas
chères.
- 4
- J'aurais mieux aimé de riches bijoux
- Que ce souvenir vraiment trop champêtre,
- Bagues, bracelets, féminins joujoux
- J'aurais mieux aimé... vous aussi
peut-être ?
- 5
- Mais du moins ces fleurs, ce modeste envoi,
- Ces très humbles fleurs qui viennent
d'éclore
- Vous diront tout bas de penser à moi
- D'y penser souvent, d'y penser encore...
- ET DANS CENT CINQUANTE
ANS
Et dans 150 ans, on s'en souviendra pas
De ta première ride, de nos mauvais choix,
De la vie qui nous baise, de tous ces marchands d'armes,
Des types qui votent les lois là bas au gouvernement,
De ce monde qui pousse, de ce monde qui crie,
Du temps qui avance, de la mélancolie,
La chaleur des baisers et cette pluie qui coule,
Et de l'amour blessé et de tout ce qu'on nous roule,
Alors souris.
Dans 150 ans, on s'en souviendra pas
De la vieillesse qui prend, de leurs signes de croix,
De l'enfant qui se meurt, des vallées du tiers monde,
Du salaud de chasseur qui descend la colombe,
De ce que t'étais belle, et des rives arrachées,
Des années sans sommeil, 100 millions de femmes et
Des portes qui se referment de t'avoir vue pleurer,
De la course solennelle qui condamne sans ciller,
Alors souris.
Et dans 150 ans, on n'y pensera même plus
A ce qu'on a aimé, à ce qu'on a perdu,
Allez vidons nos bières pour les voleurs des rues !
Finir tous dans la terre, mon dieu ! Quelle déconvenue.
Et regarde ces squelettes qui nous regardent de travers,
Et ne fais pas la tête, ne leur fais pas la guerre,
Il leur restera rien de nous, pas plus que d'eux,
J'en mettrais bien ma main à couper ou au feu,
Alors souris.
Et dans 150 ans, mon amour, toi et moi,
On sera doucement, dansant, 2 oiseaux sur la croix,
Dans ce bal des classés, encore je vois large,
P't'être qu'on sera repassés dans un
très proche, un naufrage,
Mais y a rien d'autre à dire, je veux rien te faire croire,
Mon amour, mon amour, j'aurai le mal de toi,
Mais y a rien d'autre à dire, je veux rien te faire croire,
Mon amour, mon amour, j'aurai le mal de toi,
Mais que veux-tu ?...
- Raphaël
- Album CARAVANE - 2005
- ÉTOILE
DES NEIGES
- Dans un coin perdu de montagne,
- Un tout petit savoyard,
- Chantait son amour dans le calme du soir
- Près de sa bergère au doux regard.
- Étoile des neiges, mon coeur amoureux !
- S'est pris au piège de tes grands yeux.
- Je te donne en gage cette croix d'argent
- Et de t'aimer toute la vie, je fais serment.
- 2
- Hélas soupirait la bergère,
- Que répondront nos parents ?
- Comment ferons-nous, nous n'avons pas d'argent
- Pour nous marier dés le printemps.
- Étoile des neiges sèche tes beaux
yeux,
- Le ciel protège les amoureux
- Je pars en voyage pour qu'à mon retour
- A tout jamais plus rien n'empêche notre amour.
- 3
- Alors il partit pour la ville,
- Et ramoneur il se fit.
- Sur les cheminées, dans le vent et la pluie,
- Comme un petit diable noir de suie.
- Étoile des neiges sèche tes beaux
yeux,
- Le ciel protège les amoureux
- Ne perds pas courage, il te reviendra
- Et tu seras bientôt encore entre ses bras.
- 4
- Et quand les beaux jours refleurirent
- Il s'en revint au hameau.
- Et sa fiancée l'attendait tout
là-haut,
- Parmi les clochettes du troupeau.
- Étoile des neiges, tes garçons
d'honneur
- Vont en cortège, portant des fleurs.
- Par un mariage, finit mon histoire
- De la bergère et de son petit savoyard.
-
- Line Renaud,
années 50
- Fais du feu dans la cheminée,
- Je reviens chez nous.
- S'il fait du soleil à Paris,
- Il en fait partout.
- Fais du feu dans la cheminée,
- Je rentre chez moi
- Et si l'hiver est trop rusé,
- On hibernera.
- 1
- Il a neigé à Port au Prince,
- Il pleut encore à Chamonix
- On traverse à gué la Garonne,
- Le ciel est bien bleu à Paris.
- Ma mie, l'hiver est à l'envers,
- Ne t'en retourne pas dehors
- Le monde est en chamaille,
- On gèle au sud, on sue au nord
-
- Au refrain
- 2
- La Seine a repris ses vingt berges,
- Malgré les lourdes giboulées
- Si j'ai du frimas sur les lèvres,
- C'est que je veille à ses cotés.
- Ma mie, j'ai le coeur à l'envers,
- Le temps ravive le cerfeuil
- Je ne veux pas être tout seul,
- Quand l'hiver tournera de l'oeil
-
- Au refrain
- 3
- Je rapporte avec mes bagages,
- Un goût qui m'était
étranger
- Moitié dompté, moitié
sauvage,
- C'est l'amour de mon potager.
-
- Au refrain
-
- Félix Lecler,
canadien, années 60/70
- Amis, il faut faire une pause,
- J'aperçois l'ombre d'un bouchon,
- Buvons à l'aimable Fanchon,
- Chantons pour elle quelque chose.
-
- Ah ! que son entretien est doux,
- Qu'elle a de mérite et de gloire,
- Elle aime à rire, elle aime à boire
- Elle aime à chanter comme nous ,
- Oui comme nous.
- 2
- Fanchon, quoique bonne chrétienne,
- Fut baptisée avec du vin,
- Un Bourguignon fut son parrain,
- Une Bretonne sa marraine...
-
- Ah ! que son entretien est doux,
- Qu'elle a de mérite et de gloire,
- Elle aime à rire, elle aime à boire
- Elle aime à chanter comme nous ,
- Oui comme nous.
- 3
- Fanchon préfère la grillade,
- A tous les mets plus délicats.
- Son teint prend un nouvel éclat,
- Quand on lui verse une rasade.
-
- Ah ! que son entretien est doux,
- Qu'elle a de mérite et de gloire,
- Elle aime à rire, elle aime à boire
- Elle aime à chanter comme nous ,
- Oui comme nous.
- 4
- Fanchon ne se monte cruelle,
- Que lorsqu'on lui parle d'amour.
-
- Ah ! que son entretien est doux,
- Qu'elle a de mérite et de gloire,
- Elle aime à rire, elle aime à boire
- Elle aime à chanter comme nous ,
- Oui comme nous.
- FANDANGO DU PAYS
BASQUE
Fandango du pays basque
Fandango simple et fantasque
Pour te danser dans les bras d'un garçon
Une fille ne dit jamais non !
Tout le pays est en fête
Et tout le monde est poète
Chacun ce soir ne pense qu'à l'amour
La montagne flirte avec l'Adour.
Fandango ! Fandango !
Que rythment les bravos
Que répète l'écho
De Sare à Bilbao
C'est le chant des ruisseaux
C'est le chant des oiseaux
C'est le chant de l'amour Fandango !
Fandango du pays basque
Fandango simple et fantasque
C'est grâce à toi que l'on fait des folies
Qui sont bien le meilleur de la vie.
Et combien de mariages
On a vu dans le village,
Sur tes accents si joyeux et vibrants
Et ton rythme qu'on a dans le sang.
Fandango ! Fandango !
Que rythment les bravos
Que répète l'écho
De Sare à Bilbao
C'est le chant des ruisseaux
C'est le chant des oiseaux
C'est le chant de l'amour Fandango !
Fandango du pays basque
Fandango simple et fantasque
Les mains sur les tambourins bien entrain
Rythment ce refrain jusqu'au matin
Alors grands pèr's et grands mères
Ont des regards qui s'éclairent
En écoutant cet air du bon vieux temps,
Ils revoient leur printemps de vingt ans !
Fandango ! Fandango !
Que rythment les bravos
Que répète l'écho
De Sare à Bilbao
C'est le chant des ruisseaux
C'est le chant des oiseaux
C'est le chant de l'amour Fandango !
- FAUT RIGOLER
Refrain
Faut rigoler, faut rigoler
Avant qu'le ciel nous tomb'sur la tête
Faut rigoler, faut rigoler
Pour empêcher le ciel de tomber
Nos ancêtres les Gaulois
Cheveux blonds et têt's de bois
Longu's moustaches et gros dadas
Ne connaissaient que ce refrain là
Au refrain
Nos ancêtres les Gaulois
Habitaient des hutt's en bois
Et les druides trois par trois
Sous le gui chantaient à pleine voix.
Au refrain
Nos ancêtres les Gaulois
Prir'nt la pil'à Alésia
Les barbares étaient là
Mais tant pis pour eux dir'nt les Gaulois
Au refrain
Nos ancêtres les Gaulois
Inventèrent le tabac
Et c'est grâce à ce truc-là
Qu'ils s'fendaient la pipe à tour de bras
Au refrain
Nos ancêtres les Gaulois
Eurent le tort d'être grand papas
Et c'est pour ça qu'on est là
Et qu'on a fait le cha-cha gaulois.
Au refrain
Paroles Boris Vian -
Musique Henry Salvador
- FÉLICIE
AUSSI
C'est dans un coin du bois d'Boulogne
Que j'ai rencontré Félicie
Elle arrivait de la Bourgogne
Et moi j'arrivai en Taxi
Je trouvai vite une occasion
D'engager la conversation
Il faisait un temps superbe
Je me suis assis sur l'herbe
Félicie aussi
J'pensais les arbres bourgeonnent
Et les gueules de loup boutonnent
Félicie aussi
Près de nous sifflait un merle
La rosée faisait des perles
Félicie aussi
Un clocher sonnait tout proche
Il avait une drôle de cloche
Félicie aussi
Afin d'séduire la petite chatte
Je l'emmenai dîner chez Chartier
Comme elle est fine et délicate
Elle prit un pied d'cochon grillé
Et pendant qu'elle mangeait le sien
J'lui fit du pied avec le mien
J'pris un homard sauce tomates
Il avait du poil au pattes
Félicie aussi
Puis une sorte de plat aux nouilles
On aurait dit une andouille
Félicie aussi
Je m'offris une gibelotte
Elle embaumait l'échalotte
Félicie aussi
Puis une poire et des gaufrettes
Seulement la poire était blette
Félicie aussi
L'Aramon lui tournant la tête
Elle murmura " quand tu voudras "
Alors j'emmenai ma conquête
Dans un hôtel tout près de là
C'était l'hotêl d'Abyssinie
Et du Calvados réuni
J'trouvai la chambre ordinaire
Elle était pleine de poussière
Félicie aussi
Je m'lavai les mains bien vite
L'lavabo avait une fuite
Félicie aussi
Sous l'armoire y avait une cale
Car elle était toute bancale
Félice aussi
Y avait un fauteuil en plus
Mais il était rempli d'puce
Félicie aussi
Et des draps de toiles molles
Me chatouillaient les guiboles
Félicie aussi
- FEMMES QUE VOUS ÊTES JOLIES
- Femmes, que vous êtes jolies !
- Quand vous avez seize printemps
- Et que vos grands yeux innocents
- Sur chaque chose s'extasient,
- Toutes les roses vous envient,
- Et le lys lui-même est jaloux
- De la blancheur de votre cou.
- Femmes, que vous êtes jolies !
- 2
- Femmes, que vous êtes jolies !
- Quand vous portez un voile blanc,
- Quand vous prononcez en tremblant
- Le mot qui toujours vous lie
- Et le soir, sous les draps blotties,
- À la lueur d'un demi-jour,
- Toutes frémissantes d'amour.
- Femmes, que vous êtes jolies !
- 3
- Femmes, que vous êtes jolies !
- Quand, près du berceau d'un enfant
- Vous veillez anxieusement,
- Le front brûlant, l'âme attendrie
- Vous avez d'un ange qui prie,
- Le sincère recueillement.
- Avec votre coeur de maman.
- Femmes, que vous êtes jolies !
- 4
- Femmes, que vous êtes jolies !
- Quand vous apaisez les douleurs,
- Quand votre main sèche les pleurs
- Quand vous donnez a qui mendie
- Et sous les balles ennemies,
- Quand, sublimes, vous vous baissez
- Pour soigner nos petits blessés
- Femmes, que vous êtes jolies !
- Dans son petit lit blanc et rose,
- Suzette jase en souriant
- Elle babille mille choses,
- à sa douce et chère maman.
- Mais, chut, il faut dormir bien vite,
- nous avons assez bavardé.
- Faites dodo, chère petite,
- car petit père va gronder
- Et tout en berçant la gamine,
- la mère lui chante caline :
-
- Ferme tes jolis yeux, car les heures sont
brèves,
- Au pays merveilleux, au beau pays du rêve.
- Ferme tes jolis yeux, car tout n'est que mensonge,
- Le bonheur est un songe, ferme tes jolis yeux.
-
- Dans sa chambre de jeune fille,
- Suzette devant son miroir,
- A l'heure ou l'étoile scintille
- vient se contempler chaque soir.
- Elle admire sa gorge ronde, s
- on corps souple comme un roseau,
- Et dans sa tête vagabonde,
- naissent mille désirs nouveaux.
- Laisse la tes folles idées,
- gentille petite poupée...
-
- Ferme tes jolis yeux, car les heures sont
brèves,
- Au pays merveilleux, au beau pays du rêve.
- Ferme tes jolis yeux, car tout n'est que mensonge,
- Le bonheur est un songe, ferme tes jolis yeux.
- 3.
- Enfin c'est le bonheur suprème,
- l'instant cher et tant désiré :
- Avec le fiancé qu'elle aime,
- Suzon vient de se marier.
- Et le soir dans la chambre close,
- quand sonne l'heure du berger,
- Elle laisse, pudique et rose, s'effeuiller,
- la fleur d'oranger.
- Puis elle écoute avec tendresse,
- son époux chanter plein d'ivresse :
-
- Ferme tes jolis yeux, car les heures sont
brèves,
- Au pays merveilleux, au beau pays du rêve.
- Ferme tes jolis yeux, car tout n'est que mensonge,
- Le bonheur est un songe, ferme tes jolis yeux.
- FLEUR DE PARIS
Mon épicier l'avait gardée dans son comptoir
Le percepteur la conservait dans un tiroir
La fleur si belle
De notre espoir
Le pharmacien la dorlotait dans un local
L'ex-caporal en parlait à l'ex-général
Car c'était elle
Notre idéal
Refrain
C'est une fleur de Paris
Du vieux Paris qui sourit
Car c'est la fleur du retour
Du retour des beaux jours
Pendant quatre ans dans nos cœurs
Elle a gardé ses couleurs
Bleu, blanc, rouge
Avec l'espoir elle a fleuri
Fleur de Paris
2
Le paysan la voyait fleurir dans ses champs
Le vieux curé l'adorait dans un ciel tout blanc
Fleur d'espérance
Fleur de bonheur
Tous ceux qui se sont battus pour nos libertés
Au petit jour, devant leurs yeux l'ont vu briller
La fleur de France
Aux trois couleurs
Refrain
C'est une fleur de chez nous
Elle a fleuri de partout
Car c'est la fleur du retour
Du retour des beaux jours
Pendant quatre ans dans nos cœurs
Elle a gardé ses couleurs
Bleu, blanc, rouge
Elle était vraiment avant tout
Fleur de chez nous !
- FRÉNÉSIE
- Version homme:
C'était l'été...
Le vent passait comme un beau chant lassé
C'était la nuit
Sur la campagne endormie...
Mais c'était la joie,
C'était la fiesta partout autour de moi
Et c'était l'amour
Qui chanterait jusqu'au point du jour.
{Refrain:}
Un soir de fiesta près de Mexico
Je n'en allais seul avec les échos
Des chants et des refrains de la nuit,
Montaient avec frénésie...
La senorita passa près de moi,
Dans un frisson de parfums et de soie
Et le désir en un mot soudain grandit
D'aimer avec frénésie...
Peut-être était-ce une folie
Quand je l'ai prise dans mes bras
Ce sont des choses qu'on oublie
En dansant le cha-cha-cha.
Mais quand je pense aux nuits de Mexico
J'entends encore le rythme des bongos,
La chanson de la fiesta qui nous dit:
Aimez avec frénésie
Version femme:
Comme un refrain
Qui chante au cœur et que l'âme retient...
Comme un écho
Qui vous obsède d'un mot,
Comme un souvenir
A chaque instant qui s'obstine à revenir
Depuis cette nuit
Un beau regret chante: "Frénésie"
{Refrain:}
Un soir de fiesta près de Mexico
Je n'en allais seule avec les échos
Des chants et des refrains de la nuit,
Montaient avec frénésie...
La cabullero passa près de moi,
Dans un rayon de lumière et de joie
Et le désir en un mot soudain grandit
D'aimer avec frénésie...
Peut-être était-ce une folie
Quand je l'ai pris dans mes bras
Ce sont des choses qu'on oublie
En dansant le cha-cha-cha.
Mais quand je pense aux nuits de Mexico
J'entends encore le rythme des bongos,
La chanson de la fiesta qui nous dit:
Aimez avec frénésie
- Refrain :
- Frou-frou, frou-frou
- Par son jupon la femme
- Frou-frou, frou-frou
- De l'homme trouble l'âme
- Frou-frou, frou-frou
- Certainement la femme
- Séduit surtout
- par son gentil frou-frou.
- 1
- La femme ayant l'air d'un garçon
- Ne fût jamais très attrayante,
- C'est le frou-frou de son jupon
- Qui la rend surtout excitante
- Lorsque l'homme entend ce frou-frou
- C'est étonnant ce qu'il ose
- Soudain il voit la vie en rose
- Il s'électrise, il devient fou!
- 2
- En culotte me direz-vous
- On est bien mieux à bicyclette,
- Mais, moi, je dis que sans frou-frou
- Une femme n'est pas complète
- Lorsqu'on la voit se retrousser
- Son cotillon vous ensorcelle
- Son frou-frou c'est comme un bruit d'aile
- Qui passe et vient vous caresser.
- GENTIL
COQUELICOT
J'ai descendu dans mon jardin (bis)
Pour y cueillir du romarin.
Gentil coq'licot, Mesdames.
Gentil coq'licot nouveau.
Pour y cueillir du romarin (bis)
J'en avais pas cueilli trois brins,
J'en avais pas cueilli trois brins (bis)
Qu'un rossignol vint sur ma main.
Qu'un rossignol vint sur ma main. (bis)
Il me dit trois mots en latin.
Il me dit trois mots en latin.(bis)
Que les hommes ne valent rien.
Que les hommes ne valent rien. (bis)
Et les garçons encore moins bien.
Et les garçons encore moins bien.(bis)
Des dames, il ne me dit rien.
Des dames, il ne me dit rien.(bis)
Mais des d'moiselles beaucoup de bien.
- Refrain :
- Alouette, gentille alouette,
- Alouette, je te plumerai.
- 1
- Je te plumerai le bec (bis)
- Ah! Alouette ...
- 2
- Je te plumerai les yeux (bis)
- et le bec (bis)
- Ah! Alouette...
- 3
- Je te plumerai la tête (bis)
- et les yeux (bis)
- et le bec (bis)
- Ah! Alouette...
- 4
- Je te plumerai le cou (bis)
- et la tête (bis)
- et les yeux (bis)
- et le bec (bis)
- Ah! Alouette ...
-
- Puis : Je te rôtirai ...
-
- Puis : Je te mangerai ...
Lorsque je suis
né
Mes parents étonnés
Fir'nt tout d'abord un drôl' de nez
Quand vint le docteur
J'appris avec terreur
Que j'aurai pu être ma sœur
Quand on s'aperçut
Qu'j'avais quéqu' chose en plus
Ils me baptisèr'nt alors tout émus
{Refrain:}
Ignace ! Ignace !
C'est un petit, petit nom charmant
Ignace ! Ignace !
Qui me vient tout droit de mes parents
Ignace ! Ignace !
Il est bien et me va comm' un gant
Moi, je le trouve plein de grâce
Ignace ! Ignace !
Je n'm'en crois pas,
Mais il me place
Ignace c'est un nom charmant.
II
J'pourrais attention
M'app'ler sans prétention
Machin, Chose ou bien Tartempion
On n'la pas voulu
Et je suis convaincu
D'avoir un nom comme on n'voit plus
Mais en vérité
Je l'dis sans me flatter
Ça me donne une personnalité
{Au refrain}
III
Si j'suis père un jour
D'un enfant de l'amour
Je veux qu'il s'appelle à son tour
Du nom délicat
Et fin de son papa
C'est bien mieux que Jules ou Thomas
Si c'est un garçon
Et qu'il fasse des façons
Je lui dirais : Ecoute mon mignon.
{Au refrain}
Paroles:
Jean Manse. Musique: Roger Dumas - 1937
- IL COURT, IL COURT,
LE FURET
Il court, il court,
le furet
Le furet du bois,
Mesdames,
Il court, il court,
le furet, .
Le furet du bois
joli.
Il a passé par ici,
Le furet du bois, Mesdames
Il a passé par ici,
Le furet du bois joli.
Les
enfants forment une ronde et tiennent dans leurs mains une corde
nouée par les deux bouts pour faire un cercle, et sur
laquelle
est enfilé un anneau : le furet. La chanteuse, qui est au
milieu
de la ronde, cherche à attraper l'anneau, qu'on se
passe
en le faisant glisser sur la corde et en le cachant de son mieux, Si
elle y réussit, elle change de place avec celle qui a
laissé découvrir le furet.
- IL EST NÉ LE DIVIN
ENFANT
- Refrain :
- Il est né le divin enfant !
- Jouez, hautbois, résonnez musettes !
- Il est né le divin enfant !
- Chantons tous son avènement !
- 1
- Depuis plus de quatre mille ans
- Nous le promettaient les prophètes ;
- Depuis plus de quatre mille ans
- Nous attendons cet heureux temps !
- 2
- Ah ! qu'il est beau, qu'il est charmant !
- Ah ! que ses grâces sont parfaites !
- Ah ! qu'il est beau, qu'il est charmant !
- Qu'il est doux ce divin enfant !
- 3
- Une étable est son logement,
- Un peu de paille est sa couchette
- Une étable est son logement :
- Pour un Dieu quel abaissement !
- 4
- Il veut nos coeurs, il les attend,
- Il vient en faire la conquête ;
- Il veut nos coeurs, il les attend ;
- Qu'ils soient à lui dés ce moment !
- 5
- Partez, ô rois de l'Orient,
- Venez vous unir à nos fêtes ;
- Partez, ô rois de l'Orient,
- Venez adorer cet enfant.
- 6
- O Jésus , ô Roi tout-puissant,
- Tout petit enfant que vous êtes,
- O Jésus , ô Roi tout-puissant,
- Régnez sur nous entièrement !
-
- Cette
chanson date de 1874 où elle fut publiée dans un
recueil d'Airs de Noëls Lorrains rassemblés par R.
Grosjean organiste de la cathédrale de Sint-Dié.
- La mélodie
dérive de "La tête bizarde" : une sonnerie de
chasse que l'on retrouve dans la plupart des traités de
vénerie en usage sous Louis XV.
- Pendant que je dormais,
- Pendant que je rêvais,
- Les aiguilles ont tourné,
- Il est trop tard.
- Mon enfance est si loin,
- Il est déjà demain.
-
- Passe, passe le temps,
- il n'y en a plus pour très longtemps.
- 2.
- Pendant que je t'aimais,
- Pendant que je t'avais,
- L'amour s'en est allé,
- Il est trop tard,
- Tu étais si jolie,
- Je suis seul dans mon lit...
-
- Passe, passe le temps,
- il n'y en a plus pour très longtemps.
- 3.
- Pendant que je chantais,
- Ma chère liberté,
- D'autres l'ont enchaînée,
- Il est trop tard.
- Certains se sont battus,
- Moi je n'ai jamais su
-
- Passe, passe le temps,
- il n'y en a plus pour très longtemps.
- 4.
- Pourtant je vis toujours,
- Pourtant je fais l'amour,
- M'arrive même de chanter
- Sur ma guitare,
- Pour l'enfant que j'étais,
- Pour l'enfant que j'ai fait
-
- Passe, passe le temps,
- il n'y en a plus pour très longtemps.
- 5.
- Pendant que je dormais,
- Pendant que je t'aimais,
- Pendant que je rêvais,
- Il était encore temps !!!
-
Georges Moustaki,
années 70
- IL ÉtAIT UNE BERGÈRE
1
Il était un' bergère
Et ron, ron, ron, petit patapon,
II était un' bergère
Oui gardait ses moutons;
Ron, ron,
Qui gardait ses moutons.
2
Elle faisait un fromage,
Et ron, ron, ron, petit patapon,
Elle faisait un fromage,
Du lait de ses moutons
Ron, ron,
Du lait de ses moutons.
3
Le chat qui la, regarde,
Et'ron, ron, ron, petit patapon,
Le chat qui la regarde,
D'un air petit fripon,
Ron, ron,
D'un air petit fripon.
4
Si tu y mets la patte,
Et ron, ron, ron, petit patapon,
Si tu y mets la patte,
Tu auras du bâton,
Ron, ron,
Tu auras du bâton
5
II n'y m't pas la patte,
Et ron, ron, ron, petit patapon,
Il n'y mit pas la patte,
Il y mit le menton,
Ron, ron,
Il y mit le menton.
6
La bergère en colère,
Et ron, ron, ron, petit patapon,
La bergère en colère,
Tua son p'tit chaton
Ron, ron,
Tua son p'tit chaton.
7
Elle fut à confesse,
Et ron, ron, ron, petit patapon,
Elle fut à confesse
Pour demander pardon,
Ron, ron,
Pour demander pardon.
8
Mon père, je m'accuse,
Et ron, ron, ron, petit patapon,
Mon père, je m'accuse
D'avoir tué l'chaton.
Ron, ron,
D'avoir tué l’chaton
9
Ma p’tit', pour pénitence,
Et ron, ron, ron, petit patapon,
Ma p’tit', pour pénitence,
Nous nous embrasserons,
Ron, ron,
Nous nous, embrasserons.
10
La pénitence est douce,
Et ron, ron, ron, petit patapon,
La pénitence est douce,
Nous recommencerons,
Ron, ron,
Nous recommencerons.
- Refrain :
- Titontaine, titontaine
- Titontaine, titonton.
- 1
- Il était un petit homme
- À cheval sur un bâton
- Qui s'en allait à la chasse
- À la chasse aux hannetons.
- 2
- Qui s'en allait à la chasse
- À la chasse aux hannetons
- Quand il fut sur la montagne
- On tira un coup de canon.
- 3
- Quand il fut sur la montagne
- On tira un coup de canon.
- Il en eut si peur tout d' même
- Qu'il tomba sur les talons.
- 4
- Il en eut si peur tout d' même
- Qu'il tomba sur les talons.
- Toutes les dames du village
- Lui portèrent des bonbons.
- 5
- Toutes les dames du village
- Lui portèrent des bonbons.
- Je vous remercie Mesdames,
- De vous et de vos bonbons.
- IL ÉTAIT UN PETIT
NAVIRE
Il était un petit navire, (bis)
Qui n'avait ja, ja, jamais navigué (bis)
Ohé ! Ohé !
Il partit pour un long voyage (bis)
Sur la mer Mé, Mé,
Méditerranée (bis)
Au bout de cinq à six semaines, (bis)
Les vivres vin, vin, vinrent à manquer (bis)
On tira z'à la courte paille (bis)
Pour savoir qui, qui, qui serait mangé (bis)
Le sort tomba sur le plus jeune (bis)
C'est donc lui qui, qui, qui fut
désigné (bis)
On chercha alors à quelle sauce (bis)
Le pauvre enfant, fant, fant sera mangé (bis)
L'un voulait qu'on le mit à frire (bis)
L'autre voulait, lait, lait le fricasser (bis)
Pendant qu'ainsi on délibère, (bis)
Il monte en haut, haut, haut du grand hunier. (bis)
Il fait au ciel une prière (bis)
Interrogeant, geant, geant l'immensité. (bis)
Mais regardant la mer entière (bis)
Il vit des flots, flots, flots de tout côtés.
(bis)
Oh ! Sainte Vierge ma patronne (bis)
Cria le pau, pau, pauvre infortuné. (bis)
Si j'ai pêché, vite pardonne, (bis)
Empêche les de, de, de me manger. (bis)
Au même instant un grand miracle (bis)
Pour l'enfant fut, fut, fut réalisé. (bis)
Des p'tits poissons dans le navire, (bis)
sautèrent par, par, par et par milliers. (bis)
On les prit, on les mit à frire, (bis)
Le jeune mou, mou, mousse fut sauvé (bis)
Si cette histoire vous amuse (bis)
Nous allons la, la, la recommencer. (bis)
- IL FAUDRA LEUR
DIRE
Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment
Si les enfants sont tous les mêmes
Alors il faudra leur dire
C'est comme des parfums qu'on respire
Juste un regard
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Puisqu'on vit dans la même lumière
Même s'il y a des couleurs qu'ils
préfèrent
Nous on voudrait leur dire
C'est comme des parfums qu'on respire
Juste un regard
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Juste un peu plus d'amour encore
Pour moins de larmes
Pour moins de vide
Pour moins d'hiver
Puisqu'on vit dans les creux d'un rêve
Avant que leurs mains ne touchent nos lèvres
Nous on voudrait leur dire
Les mots qu'on reçoit
C'est comme des parfums qu'on respire
Il faudra leur dire
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment
Si les enfants sont tous les mêmes
Alors... il faudra leur dire
Les mots qu'on reçoit
C'est comme des parfums qu'on respire
Il faudra leur dire
Facile à faire
Paroles et Musique:
Francis Cabrel - 1987
- IL PLEUT BERGÈRE
II pleut, il pleut, bergère,
Presse tes blancs moutons,
Allons sous ma chaumière,
Bergère, vile, allons
J'entends sur le feuillage
L'eau qui tombe à grand bruit
Voici, voici l'orage
Voilà l'éclair qui luit.
2
Entends-tu le tonnerre ?
Il roule en approchant
Prends un abri, bergère,
À ma droite, en marchant.
Je vois notre cabane
Et, tiens, voici venir
Ma mère et ma soeur Anne,
Qui vont l'étable ouvrir.
3
Bonsoir, bonsoir. ma mère
Ma soeur Anne, bonsoir
J'amène ma bergère
Près de vous pour ce soir.
Va te sécher, ma mie,
Auprès de nos tisons,
Soeur, fais-lui compagnie
Entrez, petits moutons.
4
Soignons bien, ô ma mère.
Son tant joli troupeau
Donnez plus de litière
A son petit agneau.
C'est fait. Allons près d'elle,
Eh bien ! donc te voilà
En corset qu'elle est belle!
Ma mère, voyez-la
5
Soupons, prends cette chaise
Tu seras près de moi
Ce flambeau de mélèze
Brûlera devant toi
Goûte de ce laitage.
Mais tu ne manges pas ?
Tu te sens de l'orage.
Il a lassé tes pas
- J'AI LA MÉMOIRE QUI
FLANCHE
J'ai la mémoir' qui flanche
J'me souviens plus très bien
Comm' il était très musicien
Il jouait beaucoup des mains
Tout entre nous a commencé
Par un très long baiser
Sur la vein' bleutée du poignet
Un long baiser sans fin.
J'ai la mémoir' qui flanche
J'me souviens plus très bien
Quel pouvait être son prénom
Et quel était son nom
Il s'appelait Je l'appelais
Comment l'appelait-ton ?
Pourtant c'est fou ce que j'aimais
L'appeler par son nom.
J'ai la mémoir' qui flanche
J'me souviens plus très bien
De quell' couleur étaient ses yeux ?
J'crois pas qu'ils étaient bleus.
Etaient-ils verts, étaient-ils gris ?
Etaient-ils vert de gris ?
Ou changeaient-ils tout l'temps d'couleur
Pour un non pour un oui ?
J'ai la mémoir' qui flanche
J'me souviens plus très bien
Habitait-il ce vieil hôtel
Bourré de musiciens
Pendant qu'il me pendant que je
Pendant qu'on f'sait la fête
Tous ces saxos, ces clarinettes
Qui me tournaient la têt'.
J'ai la mémoir' qui flanche
J'me souviens plus très bien
Lequel de nous deux s'est lassé
De l'autre le premier ?
Etait-ce moi ? Etait-ce lui ?
Etait-ce donc moi ou lui ?
Tout c'que je sais c'est que depuis
Je n'sais plus qui je suis
J'ai la mémoir' qui flanche
J'me souviens plus très bien
Voilà qu'après tout's ces nuits blanch's
Il me reste plus rien
Rien qu'un p'tit air qu'il sifflotait
Chaqu'jour en se rasant
Pa pou di dou da di dou di
Pa pou di dou da di dou
- J'AI PERDU LE DO
J'ai perdu le do de ma clarinette
J'ai perdu le do de ma clarinette
Ah ! Si Papa il savait ça, tra la la
Il me taperait sur les doigts, tra la la
Il dirait : Ohé !
Il dirait : Ohé !
Tu n'connais pas la cadence,
Tu n'sais pas comment l'on danse,
Au pas cadencé
Au pas, camarade,
Au pas, camarade,
Au pas, au pas, au pas
Au pas, camarade,
Au pas, camarade,
Au pas, au pas, au pas,
Au pas, au pas.
- J'avais vingt ans, pour les yeux d'une femme
- Un mot d'amour faisait battre mon coeur.
- Pour être aimé j'aurais vendu mon
âme
- Et de mon sang j'eus payé ce bonheur
- Je vous voyais, Mesdames, toutes belles
- Je confondais l'automne et le printemps
- Je vous croyais aussi toutes fidèles
- Que je voudrais avoir encore vingt ans (bis)
- 2
- De la beauté je chantais les louanges,
- J'avais vingt ans ; je les chante toujours
- Moi qui croyais n'adorer que des anges,
- Aujourd'hui, j'aime à chanter leurs amours
- Tout compte fait, vous êtes bien aimables
- Et vos attraits sont toujours séduisants
- Plus je vieillis, plus je vous vois charmantes.
- Que je voudrais avoir encore vingt ans !
- Plus je vieillis, plus je vous vois charmantes
- Que je voudraisÉ mais je n'ai plus vingt ans.
- JE CHERCHE APRÈS TITINE
REFRAIN
Je cherch'après Titine,
Titine, oh ! Titine !
Je cherch' après Titi ne,
Et ne la trouve pas.
Je cherch'après Titine
Titine oh ! Titine !
Je cherche après Titine
Et ne la trouve pas.
Aïe ! Aïe ! Aïe ! .
Aïe ! Aïe ! Aïe !
Mon oncl' le Baron des Glycines
Qui a des ferm's et des millions
M'a dit : Je pars pour l'Argentine
Et tu connais mes conditions :
Mon héritage je te l'destine
Mais tu ne touch'rais pas un rond
Si tu n' prenais pas soin d'Titine
Pour qui j'ai une adoration...
Ya huit jours qu'ell' n'est pas rentrée
Et je suis bien entitiné...
Au refrain
Elle avait les yeux en losange,
Un regard très compromettant.
Elle était frisée comme un ange
Et s'tortillait tout en marchant.
Titi ne avec son coeur frivole,
Changeait de flirts dix fois par jour.
J'en avais honte, mais c'qui m'désole,
C'est qu'elle est partie pour toujours.
C'était... vous le r'connaîtrez bien
Un'chienn' qui a vraiment du chien.
Dernier refrain
Je cherch'après Titine,
Titine, oh ! Titine !
Je cherch'après Titine,
Et ne la trouve pas.
Tou-tou-tou-tou-tou-li-ou ! (bis)
Tou-tou-tou-tou-tou-li-ou ! (bis)
Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe !
Aïe ! Aïe !
Paroles de Maubon -
Musique L. Daniderff
- Je ne veux pas vieillir,
- L'avenir me désole,
- Comme on doit s'ennuyer
- Lorsque l'on a 15 ans!
- Moi je cours tout le jour,
- Je joue à pigeon vole,
- Et maman prend plaisir,
- A mes jeux innocents.
- 2
- Je ris lorsque ma soeur,
- Veut me donner un gage,
- Quant au nom d'un oiseau
- Ma main ne vole pas.
- Puis j'instruis ma poupée
- Et lui dit d'être sage
- Pour que Dieu la bénisse
- Et nous parle tout bas.
- 3
- Adieu mon petit chien
- Qui traînait ma voiture
- Tu ne prendras plus part
- A mes jeux enfantins.
- Nous n'irons plus tous deux
- Courir à l'aventure
- Après avoir mangé,
- Des fleurs dans mes deux mains.
- 4
- Adieu mon écureuil,
- Et toi ma bonne chèvre
- Vous ne brouterez plus
- De l'herbe dans ma main.
- J'aurai soir et matin
- De grands livres à lire
- Je deviendrai songeuse
- Ainsi qu'à fait ma soeur.
- 5
- Ainsi qu'à fait ma soeur
- Quelquefois à la brune
- J'irai seule rêver
- Sur le bord d'un ruisseau
- Et là je confierai,
- Mes chagrins à la lune,
- Lorsqu'elle vient mirer
- Son front pâle dans l'eau.
- JE REVIENS CHEZ
NOUS
Il a neigé à Port-au-Prince
Il pleut encore à Chamonix
On traverse à gué la Garonne
Le ciel est plein bleu à Paris
Ma mie l'hiver est à l'envers
Ne t'en retourne pas dehors
Le monde est en chamaille
On gèle au sud, on sue au nord
Fais du feu dans la cheminée
Je reviens chez nous
S'il fait du soleil à Paris
Il en fait partout
La Seine a repris ses vingt berges
Malgré les lourdes giboulées
Si j'ai du frimas sur les lèvres
C'est que je veille à ses côtés
Ma mie j'ai le cœur à l'envers
Le temps ravive le cerfeuil
Je ne veux pas être tout seul
Quand l'hiver tournera de l'œil
Fais du feu dans la cheminée
Je reviens chez nous
S'il fait du soleil à Paris
Il en fait partout
Je rapporte avec mes bagages
Un goût qui m'était étranger
Moitié dompté, moitié sauvage
C'est l'amour de mon potager
Fais du feu dans la cheminée
Je reviens chez nous
S'il fait du soleil à Paris
Il en fait partout
Fais du feu dans la cheminée
Je rentre chez moi
Et si l'hiver est trop buté
On hibernera
- Paroles et Musique: Jean-Pierre
Ferland 1968
- JE SUIS CHRÉTIEN
- Refrain :
- Je suis chrétien, voilà ma gloire,
- Mon espérance et mon soutien,
- Mon chant d'amour et de victoire !
- Je suis chrétien! (bis)
- 1
- Je suis chrétien, j'ai Dieu pour
père,
- A sa loi je veux obéir.
- Avec sa grâce que j'espère,
- Pour lui je veux vivre et souffrir
- 2
- Je suis chrétien, je suis le frère
- De Jésus-Christ, mon Rédempteur;
- L'aimer, le servir sur la terre,
- Fera ma gloire et mon bonheur.
- 3
- Je suis chrétien, je suis le temple
- Du Saint-Esprit, du Dieu d'amour;
- Le ciel l'adore et le contemple
- Mais en mon âme est son séjour.
- 4
- Je suis chrétien, je suis apôtre,
- Je dois faire aimer Jésus-Christ;
- Je dois me dévouer aux autres
- Et les conduire au paradis.
- Jean petit qui danse (bis)
- De son pied il danse (bis)
- De son pied, pied, pied,
- Ainsi danse Jean petit.
-
- Jean petit qui danse (bis)
- De sa tête il danse (bis)
- De sa tête, tête, tête,
- De son pied, pied, pied,
- Ainsi danse Jean petit.
-
- Jean petit qui danse (bis)
- De sa main il danse (bis)
- De sa main, main, main,
- De sa tête, tête, tête,
- De son pied, pied, pied,
- Ainsi danse Jean petit.
-
- Jean petit qui danse (bis)
- De son doigt il danse (bis)
- De son doigt, doigt, doigt,
- De sa main, main, main,
- De sa tête, tête, tête,
- De son pied, pied, pied,
- Ainsi danse Jean petit.
-
- À chaque
couplet, on ajoute une partie du corps, que l'on bouge au moment ou il
est cité.
-
Chanson originaire
d'Occitanie.
-
Il s'agirait
d'un Jean Petit qui aurait été roué
vif au XVIII° siècle, sur ordre du Parlement Royal
de Toulouse. L'énumération des membres, sur
laquelle repose toute la chanson, évoquerait la dislocation
du corps du supplicié sous les coups de barre de fer du
bourreau.
Une autre hypothèse
dit que la chanson décrirait les contorsions du Bonhomme
Carnaval en train de brûler le Mardi-Gras et donc de se
tordre et se déformer sous l'action de la chaleur. Ceci est
renforcé par le fait que la mélodie est un air
dansé du carnaval languedocien.
Exportée
à Saint-Dominge en 1789 par un habitant d'Orthez, elle
serait à l'origine du Cake-Walk, danse américaine
revenue en France à l'occasion de l'exposition universelle
de 1900.
- JEANNETON PREND SA FAUCILLE
- Jeanneton prend sa faucille,
- Larirette, larirette
- Jeanneton prend sa faucille,
- Pour aller couper des joncs. (bis)
- 2
- En chemin elle rencontre,
- Larirette, larirette
- En chemin elle rencontre,
- Quatre jeune et beaux garçons. (bis)
- 3
- Le premier un peu timide,
- Larirette, larirette
- Le premier un peu timide,
- Lui chatouille le menton. (bis)
- 4
- Le deuxième un peu moins sage,
- Larirette, larirette
- Le deuxième un peu moins sage,
- La coucha sur le gazon. (bis)
- 5
- Le troisième encore moins sage,
- Larirette, larirette
- Le troisième encore moins sage,
- Souleva son blanc jupon. (bis)
- 6
- Ce que fit le quatrième,
- Larirette, larirette
- Ce que fit le quatrième,
- N'est point dit dans la chanson. (bis)
- 7
- Mais pour le savoir Mesdames,
- Larirette, larirette
- Mais pour le savoir Mesdames,
- Allez donc couper du joncs ! (bis)
-
Une des plus
anciennes chansons « légères
» puisqu'on la retrouve dans un recueil datant de 1614, "La Fleur de toutes les belles
chansons qui se chantent en France". Selon les régions,
Margotton remplace Jeanneton
- Je tire ma révérence
Vous, mes amis, mes souvenirs,
Si vous la voyez revenir
Dites-lui que mon coeur lassé
Vient de rompre avec le passé...
REFRAIN
Je tir' ma révérence
Et m'en vais au hasard,
Par les routes de France,
De France et de Navarr',
Dites-lui que je l'aime,
Que je l'aime, quand même
Et dites-1u1 trois fois
Bonjour, bonjour, bonjour, pour moi !...
Pourquoi faire entre nous de grands adieux ?
Partir sans un regard est beaucoup mieux !
J'avais sa préférence,
J'étais son seul bonheur.
Hélas ! les apparences
Et le sort sont trompeurs !
Un autre a pris ma place
Tout passe, lasse et casse...
Des grands mots ? Oh pourquoi ?
Non ! Dites-lui bonjour pour moi !
Au refrain
Si vous la rencontrez un jour,
Rappelez-lui mon tendre amour.
Moi, je ne veux plus la revoir,
Puisque j'ai perdu tout espoir.
Au refrain
Elle croit que j'ai beaucoup de chagrin,
Aujourdhui non, mais peut-être demain...
Je n'ai plus d'espérance
Et remporte mon coeur
Par les routes de France,
De France ou bien d'ailleurs,
Dites-lui que je l'aime,
Que je l'aime quand même
Et dites-lu1 trois fois :
Bonjour, bonjour, bonjour, pour moi
Bonjour, trois fois bonjour,
Bonjour, bonjour, bonjour, pour moi
Paroles
de R. Vincy - Musique de Fr. Lopez
- J’ai dans le coeur quelque part
De la mélancolie
Mélange de sang barbare
Et de vin d'ltalie
Un mariage à la campagne
Tiré par deux chevaux
Un sentier dans la montagne
Pour aller puiser l’eau
J’ai au fond de ma mémoire
Des lumières d’autre fois
Qu’une très vieille femme en noir
illuminait pour moi
Une maison toute en pierre
Que la mer a rongée
Au-dessus d’un cimetière
Où les croix sont penchées
Je viens du sud
Et par tous les chemins
J'y reviens ...
J’ai dans la voix certains soirs
Quelque chose qui crie
Mélange d’un chant barbare
Et d’un ciel d'Italie
Des colères monumentales
Que les vents m’ont soufflées
Des discours interminables
Après le déjeuner
Je viens du sud
Et par tous les chemins
J'y reviens
J’ai quelque part dans le coeur
De la mélancolie
L’envie de remettre à l’heure
Les horloges de ma vie
Un sentier dans la montagne
Quand j’aurai besoin d’eau
Un jardin dans la campagne
Pour mes jours de repos
Une maison toute en pierres
Que la mer a rongée
Au-dessus d’un cimetière
Où mon père est couché
Je viens du sud
Et par tous les chemins
J'y reviens...
Et par tous les chemins
J'y reviens
Par une tiède
nuit de printemps,
Il y a bien de cela cent ans,
Que sous un brin de persil sans bruit
Tout menu naquit
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
Il était gros comme un champignon
Frêle, délicat, petit, mignon,
Et jaune et vert comme un perroquet
Avait un bon caquet
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
Pour canne il avait un cure-dent
Clignait de l'oeil, marchait en boitant,
Et demeurant en toute saison
Dans un potiron
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
Quand il se risquait à travers bois,
De loin, de près, de tous les endroits,
Merles, bouvreuils sur leurs mirlitons,
Répétaient en rond:
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
On le voyait passer quelquefois
Dans un coupé grand comme une noix,
Et que le long des sentiers fleuris
Traînaient deux souris,
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
Si par hasard, s'offrait un ruisseau,
Qui l'arrêtait sur place aussitôt,
Trop petit pour le franchir d'un bond,
Faisait d'herbe un pont
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
Quand il mourut, chacun le pleura
Dans son potiron, on l'enterra,
Et sur sa tombe on écrivit
Sur la croix : ci-gît
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
T'es tout' nue
sous ton pull.
Y'a la rue qu'est maboul',
Jolie môme.
T'as ton coeur à ton cou
Et l'bonheur pas en d'ssous,
Jolie môme.
T'as l'rimmel qui fout l'camp,
C'est l'dégel des amants,
Jolie môme.
Ta prairie, ça sent bon,
Fais-en don aux amis,
Jolie môme.
REFRAIN
T'es qu'un'fleur du printemps
Qui s'fout d'l'heu r' et du temps.
T'es qu'un' rose éclatée
Que l'on pose à côté,
Jolie môme.
T'es qu'un brin de soleil
Dans l'chagrin du réveil.
T'es qu'un'vamp qu'on éteint
Comme un' [amp'au matin,
Jolie môme.
Tes baisers sont pointus
Comme un accent aigu,
Jolie môme.
Tes p'tits seins sont du jour,
A la coque, à l'amour,
Jolie môme.
Ta barrièr' de frou-frou,
Faut s'la faire, mais c'est doux,
Jolie môme.
Ta violette est l'violon
Qu'on violente et c'est bon,
Jolie môme.
2e REFRAIN
T'es qu'un'fleur de pass'temps
Qui s'fout d'l'heur' et du temps.
T'es qu'un'étoil'd'amour
au'on entoile aux beaux jours,
Jolie môme.
T'es qu'un point sur un « 1 »,
Du chagrin de la vie,
Et qu'un'chos' de la vie
au'on arros', qu'on oublie,
Jolie môme.
T'as qu'un' pair de mirrett's
Au poker des conq uêt's,
Jolie môme.
T'as qu'un' rime au bonheur,
Faut qu'ça rime ou qu'ça pleure,
Jolie môme.
T'as qu'un'source au milieu
Qu'éclabouss', du « Bon Dieu »,
Jolie môme.
T'as qu'un'porte en voil' blanc
Que l'on pousse en chantant,
Jolie môme.
3e REFRAIN
T'es q u'u n'pauv' petit' fleur
au'on guimauv'et qui meurt.
T'es qu'un'femme à r'passer
Quand son âme est froissée,
Jolie môme.
T'es qu'un'feuill'de l'automne
Qu'on effeuil', monoton'.
T'es qu'un'joie, yen allée,
Viens chez moi la r'trouver,
Jolie môme.
T'es tout'nue sous ton pull,
Y'a la rue qu'est maboul',
Jolie môme !...
Paroles
et Musique de Léo Ferré
- JOLI TAMBOUR
Trois jeunes tambours, s'en revenaient de guerre
Trois jeunes tambours, s'en revenaient de guerre
et ri et ran, ran pan tan plan
S'en revenaient de gue-er-re.
Le plus jeune a, dans sa bouche une rose
La fille du Roi, était à sa fenêtre.
Sire le Roi, donnez moi votre fille,
Joli Tambour, tu n'es pas assez riche.
J'ai trois vaisseaux, dessus la mer jolie.
L'un chargé d'or, l'autre de pierreries,
Et le troisième, pour promener ma mie,
Joli tambour, tu auras donc ma fille,
Dans mon pays, y'en a de plus jolies !
Et encore une bougie de
soufflée
Et encore une année de passée
Et encore une bougie de soufflée
Et encore une année de passée-eh-eh-eh
Nous te souhaitons un joyeux anniversaire
nos voeux de bonheur profonds et sincères
Beaucoup d'amour et une santé de fer
Un joyeux anniversaire
Nous te souhaitons un joyeux anniversaire
Pour que t'aies tout bon pour l'année entière
la réussite et la joie que tu espères
Un joyeux anniversaire
Nous voici réunis ce soir
pour te dire ensemble combien on t'aime
on a plein de cadeaux pour toi
bonne chance et à l'année prochaine
Nous te souhaitons un joyeux anniversaire
nos voeux de bonheur profonds et sincères
Beaucoup d'amour et une santé de fer
Un joyeux anniversaire
Nous te souhaitons un joyeux anniversaire
Pour que t'aies tout bon pour l'année entière
la réussite et la joie que tu espères
Un joyeux anniversaire
Ca y est
T'y es
Ca y est
T'y es
Et encore une bougie de soufflée
Et encore une année de passée
Et encore une bougie de soufflée
Et encore une année de passée-eh-eh-eh
Nous voici réunis ce soir
pour te dire ensemble combien on t'aime
on a plein de cadeaux pour toi
bonne chance et à l'année prochaine
la lalala lalalalalalala...
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