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C
- CADET ROUSSELLE
Refrain
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
1
Cadet Rousselle a trois maisons,
Qui n'ont ni poutres ni chevrons.
C'est pour loger les hirondelles
Que direz-vous'd'Cadet Rousselle?
2
Cadet Rousselle a trois habits,
Deux jaunes, l'autre en papier gris.
Il met celui-ci quand il gèle,
Ou quand il pleut ou quand il grêle.
3
Cadet Rousselle a trois chapeaux,
Les deux ronds ne sont pas très beaux,
Et le troisième est à deux cornes,
De sa tête il a pris la larme.
Cadet Rousselle est bon enfant.
4
Cadet Rousselle a trois beaux yeux,
L'un regarde à Caen, l'autre à Bayeux.
Comme il n'a pas la vu' bien nette,
Le troisième c'est sa lorgnette.
5
Cadet Rousselle a une épée,
Très longue mais toute rouillée;
On dit qu'ell' ne cherche querelle
Qu'aux moineaux et aux hirondelles.
6
Cadet Rousselle a trois souliers,
II en met deux dans ses deux pieds
Le troisièm' n'a pas de semelle,
Il s'en sert pour chausser sa belle.
7
Cadet Rousselle a trois cheveux,
Un pour chaqu'face, un pour la queue
Pourtant parfois avec adresse,
Il les met'tous les trois en tresse
8
Cadet Rousselle a trois garçons,
L’un est voleur, l'autre est fripon,
Le troisième est un peu ficelle,
Il ressemble à Cadet Rousselle.
9
Cadet Rousselle a trois gros chiens,
L'un court au lièvre, l'autre au lapin,
L'troisiéme s'enfuit quand on l'appelle,
Comme le chien de Jean de Nivelle.
10
Cadet Rousselle a trois beaux chats,
Qui n'attrapent jamais les rats
Le troisièm’ n'a pas de prunelle,
II monte au grenier sans chandelle.
11
Cadet Rousselle a marié
Ses trois filles dans trois quartiers
Les deux premièr's ne sont pas belles,
La troisièm' n'a pas de cervelle ;
12
Cadet Rousselle a trois deniers,
C'est pour payer ses créanciers
Quand il a montré ses ressources,
Il les resserre dans sa bourse.
13
Cadet Rousselle s'est fait acteur,
Comme Chénier s'est fait auteur
Au café quand il joue son rôle
Les aveugles le trouvent drôle.
14
Cadet Roussell' ne mourra pas,
Car avant de sauter le pas,
On dit qu'il apprend l’orthographe
Pour voir lui-même son épitaphe.
- Après le sombre orage
- Vient le soleil doré.
- Après notre esclavage
- Viendra la liberté.
- Partons, tendre fillette,
- Partons vers l'inconnu.
- Bien que l'on te regrette
- Il le faut ...que veux tu!
-
- C'est l'amour,
- Qui flotte dans l'air à la ronde
- C'est l'amour,
- Qui console le pauvre monde
- C'est l'amour,
- Qui rend chaque jour sa beauté
- C'est l'amour,
- Qui nous rendra la liberté.
- 2
- Le temps de nos misères
- Est maintenant passé
- Par de douces chimères
- Qu'il soit vite effacé.
- Peut-être l'opulence
- Tous nous guette en chemin
- Nous avons l'espérance
- Qui force le destin.
-
- C'est l'amour,
- Qui flotte dans l'air à la ronde
- C'est l'amour,
- Qui console le pauvre monde
- C'est l'amour,
- Qui rend chaque jour sa beauté
- C'est l'amour,
- Qui nous rendra la liberté.
- Camions sur la route,
- camions ça fait "prout prout prout"
- Et des files d'autos,
- d'autos y en a trop
- Restez pas messieurs dames
- sur le macadam, dam dam
- Si vous voulez passer, je crie danger
- 2
- Camions sur la route,
- camions ça fait "prout prout prout"
- Quand c'est les vacances,
- les autos avancent
- Restez pas messieurs dames
- sur le macadam dam dam
- Y en a sur trois files et ça file, file
- 3
- Camions sur la route,
- camions ça fait "prout prout prout"
- Quand y a trop de voitures,
- traverser c'est dur
- Restez pas messieurs dames
- sur le macadam, dam dam
- Attention les minous,
- passez sur les clous
- 4
- Camions sur la route,
- camions ça fait "prout prout prout"
- Autos comme des mouches
- qui se touchent , touchent
- Restez pas messieurs dames
- sur le macadam, dam dam
- Aïe aïe aïe les petits"
- Ça me fait du souci
- 5
- Camions sur la route,
- camions ça fait "prout prout prout"
-
- Henri
Dés, années 80/90
- Nous n'irons plus jamais où tu m'as dit je
t'aime
- Nous n'irons plus jamais, tu viens de décider
- Nous n'irons plus jamais ce soir c'est plus la peine
- Nous n'irons plus jamais, comme les autres
années.
-
- Capri, c'est fini,
- Et dire que c'était la ville de mon dernier
amour.
- Capri, c'est fini,
- Je ne crois pas que j'y retournerai un jour
- Capri, c'est fini,
- Et dire que c'était la ville de mon premier
amour.
- Capri, c'est fini
- Je ne crois pas que j'y retournerai un jour.
- 2.
- Nous n'irons plus jamais ou tu m'as dis je t'aime
- Nous n'irons plus jamais comme les autres années
- Parfois je voudrais bien te dire recommençons
- Mais je perds le courage sachant que tu diras non.
-
- Capri, c'est fini,
- Et dire que c'était la ville de mon dernier
amour.
- Capri, c'est fini,
- Je ne crois pas que j'y retournerai un jour
- Capri, c'est fini,
- Et dire que c'était la ville de mon premier
amour.
- Capri, c'est fini
- Je ne crois pas que j'y retournerai un jour.
- 3.
- Nous n'irons plus jamais mais je me souviendrai
- Du premier rendez-vous que tu m'avais donné
- Nous n'irons plus jamais, comme les autres
années
- Nous n'irons plus jamais, plus jamais, plus jamais.
-
- Capri, c'est fini,
- Et dire que c'était la ville de mon dernier
amour.
- Capri, c'est fini,
- Je ne crois pas que j'y retournerai un jour
- Capri, c'est fini,
- Et dire que c'était la ville de mon premier
amour.
- Capri, c'est fini
- Je ne crois pas que j'y retournerai un jour.
-
- Hervé
Villard, années 60/70
-
- ÇA
SENT
SI BON LA FRANCE
Quand on a roulé sur la terre entière,
On meurt d'envie de retour dans le train
Le nez au carreau d'ouvrir la portière,
Et d'embrasser tout comme du bon pain.
Ce vieux clocher dans le soleil couchant
Ça sent si bon la France !
Ces grands blés mûrs emplis de fleurs des champs,
Ça sent si bon la France !
Ce jardinet où l'on voit "Chien méchant"
Ça sent si bon la France !
A chaque gare un murmure,
En passant vous saisit :
"Paris direct, en voiture"
Oh ça sent bon le pays !
On arrive enfin, fini le voyage.
Un vieux copain vient vous sauter au cou.
Il a l'air heureux, on l'est davantage,
Car en sortant tout vous en fiche un coup.
Le long des rues ces refrains de chez nous,
Ça sent si bon la France !
Sur un trottoir ce clochard aux yeux doux,
Ça sent si bon la France !
Ces gens qui passent en dehors des clous,
Ça sent si bon la France !
Les moineaux qui vous effleurent,
La gouaille des titis,
"Paris Midi,
Dernière heure."
Oh ça sent bon le pays !
Et tout doucement, la vie recommence,
On s'était promis de tout avaler.
Mais les rêves bleus, les projets immenses,
Pour quelques jours on les laisse filer.
Cette brunette aux yeux de paradis,
Oh ça sent si bon la France !
Le PMU qui ferme avant midi "Oh là, oh là
là !"
Ça sent si bon la France !
Le petit bar où l'on vous fait crédit.
Oh ça sent si bon la France !
C'est samedi faut plus s'en faire, repos jusqu'à lundi !
Belote et re-, dix de der.
Ça sent bon le pays !
Quel pays ?
Mais ça sent bon notre pays, mais oui !
- ÇA
VAUT MIEUX
QUE D'ATTRAPER LA SCARLATINE
Ca vaut mieux que d’attraper la scarlatine
Nous avons plutôt tendance
A prendr'la vie tristement
Et dans bien des circonstances
On s'affol' inutil'ment
Qu'ell'que soit notre malchance
Dites-vous que ce n'est rien
Tout ça n'a pas d'importance
Car si on réfléchit bien :
REFRAIN'
Ça vaut mieux que d'attraper la scarlatine
Ça vaut mieux que d'avaler d'la mort aux rats
Ça vaut mieux que de sucer d'la naphtaline
Ça vaut mieux que d'faire le zouav'au Pont d'l'Alma
Dans l'métro quand il y'a foule
On n'sait pas où s'accrocher
Et tandis que le train roule
On ne fait que trébucher
L'autre jour quelqu'un s'exclame
Mais vous m'attrapez les seins
J'lui ai répondu : madame
Y'a pas d'quoi fair'ce potin
Au refrain
Un vieil ami d'Angoulême
M'avait invité chez lui
Sa maison est du quinzième
C'est vieux mais c'est .très gentil
Admirant ces jolies choses
Je lui demandai soudain
Où sont donc les water choses
II me dit chez le voisin
Au refrain
L'autr'soir au concert Colonr
Eclata un grand scandai'
II y avait un trombone
Qui ne semblait pas normal
Le chef d'une voix rageuse
Lui dit : nous jouons Tannha
Et vous, vous jouez Sambre
L'autr'répond : kek ça peut f;
Au refrain
5. Comme on parlait de supj
Dans un salon très coté
Quelqu'un dit aux il's Mauri<
J'ai vu des gens empalés...
Chacun dit c'est sanguinairE
Mais un jeune homme ravi
S'écria : et prout'ma chère
Si vous voulez mon avis...
Au refrain
6. L'autre jour un vieux satyre
Devait êtr'g ui1loti né
Pour avoir c'est triste à dire
Violé un garçon boucher
Avant qu'on lui coup'la tête
Le bourreau sans s'affoler
Lui offrit un' cigarette
Et lui dit pour l'consoler :
Au refrain
7. Un soir chez une douairière
De soixante ans bien sonnés
Des bandits masqués entrèrent
Et voulur'nt la violenter
Son mari criait : arrière
J'aimerais mieux qu'on me tue
Mais noblement la douairière
Lui dit : de quoi te mêles-tu ?
Au refrain
8. On a la trist' habitude
De couper la queue des chiens
Des gens pleins d'sollicitude
Trouv'nt que cela n'fait pas bien
Cett' petit' queue qu'l'on mutile
Dit quelqu'un - c'est pas joli
Mais d'une façon subtile
Blumenthal dit à Lévy :
Au refrain
9. Dans un hôtel de province
Je n'pouvais dormir la nuit
Les cloisons étaient très minces
Mes voisins faisaient du bruit
Soudain j'entendis : arrête
Arrête un peu Nicolas
Tu m'as mordu la luette
L'autr'dit : t'en fais pas pour ça...
Au refrain
10. Ma petite amie Sophie
Me trompe avec un lutteur
Oui mais moi je me méfie
Pour punir le séducteur
Je rentre sans crier gare
En pensant j'vais l'écorcher
Mais devant c'gars malabar (e)
J'ai dit d'un air détaché...
Au refrain
11. Il y avait une dame
Qui pour avoir un enfant
Tous les jours à Notre-Dame
Allait implorer Saint Jean
Un beau jour ell'devint mère
De trois'enfants d'un seul coup
Ell'crie : Saint-Jean t'exagères
Saint-Jean lui dit : calmez-vous...
Au refrain
12. Je n'connais pas l'orthographe
Je n'suis pas le seul d'ailleurs
Mais souvent j'commets des gaffes
Qui manqu'nt pas de saveur
L'autr' jour, on me dit : caresse
Ça s'écrit avec un C
Je répondis tout d'un' pièce
Avec un Q c'est plus gai
Au refrain
Paroles de A. Hornes
- Musique P. Misraki
- CERISIER ROSE ET
POMMIER BLANC
- Quand nous jouions à la marelle,
- Cerisier rose et pommier blanc,
- J'ai cru mourir d'amour pour elle,
- En l'embrassant.
- Avec ses airs de demoiselle,
- Cerisier rose et pommier blanc,
- Elle avait attiré vers elle,
- Mon coeur d'enfant.
- La branche d'un cerisier,
- De son jardin caressait
- La branche d'un vieux pommier,
- Qui dans le mien fleurissait
- De voir leurs noeuds enlacés,
- Comme un bouquet de printemps,
- Nous vint alors la pensée
- D'en faire autant.
- Et c'est ainsi qu'aux fleurs nouvelles,
- Cerisier rose et pommier blanc
- On fait un soir la courte échelle
- À nos quinze ans
-
- Non, non ne dites pas qu'à son âge,
- vous n'étiez pas si volage,
- Non, non quand deux lèvres vous attirent,
- j'en sais peu qui peuvent dire non.
-
- Quand nous jouions à la marelle,
- Cerisier rose et pommier blanc
- J'ai cru mourir d'amour pour elle
- En l'embrassant.
- Mais un beau jour les demoiselles
- Frimousse rose et voile blanc
- Se font conduire à la chapelle
- Par leur galant.
-
- Ah quel bonheur pour chacun,
- Le cerisier tout fleuri
- Et le pommier n'en font qu'un,
- Nous sommes femme et mari
- De voir les fruits de l'été,
- Naître des fleurs du printemps
- L'amour nous a chuchoté
- D'en faire autant
-
- Si cette histoire est éternelle
- Pour en savoir le dénouement
- Apprenez en la ritournelle,
- Tout simplement
- Et dans 2 ans, 2 bébés roses,
- Faisant la ronde gentiment
- Vous chanteront cerisier rose
- Et pommier blanc.
-
- André
Claveau années 40/50
- CHANSON POUR
UN AMI
Frank Michael
Album : La Force Des Femmes - 2004
Un Ami nous quitte
Pour les étoiles
Un Ami nous quitte
Ça nous fait trës mal
Une part de nous même, de notre enfance nous est
volée
Mais vivra toujours notre amitié :
Mieux vaut sourire
Que verser des larmes
Mieux vaux se dire:
“Je vais m’en sortir”
On peut survivre
Aux douleurs de l’âme
Quand on a tant de beaux souvenirs
On est si triste et pourtant
On se rappelle toujours du bon temps
À nouveau des photos nous parlent
De l’école communale
Un Ami nous quitte
Toujours trop tôt
“Faut pas être triste !”
Nous dit-il d’en haut
Tout au fond de nous sa voix nous parle et nous soutient
Et nos coeurs s’accrochent à ce refrain :
Mieux vaut sourire
Que verser des larmes
Mieux vaux se dire :
“Je vais m’en sortir!”
On peut survivre
Aux douleurs de l’âme
Quand on a tant de beaux souvenirs
On est si triste et pourtant
On se rappelle toujours du bon temps
De nos rires et de nos vacances
De notre adolescence
Mieux vaut sourire
Que verser des larmes
Mieux vaux se dire:
“Je vais m‘en sortir !”
On peut survivre
Aux douleurs de l’âme
Quand on a tant de beaux souvenirs
On est si triste et pourtant
On se rappelle toujours du bon temps
De nos rires et de nos vacances
De notre adolescence
On se rappelle toute une vie
Du sourire d’un Ami
- Elle est à toi cette chanson
- Toi l'auvergnat qui sans façon
- M'a donné quatre bouts de bois
- Quand dans ma vie il faisait froid.
- Toi qui m'a donné du feu quand
- Les croquantes et les croquants
- Tous les gens bien intentionnés
- M'avaient fermé la porte au nez.
- Ce n'était rien qu'un feu de bois
- Mais il m'avait chauffé le corps
- Et dans mon âme il brûle encore
- À la manière d'un feu de joie.
- Toi l'auvergnat quand tu mourras
- Quand le croqu'mort t'emportera
- Qu'il te conduise à travers ciel
- Au père éternel
- 2
- Elle est à toi cette chanson
- Toi l'hôtesse qui sans façon
- M'as donné quatre bouts de pain
- Quand dans ma vie il faisait faim
- Toi qui m'ouvris ta huche quand
- Les croquantes et les croquants
- Tous les gens bien intentionnés
- S'amusaient à me voir jeûner
- Ce n'était rien qu'un bout de pain
- Mais il m'avait chauffé le corps
- Et dans mon âme il brûle encore
- À la manière d'un grand festin
- Toi l'hôtesse quand tu mourras,
- Quand le croqu'mort t'emportera
- Qu'il te conduise à travers ciel
- Au père éternel
- 3
- Elle est à toi cette chanson
- Toi l'étranger qui sans façon
- D'un air malheureux m'a souri
- Lorsque les gendarmes m'ont pris.
- Toi qui n'as pas applaudi quand
- Les croquantes et les croquants
- Tous les gens bien intentionnés
- Riaient de me voir emmener.
- Ce n'était rien qu'un peu de miel
- Mais il m'avait chauffé le corps
- Et dans mon âme il brûle encore
- À la manière d'un grand soleil
- Toi l'étranger quand tu mourras
- Quand le croqu'mort t'emportera
- Qu'il te conduise à travers ciel
- Au père éternel
-
- Georges
Brassens
-
- Oh, Nina, vois le soleil rayonne
- Et le ciel est bleu comme tes yeux.
- Si tu veux, sans-le dire à personne,
- Dans ma barque partons tous les deux,
- Nous chercherons dans les rochers
- Un petit coin pur nous cacher
- Et lorsque descendra la nuit
- Loin des jaloux et loin du bruit.
-
- Ce soir Nina, si tu veux, si tu veux,
- Comme on s'aimera, si tu veux, si tu veux,
- Je pourrais te griser de folles caresses
- Et m'énivrer du parfum de ta jeunesse
- Ce soir Nina, si tu veux, si tu veux,
- Oui tu verras, si tu veux, si tu veux,
- Tous les deux nous vivrons l'heure
- enchanteresse
- Je t'aurai dans mes bras, Nina
- 2
- Enlacés devant la mer immense ,
- Si tu le veux, nous ne dirons rien.
- Et j'écouterai dans le silence
- Ton coeur battre tout contre le mien.
- Puis, seuls, sous la voûte des cieux
- Dans ce décor mystérieux,
- Sous mes longs baisers passionnés
- Je veux te sentir frissonner.
-
- Ce soir Nina, si tu veux, si tu veux,
- Comme on s'aimera, si tu veux, si tu veux,
- Je pourrais te griser de folles caresses
- Et m'énivrer du parfum de ta jeunesse
- Ce soir Nina, si tu veux, si tu veux,
- Oui tu verras, si tu veux, si tu veux,
- Tous les deux nous vivrons l'heure
- enchanteresse
- Je t'aurai dans mes bras, Nina
- Refrain :
- Ce n'est qu'un au revoir, mes frères,
- Ce n'est qu'un au revoir.
- Oui, nous nous reverrons, mes frères,
- Oui nous nous reverrons.
- 1
- Faut-il nous quitter sans espoir,
- Sans espoir de retour.
- Faut-il nous quitter sans espoir,
- De nous revoir un jour.
- 2
- Formons de nos mains qui s'enlacent
- Au déclin de ce jour,
- Formons de nos mains qui s'enlacent
- Une chaîne d'amour.
- 3
- Les coeurs unis par cette chaîne
- Au soir d'un jour heureux.
- Les coeurs unis par cette chaîne
- Ne faisons point d'adieu.
- 4
- Car l'idéal qui nous rassemble,
- Vivra dans l'avenir.
- Car l'idéal qui nous rassemble,
- Saura nous réunir.
- CHANTE, COMME
SI TU DEVAIS MOURIR
DEMAIN
- Refrain :
- Chante, la vie chante
- Comme si tu devais mourir demain
- Comme si plus rien n'avait d'importance
- Chante, oui chante
- 1
- Aime, la vie aime
- Comme un voyou, comme un fou,
- comme un chien
- Comme si c'était ta dernière chance
- Chante, oui chante
- Tu peux partir quand tu veux
- Tu peux dormir où tu veux
- Rêver d'une fille,
- Prendre la Bastille
- Ou claquer ton fric au jeu.
- Mais n'oublie pasÉ
-
- Au refrain
- 1
- Fête, fais la fête,
- Pour un amour, un ami ou un rien
- Pour oublier qu'il pleut sur tes vacances
- Chante oui chante
- Et tu verras que c'est bon
- De laisser tomber sa raison
- Saute par les fenêtres
- Marche sur la tête
- Pour changer les traditions.
- Mais n'oublie pasÉ
-
- Au refrain
- Michel
Fugain et le big bazar, années 70/80
- CHANTONS POUR
PASSER LE TEMPS
- Chantons, pour passer le temps,
- Les amours joyeuses d'une belle fille
- Qui prit l'habit d'un matelot
- Et s'en est allée à bord du vaisseau.
- Aussitôt qu'elle fut promise
- Aussitôt elle changea de mise
- Et prit l'habit de matelot
- Pour pouvoir aller à bord du bateau
- 2
- Le capitaine fut. charmé
- D'avoir à bord si beau jeune homme
- Et dit : mon joli matelot
- Tu seras nommé le premier du vaisseau.
- Tes beaux yeux et ton joli visage
- Ta belle allure et ton joli corsage
- Toujours me feront rappeler
- Une charmante blonde que j'ai abandonnée.
- 3
- Monsieur, vous vous moquez de moi,
- Vous me badinez, vous me faites rire
- Je n'ai ni frère, ni parent
- Et suis embarquée au port de Lorient.
- Je suis née à la Martinique
- Et même, je suis un enfant unique
- Et c'est un navire hollandais
- Qui m'a débarquée au port de Calais.
- 4
- Ils ont ainsi vécu sept ans
- Sur le mêm' bateau sans se reconnaître,
- Ils ont ainsi vécu sept ans
- Se sont reconnus au débarquement.
- Puisqu'enfin l'amour nous rassemble
- Il faudra nous marier ensemble
- L'argent que nous avons gagné
- Il nous servira pour nous marier.
- 5
- C'ti la qu'a fait cette chanson
- C'est l'nommé Bamus, gabier de misaine,
- C'ti la qu'a fait cette chanson
- C'est l'nommé Bamus, gabier d'artimon
- Oh ! matelots ! faut carguer la grand'voile
- Au cabestan, faut que tout le monde y soye
- Et vire et vire, vire donc !
- Sans ça, t'auras rien dans ton bidon.
-
- Reprend
l'histoire de deux femmes Mary Read et Anne Bonney qui, au temps de la
flibuste (pirates du XVII° siècle), furent
embarquées déguisées en homme.
Personne ne soupçonna leur sexe durant plusieurs campagnes
aux Antilles.Origine Normande.
- CHEVALIERS DE
LA TABLE RONDE
- Refrain :
- Goûtons voir, oui, oui, oui,
- Goûtons voir, non non, non,
- Goûtons voir si le vin est bon. (bis)
- 1
- Chevaliers de la Table Ronde,
- Goûtons voir si le vin est bon. (bis)
- 2
- S'il est bon, s'il est agréable,
- J'en boirai jusqu'à mon plaisir
- 3
- Si je meurs je veux qu'on m'enterre,
- Dans la cave où il y a du bon vin. (bis)
- 4
- Les deux pieds contre la muraille,
- Et la tête sous le robinet. (bis)
- 5
- Et les quatre plus grands ivrognes
- Porteront les quat' coins du drap. (bis)
- 6
- Pour donner le discours d'usage,
- On prendra le bistrot du coin. (bis)
- 7
- Et si le tonneau se débouche,
- J'en boirais jusqu'à mon loisir. (bis)
- 8
- Et s'il en reste quelques gouttes,
- Ce sera pour nous rafraîchir. (bis)
- 9
- Sur ma tombe je veux qu'on inscrive,
- Ici-gît le roi des buveurs.
- Chez nous soyez Reine,
- Nous sommes à vous,
- Fondez votre domaine,
- Chez nous, chez nous.
- Soyez la Madone,
- Qu'on prie à genoux
- Qui sourit et pardonne,
- Chez nous, chez nous.
- 1
- Salut brillante étoile
- Qui nous montrez les cieux
- Par vous Dieu se dévoile
- Jetez sur nous les yeux.
-
- Chez nous soyez Reine,
- Nous sommes à vous,
- Fondez votre domaine,
- Chez nous, chez nous.
- Soyez la Madone,
- Qu'on prie à genoux
- Qui sourit et pardonne,
- Chez nous, chez nous.
- CIRIBIRIBIN
Délaissant sa jeune femme
Qui pousse un profond soupir
Le mari vieux et sans flamme
Dans sa chambre va dormir
Alors se sentant renaître
Et bravant le Bartolo
Elle court à la fenêtre
Ecouter son Roméo.
Dans son refrain le troubadour
Redit joyeux ce mot d'amour
Toujours {x2}
Ciribiribin {x3}
Ciribiribin, vite ouvre-moi,
Je veux chanter auprès de toi
Ciribiribin, ce mot n'est rien
Cependant tu le comprends bien
Ciribiribin, je veux monter
Te prendre afin de me griser
Ciribiribin {x2}
Ciribiribin, un doux baiser
N'étant pas du tout rebelle
Pour mieux l'entendre chanter
Sa charmante ritournelle
Elle dit : tu peux monter
Puisque mon époux me sèvre
De ce refrain si charmant
Je l'apprendrai sur ta lèvre
En t'enlaçant tendrement
Bientôt après au troubadour
Elle disait ce mot d'amour
Toujours {x2}
Ciribiribin {x3}
Ciribiribin, cet air me plaît
Reprenons le dernier couplet
Ciribiribin, mon mari dort
Mon chéri répétons encor
Ciribiribin, ô mon amant
Viens me refaire gentiment
Ciribiribin {x2}
Ciribiribin, un doux serment.
Tout à coup l'époux s'éveille
En entendant le duo
Sa fureur est sans pareille
Pourtant il ne souffle mot
Car il n'empêchera guère
Les deux amants de chanter
Et ne pouvant rien y faire
Il murmure dépité :
Entre les bras du troubadour
Elle a chanté ce mot d'amour
Toujours {x2}
Ciribiribin {x3}
Ciribiribin, l'air menaçant
La lune me montre un croissant
Ciribiribin, quand il ne peut
Chanter ce refrain amoureux
Ciribiribin, le vieux mari
Par son épouse, est chaque nuit
Ciribiribin {x2}
Ciribiribin, toujours puni.
- La feuille d'automne
- Emportée par le vent,
- En ronde monotone
- Tombe en tourbillonnant.
- 1
- Colchiques dans les prés, fleurissent,
fleurissent,
- Colchiques dans les prés c'est la fin de
l'été.
-
- La feuille d'automne
- Emportée par le vent,
- En ronde monotone
- Tombe en tourbillonnant.
- 2
- Nuages dans le ciel s'étirent,
s'étirent,
- Nuages dans le ciel s'étirent comme une aile.
-
- La feuille d'automne
- Emportée par le vent,
- En ronde monotone
- Tombe en tourbillonnant.
- 3
- Châtaignes dans les bois, se fendent, se fendent,
- Châtaignes dans les bois, se fendent sous nos
pas.
-
- La feuille d'automne
- Emportée par le vent,
- En ronde monotone
- Tombe en tourbillonnant.
- 4
- Et ce chant dans mon coeur murmure, murmure,
- Et ce chant dans mon coeur murmure le bonheur.
-
- La feuille d'automne
- Emportée par le vent,
- En ronde monotone
- Tombe en tourbillonnant.
- COMME DE BIEN
ENTENDU
Voici, contée sur un'valse musette,
L'histoire en quelques mots
Du beau roman d'une jeun' midinette,
Et d'un p'tit Parigot.
Tous les refrains d'amour sont un peu bêtes,
Celui-là l'est aussi,
Mais si vous r'prenez en choeur ma chansonnette,
Je vous dirai : Merci !
Elle était jeune et belle,
Comm'de bien entendu !
Il eut l'béguin pour elle
Comm'de bien entendu !
Elle était demoiselle,
Comm'de bien entendu !
Il se débrouilla pour qu'elle ne le voit plus !
Comm'de bien entendu !
lls se mir'nt en ménage
Comm'de bien entendu !
Elle avait du courage
Comm'de bien entendu !
Il était au chômage,
Comm'de bien entendu !
Ça lui f'sait déjà un gentil
p'tit rev'nu...
Comm'de bien entendu !
Voulant faire un'folie,
Comm' de bien entendu !
Il offrit à sa mie,
Comm'de bien entendu !
Un billet d'la lot'rie,
Comm'de bien entendu !
Ça n'lui fit jamais que cent ball's de
perdues...
Comm'de bien entendu !
Mais il se mit à boire
Comm'de bien entendu !
Elf' ne fit pas d'histoires,
Comm'de bien entendu !
Mais pour n'pas être un' poire,
Comm'de bien entendu !
Ell'se consola en le faisant cocu,
Comm'de bien entendu !
Il la trouva mauvaise
Comm'de bien entendu !
Mais ell' ram'nait du pèze,
Comm'de bien entendu !
Au lieu de ram'ner sa fraise,
Comm'de bien entendu !
Il se contenta d'lui foutr' son pied au cul,
Comm'de bien entendu !
Et, depuis, l'on raconte
Comm'de bien entendu !
Qu'il y trouve son compte,
Comm' de bien entendu !
Et, quand chez lui, on monte,
Comm'de bien entendu !
Il s'en va faire un p'tit tour au P.M.Il...
Comm'de bien entendu !
Paroles
J. Boyer - Musique Van Parys
- Comme la plume au vent
- Femme est volage
- Et bien peu sage
- Qui s'y fie un instant.
- Tout en elle est menteur
- Tout est frivole,
- Est chose-folle
- Que lui livrer son coeur
- Femme varie, femme varie,
- Fol qui s'y fie
- Un seul instant
- Ah ! Ah ! un seul instant (bis)
- 2
- Comme la plume au vent
- Femme est volage
- Et bien peu sage
- Qui s'y fie un instant.
- Trompé par leurs doux yeux
- J'ai l'air d'y croire
- Bornant ma gloire
- À tromper encore mieux.
- Femme varie, femme varie,
- Fol qui s'y fie
- Un seul instant.
- Ah ! Ah ! un seul instant (bis)
- COMME TOUT LE MONDE
On a tous même apparence un nez, deux
yeux et deux oreill's
Malgré de p'tit's différences au fond
l'on est bien tous pareils..
REFRAIN
On a son p'tit coeur qui bat comm'tout l'monde
On soupir' souvent tout bas comm'tout
l'monde,
Par l'amour'on est mordu comm'tout l'monde.
Puis un beau jour on voit qu'on est cocu
(Var. Quinz'jours plus
tard on n'y pense
déjà plus.)
Comm'tout l'monde.
On a les mêmes coutumes, les mêm's
désirs, les mêmes goûts
On met les mêmes costumes et même les
mêmes dessous.
2e REFRAIN
On a un beau pyjama comm'tout l'monde
Des calçons en zénana comm'tout l'monde,
On a des chemis's coquett's comm'tout l'monde
Et puis aussi des trous à ses chaussettes
comm'tout l'monde.
On est pareil en tout's choses pour tout c'qu'on dit, pour
tout c'qu'on fait
Voilà pourquoi les mêm's causes
produisent les mêmes effets
3e REFRAIN
Nous payons not' proprio comm'tout l'monde
Nous réglons le gaz et l'eau comm'tout l'monde,
On paie cash le pot-au-feu comm'tout l'monde.
Y a qu'les impôts que l'on paie quand on peut
comm'tout l'monde.
Nous sommes tous unanimes pour rester jeunes et pas grossi r
On suit les mêmes régimes pour mieux
réussir à mincir
4e REFRAIN
On grignotte tristement comm'tout l'monde
Deux radis et un cur' dent'comm'tout l'monde
On a des crampes d'estomac comm'tout l'monde
Alors en douce, on s'envoie tout l'foie gras
Comm'tout l'monde.
Sitôt que l'on est malade aux mêmes soins
on est soumis
Chez soi l'on se barricade par crainte des
épidémies
5e REFRAIN
On prend des tas d'précautions comm'tout l'monde
Des potions, des infusions comm'tout l'monde
On s'envoie d'la quintonine comm'tout l'monde
Final'ment on attrap' la scarlatine comm'tout l'monde.
Depuis la p'tite enfance on est poli et bien
élevé
D'ailleurs paraît qu'c'est en France qu'les gens
sont les plus réservés
6e REFRAIN
On minaude et l'on plastronne comm'tout l'monde
On dit : j'vous en prie, baronne comm'tout l'monde
On n's'exprime qu'à mi-voix comm'tout l'monde
Et l'on crie : M.. ince ! en
se pinçant les doigts
Comm'tout l'monde.
L'dimanch'quand on va aux courses on lit chacun les
mêm's journaux
Et quand on risque sa bourse souvent on a
l'même tuyau
7e REFRAIN
On n'en parle que tout bas comm'tout l'monde
Et même on n'en parle pas comm'tout l'monde
On prend des p'tits airs en d'ssous comm'tout l'monde
Et final'ment on est r'fait d'ses cent sous
comm'tout l'monde.
Chaqu'fois qu'des amants se fâchent
Toujours c'est pour les mêm's raisons
Et quand un jour on se lâche
Toujours c'est la même chanson
8e REFRAIN
On l'oublie presqu'aussitôt comm'tout
l'monde
On déchire ses photos comm'tout l'monde
On s'écrie : fini l'martyr'comm'tout l'monde
Au bout d'huit jours on la supplie d'rev'nir
Comm'tout l'monde.
Puisque nous somm's identiques, on d'vrait
avoir les mêm's idées
Pourtant dans la politique on ne peut jamais
s'accorder
9e REFRAIN
On a des principes à nous comm'tout l'monde
On discut'souvent l'coup comm'tout l'monde
On s'appell' : vendu !... voyou comm'tout
l'monde
Mais dans le fond croyez-moi, l'on s'en fout
Comm'tout l'monde...
Paroles A. Hornez -
Musique Paul Misraki
- COMME UN PETIT COQUELICOT
- Le myosotis, et puis la rose,
- Ce sont des fleurs qui dis'nt quelqu'chose !
- Mais pour aimer les coqu'licots
- Et n'aimer qu'ça... faut être idiot !
-
- T'as p't'être raison !...
seul'ment voila :
- Quand j't'aurai dit, tu comprendras...
- La premièr'fois que je l'ai vue,
- Elle dormait, à moitié nue,
- Dans la lumière de l'été,
- Au beau milieu d'un champ de blé.
- Et, sous le corsag'blanc,
- Là où battait son coeur,
- Le soleil, gentiment,
- Faisait vivre une fleur
- Comme un p'tit coqu'licot, mon âme,
- Comme un p'tit coqu'licot.
- 2
- C'est très curieux comm'tes yeux brillent
- En te rapp'lant la jolie fille !.
- Ils brillent si fort qu'c'est un peu trop
- Pour expliquerÉ les coqu'licots
-
- Quand je l'ai prise dans mes bras,
- Elle m'a donné son beau sourire ;
- Et puis après sans rien nous dire
- On s'est aimé ! On s'est
aimé !
- Et j'ai tant appuyé
- Mes lèvres sur son coeur,
- Qu'à la place du baiser
- Y'avait comm'une fleur :
- Comme un p'tit coqu'licot, mon âme,
- Comme un p'tit coqu'licot.
- 3
- Ça n'est rien d'autr'qu'un'aventure
- Ta p'tite histoire, et, je te jure
- Qu'ell'ne mérit'pas un sanglot
- Ni cette passion... des coq'u'licots !
-
- Attends la fin !... tu comprendras :
- Un autr'l'aimait qu'ell'n'aimait pas !
- Et le lend'main, quand j'l'ai revue,
- Elle dormait, à moitié nue,
- Dans la lumière de l'été
- Au beau milieu du champ de blé.
- Mais sur le corsag'blanc,
- Juste à la plac'du coeur,
- Y'avait trois goutt's de sang
- Qui faisaient comm'un'fleur :
- Comme un p'tit coqu'licot, mon âme,
- Un tout p'tit coqu'licot.
-
- Mouloudji,
années 70
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