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- À JOINVILLE-LE-PONT
J'suis un p'tit gars plombier zingueur
J'fais des s'main's de quarant'huit heur's
Et j'attends qu'les dimanch's s'amèn'nt
Pour sortir ma jolie Maimain'
( Pour sortir ma grande
Germain')
Ou bien un'autr'ça r'vient au mêm'
Mais moi j'préfèr'quand mêm'
Maimain'
A qui qu'un jour fougueux j'ai dit
Si qu'on allait s'prom'ner chérie.
REFRAIN
A Joinvill' le Pont
Pon ! Pon !
Tous deux nous irons
Ron ! Ron !
'
Regarder guincher
Chez chez chez Gé-gè-è-ne
Si l'coeur nous en dit
Dis dis
On pourra aussi
Si si
Se mettre à guincher
Chez chez chez Gé-gè-è-ne.
II
Au bord de l'eau, y'a des pêcheurs
Et dans la Marn'y'a des baigneurs
On voit des gens qui mang'nt des moul's
Ou des frit's s'ils aim'nt pas les moul's
On mange avec les doigts c'est mieux
Y'a qu'les bell's fill's qu'on mang'des yeux
Sous les tonnell's on mang'des glac's
Et dans la Marne on boit la tass'
Au refrain
III
Et quand la nuit tombe à neuf heur's
Y'a pu d'pêcheurs, y'a pu d'baigneurs
Y'a pu d'bell's fill's sous les ramur's
Y reste plus qu'des épluchur's
Maimain' me dit, j'ai mal aux pieds
Sur mon vélo j'dois la ram'ner
Mais dès l'Iundi, j'pense au sam'di
Quand vient l'sam'di, moi ça me dit.
Au refrain
- Refrain :
- À la Bastille, on l'aime bien,
- Lily peau d'chien,
- Elle est si belle et si gentille,
- On l'aime bien. Qui ça ?
- On l'aime bien, Qui ça ? À la
Bastille !
- 1.
- Quand elle était petite, le soir elle allait
- A Ste. Marguerite, où qu'elle s' dessalait.
- Maint'nant qu'elle est grande,
- elle marche le soir
- Avec ceux d'la bande,
- rue Richard Lenoir !
- 2.
- Elle à la peau douce, aux tâches de
sang,
- À l'odeur de rousse qui donne le frisson
- Et de sa prunelle,
- au ton vert de gris
- L'amour étincelle,
- dans ses yeux d'souris !
- 3.
- Quand le soleil brille, dans ses cheveux roux
- D'la Bastille lui fait les yeux doux
- Et quand elle s'promène,
- du bout d' l'arsenal
- Tout l'quartier s'amène
- au pont du canal !
- Refrain :
- Il y a longtemps que je t'aime,
- Jamais je ne t'oublierai.
- 1
- A la claire fontaine
- M'en allant promener,
- J'ai trouvé l'eau si belle
- Que je m'y suis baignée.
- 2
- Sous les feuilles d'un chêne,
- Je me suis fait sécher.
- Sur la plus haute branche
- Le rossignol chantait.
- 3
- Chante, rossignol chante,
- Toi qui as le coeur gai.
- Tu as le coeur à rire,
- Mois je l'ai à pleurer!
- 4
- C'est pour mon ami Pierre,
- Qui ne veut plus m'aimer.
- Pour un bouton de rose
- Que je lui refusai.
- 5
- Je voudrais que la rose
- Fut encore au rosier
- Et que mon ami Pierre
- Fut encore à m'aimer.
-
- Origines
retrouvées dans Brunettes ou petits airs tendres, recueil de
C. Ballard, édité en 1704.
- Partie de Normandie vers
le Canada avec les émigrants, cette chanson a surtout
été chantée au Québec
d'où elle nous est revenue au milieu du XVIII°
siècle avec les soldats de l'Armée de Montcalm,
ce qui explique le rythme de marche sur lequel elle est souvent
chantée.
- Elle servit de chant
national aux patriotes franco-canadiens lors de la grande
révolte de 1837 contre l'hégémonie
anglaise.
- À la pèche aux moules, moules,
moules,
- Je ne veux plus y aller, maman
- Les gens de la ville, ville, ville,
- M'ont pris mon panier, maman.
- 1
- Jamais on n'a vu, vu, vu,
- Jamais on n' verra, ra, ra,
- La queue d'un'souris, ris, ris
- Dans l'oreille d'un chat, chat, chat.
- 2
- Jamais on n'a vu, vu, vu,
- Jamais on n' verra, ra, ra,
- Un chat aboyer, er, er,
- Quand un chien miaul'ra, ra, ra.
- 3
- Jamais on n'a vu, vu, vu,
- Jamais on n' verra, ra, ra,
- Une puc'soulevant, van, van,
- Un éléphant gras, gras, gras.
- 4
- Jamais on n'a vu, vu, vu,
- Jamais on n' verra, ra, ra,
- Un p'tit cochon rose, ros, ros,
- Mâcher les nougats, gats, gats.
- 5
- Jamais on n'a vu, vu, vu,
- Jamais on n' verra, ra, ra,
- Une poulette qui couv', couv, couv,
- Des oeufs de chocolat, la, la.
- 6
- Jamais on n'a vu, vu, vu,
- Jamais on n' verra, ra, ra,
- Un' tortue marin', rin, rin,
- Danser la samba, ba, ba.
- 7
- Jamais on n'a vu, vu, vu,
- Jamais on n' verra, ra, ra,
- Un p'tit escargot, got, got,
- Construire son isba, ba, ba.
- 8
- Jamais on n'a vu, vu, vu,
- Jamais on n' verra, ra, ra,
- Un cheval vapeur, peur, peur,
- Champion d'un haras, ra, ra.
- 9
- Jamais on n'a vu, vu, vu,
- Jamais on n' verra, ra, ra,
- Un mouton lainu, nu, nu,
- Se tricoter des bas, ba, ba.
- ADIEU FOULARD !...ADIEU
MADRAS !
Adieu foulard, adieu madras
Adieu rob’soie, adieu colliers choux !
Doudou à moin li ‘kapati
Hélas ! hélas ! çé
pou toujou’.(bis)
Bonjour Missie le Gouverneur
Moin vini te oun’ pétition
Pou mande ou autorisation
Afin laissé Doudou moin ici.(bis)
Non, non, non, non ! déjà trop tard
Bâtiment déjà su’ la
bouée
Non, non, non, non ! déjà trop tard
Dans un instant il va appareiller (bis)
Adieu foulard, adieu madras,
Adieu grains d’or ! adieu colliers choux !
Doudou à moin li ka pati
Hélas ! hélas ! çé
pou’ toujou’s(bis)
- AH ! SI VOUS CONNAISSIEZ MA POULE
De Rochechouart jusqu'à Ménilmuche
D'la rue d'Lappe à la rue d'la
Gaîté
Ya pas un' seul'môm' dans tout Pantruche
Qui avec la mienn' pourrait lutter
De la tête aux pieds quand on l'épluche
On ne trouv'rien à lui reprocher
C'est un oiseau rar'que Roi des veinards
J'ai eu le bonheur de dénicher :
REFRAIN
Ah ! si vous connaissiez ma poule,
Vous en perdriez tous la boule.
Ses p'tits seins pervers, qui pointent au travers
De son pull over, vous mettent la tête à
l'envers !
Elle a des jambes faites au moule
Des cheveux fous, frisés partout, et tout et
tout...
Si vous la voyiez, Vous en rêveriez !
Ah ! si vous connaissiez ma poule.
Bien qu'elle s'habille aux prix unique
Pas un'ne saurait la dégotter
Ell'dame le pion, ell'fait la nique
Aux plus fameus's reines de beauté
La miss France et la miss Amérique
Sont de la crott'de bique à
côté
Sans diam'et sans clips, elle vous éclip's.
Toutes les stars les plus réputées :
2° REFRAIN
Ah ! si vous connaissiez ma poule,
Vous en perdriez tous la boule.
Marlène et Darrieux n'a rrivent qu'en deux...
La Greta Garbo peut mêm' retirer son chapeau !
lls n'en ont pas à Liverpoole
A New-York, à Honolulu, de mieux foutu...
Si vous la voyiez, vous en rêveriez !
Ah ! si vous connaissiez ma poule.
Marguerit'de Bourgogne auprès d'elle
N'avait que nib'comm'tempéramment
II faut l'entendre quand elle appelle
Son petit Momo au grand moment
Son corps frissonn'd'une façon telle
Que la maison tremble également
Et ça vous expliqu', Les secouss's sismiqu's
Dont les journaux parlaient récemment :
3° REFRAIN
Ah ! si vous connaissiez ma poule,
Vous en perdriez tous la boule.
Ses baisers moelleux
Font dresser les ch'veux
Ses baisers profonds vous font sauter jusqu'au
plafond!
Si vous saviez comme ell' roucoule...
On l'entend jusqu'au fond d'Passy crier... chéri !
Si vous la voyiez, vous m'la chiperiez !
Mais... vous n'connaîtrez pas ma poule
Paroles de A.
Willemetz & Toch
Musique de Ch.
Sorel-Clerc
- AINSI FONT, FONT, FONT
Ainsi font, font, font
Les petites marionnettes
Ainsi font, font, font
Trois petits tours et puis s’en vont
Les poings au coté
Marionnettes, marionnettes
Les poings au coté,
Marionnett’s
Sautez !
- ALLEZ, VIENS BOIRE UN P'TIT
COUP À LA MAISON
- Refrain :
- Allez, viens boire un p'tit verre à la maison,
- Y' a du blanc, y'a du rouge, du saucisson
- Et Gilou avec son p'tit accordéon,
- Vive les bouteilles
- et les copains et les chansons.
- 1.
- Pour pouvoir écrire l'premier couplet,
- On avait des crêpes au grand marnier !
- Les crêpes étaient bonnes mais trop
salées,
- On s'est forcé, on a tout bu
- et on n'a rien mangé.
- 2.
- Faut faire la cuisine sans être bourré
- Et cette fois y'a pas d'premier couplet
- Pas s'marrer et se mettre à chanter
- Y'a pas le vin y'a pas le pain
- si y'a pas les copains.
- 3.
- Nous on aime bien les chansons à boire
- Mais c'qui nous rendit un peu l'espoir
- C'est qu' t'en avais pas fini d' la poire
- Qu'on s'est forcés on a tout bu
- et on n'a rien mangé.
- 4
- On a tous fini complét'ment noirs
- C'était pas la fin de nos déboirs
- J'arrive pas à mettre une suite à
cett' histoire
- Y a pas le vin, y'a pas le temps
- si y'a pas les copains.
- 5.
- Tout ça se serait bien terminé
- Si nos bonnes femmes n'étaient pas
rentrées
- Elles nous ont mis le Pernod sous clé
- Elles ont gueulé plus fort que nous
- et on s'est fait virer.
- Les
Barloqueux, décennie 80/90
- ALLONS DANS LES BOIS
MA MIGNONNETTE
- Refrain :
- Boire un petit coup c'est agréable,
- Boire un petit coup c'est doux.
- Mais il ne faut pas rouler dessous la table
- Boire un petit coup c'est agréable,
- Boire un petit coup c'est doux.
- Un petit coup, trala, la la (bis)
- Un petit coup c'est doux.
-
- 1
- Allons dans les bois ma mignonnette,
- Allons dans les bois du roi
- Nous y cueillerons la jolie pâquerette
- Allons dans les bois ma mignonnette,
- Allons dans les bois du roi.
- 2
- L'autre jour dans l'eau de la rivière
- L'autre jour jolie Suzon
- Se croyant seulette trempait son derrière
- Se croyant seulette avait sur le gazon
- Mis à sécher son jupon.
- 3
- Mais Martin qui guettait sur la rive
- Mais Martin ce gros malin,
- En se cachant bien, v'là t'y pas qu'il arrive
- En se cachant bien prit le jupon en main
- Suzon pleurait dans son bain.
- 4
- "Oh ! Martin tu m'as pris quelque chose
- Oh ! Martin mon blanc jupon."
- "Je te le rendrai mais donne moi ta rose
- Je te le rendrai si tu veux bien Suzon
- Ta rose contre un jupon."
- 5
- Et Suzon donna sa rose
- Martin rendit son jupon
- Dans le pré en Mai, dans l'église
à Pluviose
- Dans le pré en mai lui rendit son jupon
- Martin a marié Suzon.
- Amor, amor, amor,
- Ce chant d'espoir, qui dans le soir
- Vers toi s'élève.
- Amor, amor, amor,
- C'est mon amour qui jusqu'au jour
- Berce ton rêve.
- 1
- La nuit qui descend dans le ciel clair
- Une étoile...
- Le vent caressant donne à la mer
- Une voile...
- Au coeur frémissant qui devant toi se
dévoile
- Donne ton coeur ce soir encore.
-
- Amor, amor, amor
- Quand un baiser m'est refusé
- Moi je le vole.
- Amor, amor, amor
- Si l'on attend, par trop longtemps
- L'amour s'envole
- Amor ! amor !
-
- Après
la guerre de 1940/45, succès populaire
{Refrain:}
O peintre qui peins des anges sur les vitraux des églises
Il est une chose étrange, permets qu'un noir te le dise
Pourquoi peins-tu leurs visages avec toujours la peau blanche
Nos cœurs voudraient une image vers qui prier le dimanche !
Crois-tu, lorsque tremblant d'espoir,
Nos voix vers eux montent le soir,
Qu'ils savent le langage
De tous les pauvres noirs !
Tu peins comme tu les aimes
Ces anges aux figures claires,
Sans t'occuper si Dieu même
Les veut ainsi pour lui plaire.
Tes anges sont beaux sans doute
Sous leurs cheveux de lumière,
Pourtant aucun ne m'écoute,
Ils ont bien d'autres prières !
{au Refrain}
Vois-tu, bien qu'ils soient d'autres cieux,
Les hommes qui ferment les yeux
Pour le dernier voyage,
Ont tous le même Dieu !
Entends mon cœur qui t'appelle,
Et si tu veux bien le croire,
Viens peindre dans ma chapelle
Un ange avec la peau noire
Vers son ombre familière
Déjà mes deux mains se tendent,
Qu'il emporte ma prière
Et que le Bon Dieu l'entende !
{au Refrain}
- À PARIS
1. A Paris
Quand un amour fleurit,
Ça fait pendant des s'main's
Deux coeurs qui se sourient,
Tout ça parce qu'ils s'aim'nt
A Paris.
Au printemps
Sur les toits, les girouett's
Tou rn'nt et font les coq uett's
Avec le premier vent
Qui passe indifférent,
Nonchalant,
Car le vent,
Quand il vient à Paris
N'a plus qu'un seul souci,
C'est d'aller musarder
Dans tous les beaux quartiers
De Paris
Le soleil
Qui est son vieux copain
Est aussi de la fête
Et comm'deux collégiens
lls s'en vont en goguett'
Dans Paris.
Et la main dans la main,
[[s vont sans se frapper
Regardant en chemin
Si Paris a changé
2. Y'a toujours
Des taxis en maraud'
Qui vous chargent en fraude
Avant le stationn'ment
Où y'a encoç' l'agent
Des taxis
Au café
On voit n'importe qui,
Qui boit n'importe quoi,
Qui parle avec ses mains
Qu'est-là depuis l'matin
Au café
Y'a la Seine
A n'importe quelle heure
Elle a ses visiteurs
Qui la r'gard'nt dans les yeux,
Ce sont ses amoureux
A la Seine
Et y'a ceux,
Ceux qui ont fait leur lit
Près du lit de la Seine
Et qui s'lav'nt à midi
Tous les jours de la s'main'
Dans la Seine
3. Et les autres,
Ceux q ui en ont assez,
Parc'qu'ils en ont vu d'trop
Et qui veul'nt oublier,
Alors ils s'jett'nt à l'eau,
Mais la Seine
Ell'préfère
Voir les jolis bateaux
Se promener sur elle,
Et au fil de son eau,
Jouer aux caravell's
Sur la Seine !
Les ennuis,
Y'en a pas qu'à Paris
Y'en a dans l'monde entier,
Oui, mais dans l'monde entier,
Y'a pas partout Paris,
V'la l'ennui...
A Paris,
Au quatorze juillet
A la lueur des lampions,
On danse sans arrêt,
Au son d'l'accordéon,
Dans les rues.
Depuis qu'à Paris, on a pris la Bas
Dans tous les faubourgs,
Et à chaque carr'four,
II y a des gars, et il y a des fil l's
Qui sur les pavés,
Sans arrêt, nuit et jour,
Font des tours
Et des tou rs,
A Paris.
Paroles
et Musique de F. Lemarque
- Refrain :
- Au pays d'Aragon il y avait
- Tugud'une fill' qui aimait les glac's citron et
- vanille...
- Au pays degue de Castill'
- Il y'avait tegued'un garçon
- qui vendait des glaces vanill' et citron
-
- 1.
- Moi, j'aime mieux les glac's au chocolat, poil au bras,
- Mais chez mon pâtissier, il n'y en a plus, c'est
vendu.
- C'est pourquoi je n'en ai pas pris, tant pis pour lui
- Et j'ai mangé pour tout dessert du camembert.
- Le camembert c'est bon quand c'est bien fait.
- Viv' l'amour.
- À ce propos rev'nons à nos moutons...
- 2.
- Vendre des glac's c'est un très bon
métier,
- Poil aux pieds
- C'est beaucoup mieux que marchand de mouron, Patapon
- Marchand d'mouron c'est pas marrant, j'ai un parent
- Qui en vendait pour les oiseaux, mais les oiseaux
- N'en achetaient pas, ils préféraient
l'crotin de mouton
- À ce propos, revenons à nos
agneaux...
- 3.
- Mais la Castill' ça n'est pas l'Aragon, Ah !
mais non
- Et l'Aragon ça n'est pas la Castille, et la
Fill'
- S'est passée de glac's au citron, avec vanille
- Et le garçon n'a rien vendu, tout à
fondu
- Dans un commer' c'est moch' quand le fond fond,
- Poil aux pieds
- À propos d'pieds, chantons jusqu'a demain...
-
- Boby
Lapointe, années 60/70.
- AU CLAIR DE LA LUNE
Au clair de la lune,
Mon ami Pierrot,
Prête moi ta plume
Pour écrire un mot.
Ma chandelle est morte,
Je n'ai plus de feu.
Ouvre moi ta porte,
Pour l'amour de Dieu.
Au clair de la lune,
Pierrot répondit :
Je n'ai plus de plume,
Je suis dans mon lit.
Va chez la voisine,
Je crois qu'elle y est.
Car dans sa cuisine
On bat le briquet.
Au clair de la lune,
L'aimable Lubin.
Frappe chez la brune,
Ell' répond soudain :
Qui frapp' à la porte ?
Il dit à son tour :
Ouvrez votre porte,
Pour le Dieu d'amour.
Au clair de la lune,
On n'y voit qu'un peu.
On chercha la plume,
On chercha du feu.
En cherchant d'la sorte
Je n'sais c'qu'on trouva,
Mais j'sais que la porte
Sur eux se ferma.
- AU LYCÉE PAPILLON
- On n'est pas des imbéciles, / On a
même de l'instruction,
- Au lycée Papa/ au lycée Papil / Au
lycée Papillon !
- 1
- Élève Labelure ?...
Présent !
- "Vous êtes premier en histoire de France
- Eh bien, parlez-moi d'Vercingétorix,
- Quelle fut sa vie, sa mort, sa naissance
- Répondez-moi bien... et vous aurez dix"
- "Monsieur l'Inspecteur, je sais tout ça par
coeur
- Vercingétorix, né sous
Louis-Philippe,
- Battit les Chinois un soir à Ronc'vaux.
- C'est lui qui lança la mode des slipes
- Et mourut pour ça sur un échafaud".
- "Le sujet est neuf ; / Bravo ! vous aurez neuf".
- 2
- Élève Peaudarent ?...
Présent !
- "Vous connaissez bien l'histoire naturelle ?
- Eh bien, dites-moi c'qu'est un ruminant.
- Et puis citez-m'en... et je vous rappelle
- Que je donne dix, quand je suis content".
- "Monsieur, l'Inspecteur... je sais tout ça par
coeur :
- Les ruminants sont des coléoptères
- Tels que la langouste et le rat d'égout,
- Le cheval de bois, le pou, la bell'mère...
- Qui bav'sur sa proie et pis qu'aval'tout"
- "Très bien répondu,
- Je vous donn'huit... pas plus..."
- 3
- Élève Isaac ?... Présent !
- "En arithmétiqu'vous êt's admirable,
- Dites-moi ce qu'est la règle de trois.
- D'ailleurs, votre per'fut-il pas comptable
- Des films Hollywood ?... Donc, répondez-moi".
- "Monsieur, l'Inspecteur... je sais tout ça par
coeur :
- La règle de trois ?... c'est trois homm's
d'affaires
- Deux grands producteurs de films et puis c'est,
- Un troisièm'qui est le commanditaire,
- Il fournit l'argent et l'revoit jamais."
- "Isaac, mon p'tit, Vous aurez neuf et d'mi !..."
- 4
- Élève Legateux ?...
Présent !
- "Vous êtes le meilleur en anatomie,
- Répondez, j'vous prie, à cette
question
- Pour qu'un être humain puiss'vivre sa
vie,
- Quels sont ses organ's, quell's sont leurs fonctions
- "Monsieur, l'Inspecteur... je sais tout ça par
coeur :
- Nous avons un cran' pour fair' des cran'ries,
- Du sang pour sentir, des dents pour danser.
- Nous avons des bras... c'est pour les brass'ries,
- Des reins pour rincer, un foie pour fouetter".
- "Bien. C'est clair et net, Mais sa n'vaut pas plus d'sept
!"
- 5
- Élève Cancrelas ?...
Présent !
- "Vous êtes le dernier... ça me rend
morose,
- J'vous vois dans la class', tout là-bas, dans
l'fond !
- En philosophie, savez-vous quequ'chose ?
- Répondez-moi ouiÉ
répondez-moi non".
- "Monsieur, l'InspecteurÉje sais tout
ça par coeur :
- Oui, je suis l'dernier, je pass'pour un cuistre,
- Mais j'm'en fous, je suis près du radiateur.
- Et puis comm'plus tard je veux être ministre,
- Moins je s'rai calé, plus j'aurai d'valeur".
- "Je vous dis : bravo ! Mais je vous donne zéro".
- Refrain :
- Auprès de ma blonde,
- Qu'il fait bon, fait bon dormir
- Auprès de ma blonde,
- Qu'il fait bon dormir.
- 1
- Dans les jardins d' mon père,
- Les lilas sont fleuris ; (bis)
- Tous les oiseaux du monde,
- Vienn'nt y faire leurs nids.
- 2
- Tous les oiseaux du monde,
- Vienn'nt y faire leurs nids. (bis)
- La caill' la tourterelle,
- Et la jolie perdrix.
- 3
- (On répéte toujours les deux vers
précédents)
- ... Et ma jolie colombe
- Qui chante jour et nuit
- 4
- ... Qui chante pour les filles,
- Qui n'ont pas de mari.
- 5
- Pour moi ne chante guère,
- Car j'en ai un joli.
- 6
- "Dites-nous donc la belle
- Où donc est votr' mari"
- 7
- Il est dans la Hollande,
- Les Hollandais l'ont pris.
- 8
- Que donneriez vous belle,
- Pour avoir votre ami?
- 9
- Je donnerais Versailles,
- Paris et Saint-Denis.
- 10
- Les tours de Notre-Dame
- Et l'clocher d'mon pays.
-
- Cette
chanson date de 1704. Elle fut chantée à la cour
de Versailles par Louis XIV et le Dauphin. Elle servit de champ de
marche aux fantassins, à la bataille de Denain en 1712, sous
le titre Le prisonnier de Hollande. L'auteur, A.Joubert, d'origine
vendéenne, avait été fait prisonnier
par les Hollandais qui avaient pris l'ile de Noirmoutier par surprise
en 1672.
- Aux marches du palais,
- Aux marches du palais,
- Y'a un' tant belle fille, lon la,
- Y'a un' tant belle fille.
- 2.
- Elle a tant d'amoureux,
- Elle a tant d'amoureux
- Qu'elle ne sait lequel prendre,lon la,
- Qu'elle ne sait lequel prendre,
- 3.
- C'est un p'tit cordonnier
- C'est un p'tit cordonnier
- Qu'a z'eu la préférence, lonla,
- Qu'a z'eu la préférence
- 4.
- Et c'est en la chaussantÉ
- Qu'il en fit la demandeÉ
- 5.
- La belle, si tu voulais...
- Nous dormirions ensemble...
- 6.
- Dans un grand lit carré...
- Couvert de toile blanche...
- 7.
- Aux quatre coins du lit...
- Quatr' bouquets de pervenche
- 8.
- Dans le mitan du lit...
- La rivière est profonde.
- 9.
- Tous les chevaux du roi....
- Pourraient y boire ensemble...
- 10.
- Nous y serions heureux...
- Jusqu'à la fin du monde...
- 11.
- Ils vécurent longtemps...
- Dans un bonheur suprême...
- AVRIL AU PORTUGAL
Je vais vous raconter ce qui m'est arrivé
Sous un ciel où l'été
s'attarde,
Histoire d'amoureux, voyage aventureux,
Que pour les jours heureux je garde.
Un grand navire à quai, la foule
débarquait,
Deux yeux sous des bouquets regardent,
L'amour devait rôder puisqu'on s'est
regardés
Et que mon coeur s'est mis à chanter...
REFRAIN
Avril au Portugal, à deux c'est idéal,
Là-bas si l'on est fous, le ciel l'est plus que
vous,
Pour un sentimental l'amour existe-t-il
Ailleurs qu'au Portugal, en avril.
Le soir sous mes yeux clos, glissant au fil de
l'eau,
Je vois par le hublot la rive,
Des voiles de couleur, de lourds parfums de
fleurs,
Des chants de bateleurs m'arrivent...
Tout ça berce mon coeur d'un rêve de
bonheur
Dont les regrets ail leurs me suivent,
L'amour devait savoir en nous suivant le soir,
Que j'aimerais un jour la revoir...
2e REFRAIN
Avril au Portugal, à deux c'est idéal,
Là-bas si l'on est fous, le ciel l'est plus que
vous,
Mais sans penser à mal, son coeur attendra-t-il
Que j'aille au Portugal, en avril
Paroles
J. Larue - Musique R. Ferran
-
Si tu reviens jamais danser
Chez Temporel un jour ou l'autre
Pense à ceux qui tous ont laissé
Leurs noms gravés auprès du
nôtre.
D'une rencontre au bord de l'eau
Ne restent que quatre initiales
Et deux coeurs ta11lés au couteau
Dans le bois des tables bancales
Si tu reviens jamais danser
'Chez Temporel un jour ou l'autre
Pense à ceux qui tous ont laissé
Leurs noms gravés auprès du
nôtre.
Sur le vieux comptoir tu pourras
Si le coeur t'en dit boire un verre
En l'honneur de nos vingt carats
Qui depuis se sont fait la paire
Si tu reviens jamais danser
Chez Temporel un jour ou l'autre
Pense aux doigts qui tous ont laissé
Quelques « je t'aime », auprès
du nôtre.
Dans ce petit bal mal famé
C'en est assez pour que renaisse
Ce qu'alors nous avons aimé
Et pour que tu le recon na isses.
Si tu reviens jamais danser
Chez Temporel un jour ou l'autre
Pense aux bonheurs qui sont passés
Là simplement comme le nôtre.
Paroles A. Hardellet
- Musique Guy Béart
- BLEU, BLANC, BLOND
REFRAIN
Bleu, bleu, le ciel de Provence.
Blanc, blanc, blanc, le goëland
Le bateau blanc qui danse
Blond, blond, le soleil de plomb
Et dans tes yeux
Mon rêve en bleu, bleu, bleu.
Quand j'ai besoin de vacances
Je m'embarque dans tes yeux
Bleus, bleus, comme un ciel immense
Et nous panons tous les deux...
Au refrain
Quand le vent claque la toile
De ton joli jupon
Blanc, blanc, blanc, comme une voile
Je navigue éperdument...
Au refrain
Tes cheveux d'un blond de rêve
Déferlent en flots légers
Blonds, blonds, blonds, sur une grève
Où je voudrais naufrager.
Au refrain
Paroles Jean
Dréjac - Musique H. Greene
- BON VOYAGE, MONSIEUR DU MOLLET
Refrain
Bon voyage,
Cher Dumollet.
À Saint-Malo débarquez sans naufrage
Bon voyage
Cher Dumollet,
Et revenez si le pays vous plaît.
Là vous verrez les deux mains dans les poches,
Aller, venir des sages et des fous.
Des gens bien faits, des tortus, des brancroches
Nul ne sera si bien jambé que vous.
Bon voyage… etc.
Si vous venez revoir la capitale,
Méfiez-vous des voleurs, des amis,
Des billets-doux, des coups, de la cabale,
Des pistolets et des torticolis.
Bon voyage… etc.
DUMOLLET
Allez au diable et vous et votre ville
Où j'ai souffert mille et mille tourments.
AU PUBLIC
Il me-serait cependant bien facile
De m'y fixer, Messieurs, encor' longtemps.
Pour vous plaire, je suis tout prêt
A rétablir ici, mon, domicile.
Faites connaître à Dumollet
S'il doit rester ou bien faire son paquet.
- 1
- Boire un petit coup c'est agréable,
- Boire un petit coup c'est doux,
- Mais il ne faut pas rouler dessous la table,
- Boire un petit coup c'est agréable,
- Boire un petit coup c'est doux.
- Un petit coup la la lal la (bis)
- Un petit coup c'est doux.
- 2
- Allons dans les bois ma mignonnette,
- Allons dans les bois du roi,
- Nous y cueillerons la fraîche violette,
- Allons dans les bois ma mignonnette,
- Allons dans les bois du roi.
- Allons dans les bois la la la la bis)
- Oui dans les bois du roi.
- 3
- J'aime le jambon et la saucisse,
- Et j'aime le vin quand il est bon,
- Mais j'aime encor'mieux
- le lait de ma nourrice.
- J'aime le jambon et la saucisse,
- Et j'aime le vin quand il est bon,
- J'aime le vin, la la la la (bis)
- J'aime le vin quand il est bon.
- 4
- Non, Lucien, tu n'auras pas ma rose,
- Non, Lucien, tu n'auras rien,
- Monsieur le curé à défendu
la chose,
- Non, Lucien, tu n'auras pas ma rose,
- Non, Lucien, tu n'auras rien,
- Non, Lucien, la la la la (bis)
- Tu n'auras rien, rien, rien
- BONS BAISERS DE
FORT DE FRANCE
- Noël, Joyeux Noël
- Bons baisers de Fort de France
- Ce soir on éteint la télé,
- Ce soir ensemble on va chanter
- Noël, joyeux Noël
- Bons baisers de Fort de France
- Ce soir on éteint la télé,
- Ce soir ensemble on va chanter
- 1
- Ici les champs couverts de neige,
- On ne les connaît qu'en photos.
- Le père Noêl n'a pas de
traîneau,
- Le fond de l'air est bien trop chaud.
- Ici les portes sont toujours ouvertes,
- On peut rentrer dans toutes les maisons.
- Et pour partager nos chansons,
- On n' pas besoin d'initiation.
-
- Noël, Joyeux Noël
- Bons baisers de Fort de France
- Ce soir on éteint la télé,
- Ce soir ensemble on va chanter
- Noël, joyeux Noël
- Bons baisers de Fort de France
- Ce soir on éteint la télé,
- Ce soir ensemble on va chanter
- 2
- Y a pas de sapin sur la montagne,
- On a décoré les malliers.
- Y a pas de souliers dans la cheminée,
- Mais pour tout le monde y a des cadeaux.
- Ici les champs couverts de neige,
- On ne les connaît qu'en photos.
- Le père Noêl n'a pas de
traîneau,
- Mais pour tout le monde y a des cadeaux.
-
- Noël, Joyeux Noël
- Bons baisers de Fort de France
- Ce soir on éteint la télé,
- Ce soir ensemble on va chanter
- Noël, joyeux Noël
- Bons baisers de Fort de France
- Ce soir on éteint la télé,
- Ce soir ensemble on va chanter
- La compagnie
créole, années 80
- Margoton la jeune bergère
- Trouvant dans l'herbe un petit chat
- Qui venait de perdre sa mère / L'adopta
- Elle entrouvre sa collerette
- Et le couche contre son sein
- C'était tout c' qu'elle avait pauvrette
- Comm' coussin
- Le chat la prenant pour sa mère
- Se mit à téter tout de go
- Émue, Margot le laissa faire / Brav' Margot
- Un croquant passant à la ronde
- Trouvant le tableau peu commun
- S'en alla le dire à tout l'monde et le lendemain
-
- Refrain : Quand Margot dégrafait son corsage
- Pour donner la gougoutte a son chat
- Tous les gars, tous les gars du village
- Étaient la, la la la la la la (bis)
- Et Margot qu'était simple et très
sage
- Présumait qu' c'était pour voir son
chat
- Qu' tous les gars, tous les gars du ~village
- Étaient la, la la la la la la (bis)
- 2
- L' maître d'école et ses potaches
- Le mair', le bedeau, le bougnat
- Négligeaient carrément leur
tâche / Pour voir ça
- Le facteur d'ordinair' si preste
- Pour voir ca, n' distribuait plus
- Les lettres que personne au reste / N'aurait lues.
- Pour voir ca, Dieu le leur pardonne,
- Les enfants de choeur au milieu
- Du Saint Sacrifice abandonnent / Le Saint lieu.
- Les gendarmes, mêm' les gendarmes
- Qui sont par natur' si ballots
- Se laissaient toucher par les charmes du joli tableau.
- 3
- Mais les autr's femmes de la commune,
- Privées d' leurs époux, d' leurs
galants,
- Accumulèrent la rancune, / Patiemment.
- Puis un jour ivres de colère,
- Elles s'armèrent de bâtons
- Et farouch's elles immolèrent / Le chaton.
- La bergère après bien des larmes
- Pour s' consoler prit un mari
- Et ne dévoila plus ses charmes / Que pour lui.
- Le temps passa sur les mémoires,
- On oublia l'événement.
- Seuls des vieux racontent encore à leurs p'tits
enfants :
- Au refrain
- Georges
Brassens
- Sur le riant coteau la bergère s'en va
- Garder son blanc troupeau à travers la
bruyère,
- Sur le riant coteau, la bergère s'en va
- Nul souci dans son coeur,
- pourquoi chercher plus loin le bonheur
-
- Plus que les rues de Paris, elle aime ses
bruyères
- Car c'est la qu'elle a grandi au pied des coteaux jolis
- Quand la bruyère est fleurie au flanc des
Monédiéres
- Qu'ils sont loin les soucis, qu'ont les gens de Paris.
- 2.
- Par les beaux matins clairs, elle voit au lointain
- Des vallons, des prés verts, et des
étangs limpides.
- Par les beaux matins clairs, elle voit au lointain
- Sur toutes les hauteurs
- les bruyères aux douces couleurs.
-
- Plus que les rues de Paris, elle aime ses
bruyères
- Car c'est la qu'elle a grandi au pied des coteaux jolis
- Quand la bruyère est fleurie au flanc des
Monédiéres
- Qu'ils sont loin les soucis, qu'ont les gens de Paris.
- 3
- Elle chante à mi-voix en gardant son troupeau
- De vieux airs d'autrefois, aux naïves paroles.
- Elle chante à mi-voix, en gardant son troupeau
- Les jolis airs anciens
- où vit tout le pays corrézien.
-
- Plus que les rues de Paris, elle aime ses
bruyères
- Car c'est la qu'elle a grandi au pied des coteaux jolis
- Quand la bruyère est fleurie au flanc des
Monédiéres
- Qu'ils sont loin les soucis, qu'ont les gens de Paris.
- 4
- Quelques gars du pays, un jour l'épousera
- Et tous deux dans la vie iront pleins de confiance.
- Quelque gars du pays, un jour l'épousera,
- Oh, le calme bonheur,
- au milieu des bruyères en fleur.
-
- Plus que les rues de Paris, elle aime ses
bruyères
- Car c'est la qu'elle a grandi au pied des coteaux jolis
- Quand la bruyère est fleurie au flanc des
Monédiéres
- Qu'ils sont loin les soucis, qu'ont les gens de Paris.
-
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