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C

Après le sombre orage
Vient le soleil doré.
Après notre esclavage
Viendra la liberté.
Partons, tendre fillette,
Partons vers l'inconnu.
Bien que l'on te regrette
Il le faut ...que veux tu!
 
C'est l'amour,
Qui flotte dans l'air à la ronde
C'est l'amour,
Qui console le pauvre monde
C'est l'amour,
Qui rend chaque jour sa beauté
C'est l'amour,
Qui nous rendra la liberté.
2
Le temps de nos misères
Est maintenant passé
Par de douces chimères
Qu'il soit vite effacé.
Peut-être l'opulence
Tous nous guette en chemin
Nous avons l'espérance
Qui force le destin.
 
C'est l'amour,
Qui flotte dans l'air à la ronde
C'est l'amour,
Qui console le pauvre monde
C'est l'amour,
Qui rend chaque jour sa beauté
C'est l'amour,
Qui nous rendra la liberté.
Camions sur la route,
camions ça fait "prout prout prout"
Et des files d'autos,
d'autos y en a trop
Restez pas messieurs dames
sur le macadam, dam dam
Si vous voulez passer, je crie danger
2
Camions sur la route,
camions ça fait "prout prout prout"
Quand c'est les vacances,
les autos avancent
Restez pas messieurs dames
sur le macadam dam dam
Y en a sur trois files et ça file, file
3
Camions sur la route,
camions ça fait "prout prout prout"
Quand y a trop de voitures,
traverser c'est dur
Restez pas messieurs dames
sur le macadam, dam dam
Attention les minous,
passez sur les clous
4
Camions sur la route,
camions ça fait "prout prout prout"
Autos comme des mouches
qui se touchent , touchent
Restez pas messieurs dames
sur le macadam, dam dam
Aïe aïe aïe les petits"
Ça me fait du souci
5
Camions sur la route,
camions ça fait "prout prout prout"
 
Henri Dés, années 80/90
Nous n'irons plus jamais où tu m'as dit je t'aime
Nous n'irons plus jamais, tu viens de décider
Nous n'irons plus jamais ce soir c'est plus la peine
Nous n'irons plus jamais, comme les autres années.
 
Capri, c'est fini,
Et dire que c'était la ville de mon dernier amour.
Capri, c'est fini,
Je ne crois pas que j'y retournerai un jour
Capri, c'est fini,
Et dire que c'était la ville de mon premier amour.
Capri, c'est fini
Je ne crois pas que j'y retournerai un jour.
2.
Nous n'irons plus jamais ou tu m'as dis je t'aime
Nous n'irons plus jamais comme les autres années
Parfois je voudrais bien te dire recommençons
Mais je perds le courage sachant que tu diras non.
 
Capri, c'est fini,
Et dire que c'était la ville de mon dernier amour.
Capri, c'est fini,
Je ne crois pas que j'y retournerai un jour
Capri, c'est fini,
Et dire que c'était la ville de mon premier amour.
Capri, c'est fini
Je ne crois pas que j'y retournerai un jour.
3.
Nous n'irons plus jamais mais je me souviendrai
Du premier rendez-vous que tu m'avais donné
Nous n'irons plus jamais, comme les autres années
Nous n'irons plus jamais, plus jamais, plus jamais.
 
Capri, c'est fini,
Et dire que c'était la ville de mon dernier amour.
Capri, c'est fini,
Je ne crois pas que j'y retournerai un jour
Capri, c'est fini,
Et dire que c'était la ville de mon premier amour.
Capri, c'est fini
Je ne crois pas que j'y retournerai un jour.
 
Hervé Villard, années 60/70
 
Quand nous jouions à la marelle,
Cerisier rose et pommier blanc,
J'ai cru mourir d'amour pour elle,
En l'embrassant.
Avec ses airs de demoiselle,
Cerisier rose et pommier blanc,
Elle avait attiré vers elle,
Mon coeur d'enfant.
La branche d'un cerisier,
De son jardin caressait
La branche d'un vieux pommier,
Qui dans le mien fleurissait
De voir leurs noeuds enlacés,
Comme un bouquet de printemps,
Nous vint alors la pensée
D'en faire autant.
Et c'est ainsi qu'aux fleurs nouvelles,
Cerisier rose et pommier blanc
On fait un soir la courte échelle
À nos quinze ans
 
Non, non ne dites pas qu'à son âge,
vous n'étiez pas si volage,
Non, non quand deux lèvres vous attirent,
j'en sais peu qui peuvent dire non.
 
Quand nous jouions à la marelle,
Cerisier rose et pommier blanc
J'ai cru mourir d'amour pour elle
En l'embrassant.
Mais un beau jour les demoiselles
Frimousse rose et voile blanc
Se font conduire à la chapelle
Par leur galant.
 
Ah quel bonheur pour chacun,
Le cerisier tout fleuri
Et le pommier n'en font qu'un,
Nous sommes femme et mari
De voir les fruits de l'été,
Naître des fleurs du printemps
L'amour nous a chuchoté
D'en faire autant
 
Si cette histoire est éternelle
Pour en savoir le dénouement
Apprenez en la ritournelle,
Tout simplement
Et dans 2 ans, 2 bébés roses,
Faisant la ronde gentiment
Vous chanteront cerisier rose
Et pommier blanc.
 
André Claveau années 40/50
Elle est à toi cette chanson
Toi l'auvergnat qui sans façon
M'a donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid.
Toi qui m'a donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M'avaient fermé la porte au nez.
Ce n'était rien qu'un feu de bois
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
À la manière d'un feu de joie.
Toi l'auvergnat quand tu mourras
Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel
2
Elle est à toi cette chanson
Toi l'hôtesse qui sans façon
M'as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim
Toi qui m'ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
S'amusaient à me voir jeûner
Ce n'était rien qu'un bout de pain
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
À la manière d'un grand festin
Toi l'hôtesse quand tu mourras,
Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel
3
Elle est à toi cette chanson
Toi l'étranger qui sans façon
D'un air malheureux m'a souri
Lorsque les gendarmes m'ont pris.
Toi qui n'as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
Riaient de me voir emmener.
Ce n'était rien qu'un peu de miel
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
À la manière d'un grand soleil
Toi l'étranger quand tu mourras
Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel
 
Georges Brassens
 
Oh, Nina, vois le soleil rayonne
Et le ciel est bleu comme tes yeux.
Si tu veux, sans-le dire à personne,
Dans ma barque partons tous les deux,
Nous chercherons dans les rochers
Un petit coin pur nous cacher
Et lorsque descendra la nuit
Loin des jaloux et loin du bruit.
 
Ce soir Nina, si tu veux, si tu veux,
Comme on s'aimera, si tu veux, si tu veux,
Je pourrais te griser de folles caresses
Et m'énivrer du parfum de ta jeunesse
Ce soir Nina, si tu veux, si tu veux,
Oui tu verras, si tu veux, si tu veux,
Tous les deux nous vivrons l'heure
enchanteresse
Je t'aurai dans mes bras, Nina
2
Enlacés devant la mer immense ,
Si tu le veux, nous ne dirons rien.
Et j'écouterai dans le silence
Ton coeur battre tout contre le mien.
Puis, seuls, sous la voûte des cieux
Dans ce décor mystérieux,
Sous mes longs baisers passionnés
Je veux te sentir frissonner.
 
Ce soir Nina, si tu veux, si tu veux,
Comme on s'aimera, si tu veux, si tu veux,
Je pourrais te griser de folles caresses
Et m'énivrer du parfum de ta jeunesse
Ce soir Nina, si tu veux, si tu veux,
Oui tu verras, si tu veux, si tu veux,
Tous les deux nous vivrons l'heure
enchanteresse
Je t'aurai dans mes bras, Nina
Refrain :
Ce n'est qu'un au revoir, mes frères,
Ce n'est qu'un au revoir.
Oui, nous nous reverrons, mes frères,
Oui nous nous reverrons.
1
Faut-il nous quitter sans espoir,
Sans espoir de retour.
Faut-il nous quitter sans espoir,
De nous revoir un jour.
2
Formons de nos mains qui s'enlacent
Au déclin de ce jour,
Formons de nos mains qui s'enlacent
Une chaîne d'amour.
3
Les coeurs unis par cette chaîne
Au soir d'un jour heureux.
Les coeurs unis par cette chaîne
Ne faisons point d'adieu.
4
Car l'idéal qui nous rassemble,
Vivra dans l'avenir.
Car l'idéal qui nous rassemble,
Saura nous réunir.
Refrain :
Chante, la vie chante
Comme si tu devais mourir demain
Comme si plus rien n'avait d'importance
Chante, oui chante
1
Aime, la vie aime
Comme un voyou, comme un fou,
comme un chien
Comme si c'était ta dernière chance
Chante, oui chante
Tu peux partir quand tu veux
Tu peux dormir où tu veux
Rêver d'une fille,
Prendre la Bastille
Ou claquer ton fric au jeu.
Mais n'oublie pasÉ
 
Au refrain
1
Fête, fais la fête,
Pour un amour, un ami ou un rien
Pour oublier qu'il pleut sur tes vacances
Chante oui chante
Et tu verras que c'est bon
De laisser tomber sa raison
Saute par les fenêtres
Marche sur la tête
Pour changer les traditions.
Mais n'oublie pasÉ
 
Au refrain 
Michel Fugain et le big bazar, années 70/80
Chantons, pour passer le temps,
Les amours joyeuses d'une belle fille
Qui prit l'habit d'un matelot
Et s'en est allée à bord du vaisseau.
Aussitôt qu'elle fut promise
Aussitôt elle changea de mise
Et prit l'habit de matelot
Pour pouvoir aller à bord du bateau
2
Le capitaine fut. charmé
D'avoir à bord si beau jeune homme
Et dit : mon joli matelot
Tu seras nommé le premier du vaisseau.
Tes beaux yeux et ton joli visage
Ta belle allure et ton joli corsage
Toujours me feront rappeler
Une charmante blonde que j'ai abandonnée.
3
Monsieur, vous vous moquez de moi,
Vous me badinez, vous me faites rire
Je n'ai ni frère, ni parent
Et suis embarquée au port de Lorient.
Je suis née à la Martinique
Et même, je suis un enfant unique
Et c'est un navire hollandais
Qui m'a débarquée au port de Calais.
4
Ils ont ainsi vécu sept ans
Sur le mêm' bateau sans se reconnaître,
Ils ont ainsi vécu sept ans
Se sont reconnus au débarquement.
Puisqu'enfin l'amour nous rassemble
Il faudra nous marier ensemble
L'argent que nous avons gagné
Il nous servira pour nous marier.
5
C'ti la qu'a fait cette chanson
C'est l'nommé Bamus, gabier de misaine,
C'ti la qu'a fait cette chanson
C'est l'nommé Bamus, gabier d'artimon
Oh ! matelots ! faut carguer la grand'voile
Au cabestan, faut que tout le monde y soye
Et vire et vire, vire donc !
Sans ça, t'auras rien dans ton bidon.
 
Reprend l'histoire de deux femmes Mary Read et Anne Bonney qui, au temps de la flibuste (pirates du XVII° siècle), furent embarquées déguisées en homme. Personne ne soupçonna leur sexe durant plusieurs campagnes aux Antilles.Origine Normande. 
Refrain :
Goûtons voir, oui, oui, oui,
Goûtons voir, non non, non,
Goûtons voir si le vin est bon. (bis)
1
Chevaliers de la Table Ronde,
Goûtons voir si le vin est bon. (bis)
2
S'il est bon, s'il est agréable,
J'en boirai jusqu'à mon plaisir
3
Si je meurs je veux qu'on m'enterre,
Dans la cave où il y a du bon vin. (bis)
4
Les deux pieds contre la muraille,
Et la tête sous le robinet. (bis)
5
Et les quatre plus grands ivrognes
Porteront les quat' coins du drap. (bis)
6
Pour donner le discours d'usage,
On prendra le bistrot du coin. (bis)
7
Et si le tonneau se débouche,
J'en boirais jusqu'à mon loisir. (bis)
8
Et s'il en reste quelques gouttes,
Ce sera pour nous rafraîchir. (bis)
9
Sur ma tombe je veux qu'on inscrive,
Ici-gît le roi des buveurs.
Chez nous soyez Reine,
Nous sommes à vous,
Fondez votre domaine,
Chez nous, chez nous.
Soyez la Madone,
Qu'on prie à genoux
Qui sourit et pardonne,
Chez nous, chez nous.
1
Salut brillante étoile
Qui nous montrez les cieux
Par vous Dieu se dévoile
Jetez sur nous les yeux.
 
Chez nous soyez Reine,
Nous sommes à vous,
Fondez votre domaine,
Chez nous, chez nous.
Soyez la Madone,
Qu'on prie à genoux
Qui sourit et pardonne,
Chez nous, chez nous.
La feuille d'automne
Emportée par le vent,
En ronde monotone
Tombe en tourbillonnant.
1
Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent,
Colchiques dans les prés c'est la fin de l'été.
 
La feuille d'automne
Emportée par le vent,
En ronde monotone
Tombe en tourbillonnant.
2
Nuages dans le ciel s'étirent, s'étirent,
Nuages dans le ciel s'étirent comme une aile.
 
La feuille d'automne
Emportée par le vent,
En ronde monotone
Tombe en tourbillonnant.
3
Châtaignes dans les bois, se fendent, se fendent,
Châtaignes dans les bois, se fendent sous nos pas.
 
La feuille d'automne
Emportée par le vent,
En ronde monotone
Tombe en tourbillonnant.
4
Et ce chant dans mon coeur murmure, murmure,
Et ce chant dans mon coeur murmure le bonheur.
 
La feuille d'automne
Emportée par le vent,
En ronde monotone
Tombe en tourbillonnant.
Comme la plume au vent
Femme est volage
Et bien peu sage
Qui s'y fie un instant.
Tout en elle est menteur
Tout est frivole,
Est chose-folle
Que lui livrer son coeur
Femme varie, femme varie,
Fol qui s'y fie
Un seul instant
Ah ! Ah ! un seul instant (bis)
2
Comme la plume au vent
Femme est volage
Et bien peu sage
Qui s'y fie un instant.
Trompé par leurs doux yeux
J'ai l'air d'y croire
Bornant ma gloire
À tromper encore mieux.
Femme varie, femme varie,
Fol qui s'y fie
Un seul instant.
Ah ! Ah ! un seul instant (bis)
Le myosotis, et puis la rose,
Ce sont des fleurs qui dis'nt quelqu'chose !
Mais pour aimer les coqu'licots
Et n'aimer qu'ça... faut être idiot !
 
T'as p't'être raison !... seul'ment voila :
Quand j't'aurai dit, tu comprendras...
La premièr'fois que je l'ai vue,
Elle dormait, à moitié nue,
Dans la lumière de l'été,
Au beau milieu d'un champ de blé.
Et, sous le corsag'blanc,
Là où battait son coeur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme,
Comme un p'tit coqu'licot.
2
C'est très curieux comm'tes yeux brillent
En te rapp'lant la jolie fille !.
Ils brillent si fort qu'c'est un peu trop
Pour expliquerÉ les coqu'licots
 
Quand je l'ai prise dans mes bras,
Elle m'a donné son beau sourire ;
Et puis après sans rien nous dire
On s'est aimé ! On s'est aimé !
Et j'ai tant appuyé
Mes lèvres sur son coeur,
Qu'à la place du baiser
Y'avait comm'une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme,
Comme un p'tit coqu'licot.
3
Ça n'est rien d'autr'qu'un'aventure
Ta p'tite histoire, et, je te jure
Qu'ell'ne mérit'pas un sanglot
Ni cette passion... des coq'u'licots !
 
Attends la fin !... tu comprendras :
Un autr'l'aimait qu'ell'n'aimait pas !
Et le lend'main, quand j'l'ai revue,
Elle dormait, à moitié nue,
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu du champ de blé.
Mais sur le corsag'blanc,
Juste à la plac'du coeur,
Y'avait trois goutt's de sang
Qui faisaient comm'un'fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme,
Un tout p'tit coqu'licot.
 
Mouloudji, années 70
 
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