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Refrain :
À la Bastille, on l'aime bien,
Lily peau d'chien,
Elle est si belle et si gentille,
On l'aime bien. Qui ça ?
On l'aime bien, Qui ça ? À la Bastille !
1.
Quand elle était petite, le soir elle allait
A Ste. Marguerite, où qu'elle s' dessalait.
Maint'nant qu'elle est grande,
elle marche le soir
Avec ceux d'la bande,
rue Richard Lenoir !
2.
Elle à la peau douce, aux tâches de sang,
À l'odeur de rousse qui donne le frisson
Et de sa prunelle,
au ton vert de gris
L'amour étincelle,
dans ses yeux d'souris !
3.
Quand le soleil brille, dans ses cheveux roux
D'la Bastille lui fait les yeux doux
Et quand elle s'promène,
du bout d' l'arsenal
Tout l'quartier s'amène
au pont du canal ! 
Refrain :
Il y a longtemps que je t'aime,
Jamais je ne t'oublierai.
1
A la claire fontaine
M'en allant promener,
J'ai trouvé l'eau si belle
Que je m'y suis baignée.
2
Sous les feuilles d'un chêne,
Je me suis fait sécher.
Sur la plus haute branche
Le rossignol chantait.
3
Chante, rossignol chante,
Toi qui as le coeur gai.
Tu as le coeur à rire,
Mois je l'ai à pleurer!
4
C'est pour mon ami Pierre,
Qui ne veut plus m'aimer.
Pour un bouton de rose
Que je lui refusai.
5
Je voudrais que la rose
Fut encore au rosier
Et que mon ami Pierre
Fut encore à m'aimer.
 
Origines retrouvées dans Brunettes ou petits airs tendres, recueil de C. Ballard, édité en 1704.
Partie de Normandie vers le Canada avec les émigrants, cette chanson a surtout été chantée au Québec d'où elle nous est revenue au milieu du XVIII° siècle avec les soldats de l'Armée de Montcalm, ce qui explique le rythme de marche sur lequel elle est souvent chantée.
Elle servit de chant national aux patriotes franco-canadiens lors de la grande révolte de 1837 contre l'hégémonie anglaise.
À la pèche aux moules, moules, moules,
Je ne veux plus y aller, maman
Les gens de la ville, ville, ville,
M'ont pris mon panier, maman.
1
Jamais on n'a vu, vu, vu,
Jamais on n' verra, ra, ra,
La queue d'un'souris, ris, ris
Dans l'oreille d'un chat, chat, chat.
2
Jamais on n'a vu, vu, vu,
Jamais on n' verra, ra, ra,
Un chat aboyer, er, er,
Quand un chien miaul'ra, ra, ra.
3
Jamais on n'a vu, vu, vu,
Jamais on n' verra, ra, ra,
Une puc'soulevant, van, van,
Un éléphant gras, gras, gras.
4
Jamais on n'a vu, vu, vu,
Jamais on n' verra, ra, ra,
Un p'tit cochon rose, ros, ros,
Mâcher les nougats, gats, gats.
5
Jamais on n'a vu, vu, vu,
Jamais on n' verra, ra, ra,
Une poulette qui couv', couv, couv,
Des oeufs de chocolat, la, la.
6
Jamais on n'a vu, vu, vu,
Jamais on n' verra, ra, ra,
Un' tortue marin', rin, rin,
Danser la samba, ba, ba.
7
Jamais on n'a vu, vu, vu,
Jamais on n' verra, ra, ra,
Un p'tit escargot, got, got,
Construire son isba, ba, ba.
8
Jamais on n'a vu, vu, vu,
Jamais on n' verra, ra, ra,
Un cheval vapeur, peur, peur,
Champion d'un haras, ra, ra.
9
Jamais on n'a vu, vu, vu,
Jamais on n' verra, ra, ra,
Un mouton lainu, nu, nu,
Se tricoter des bas, ba, ba.
Refrain :
Allez, viens boire un p'tit verre à la maison,
Y' a du blanc, y'a du rouge, du saucisson
Et Gilou avec son p'tit accordéon,
Vive les bouteilles
et les copains et les chansons.
1.
Pour pouvoir écrire l'premier couplet,
On avait des crêpes au grand marnier !
Les crêpes étaient bonnes mais trop salées,
On s'est forcé, on a tout bu
et on n'a rien mangé.
2.
Faut faire la cuisine sans être bourré
Et cette fois y'a pas d'premier couplet
Pas s'marrer et se mettre à chanter
Y'a pas le vin y'a pas le pain
si y'a pas les copains.
3.
Nous on aime bien les chansons à boire
Mais c'qui nous rendit un peu l'espoir
C'est qu' t'en avais pas fini d' la poire
Qu'on s'est forcés on a tout bu
et on n'a rien mangé.
4
On a tous fini complét'ment noirs
C'était pas la fin de nos déboirs
J'arrive pas à mettre une suite à cett' histoire
Y a pas le vin, y'a pas le temps
si y'a pas les copains.
5.
Tout ça se serait bien terminé
Si nos bonnes femmes n'étaient pas rentrées
Elles nous ont mis le Pernod sous clé
Elles ont gueulé plus fort que nous
et on s'est fait virer. 
Les Barloqueux, décennie 80/90 
Refrain :
Boire un petit coup c'est agréable,
Boire un petit coup c'est doux.
Mais il ne faut pas rouler dessous la table
Boire un petit coup c'est agréable,
Boire un petit coup c'est doux.
Un petit coup, trala, la la (bis)
Un petit coup c'est doux.
 
1
Allons dans les bois ma mignonnette,
Allons dans les bois du roi
Nous y cueillerons la jolie pâquerette
Allons dans les bois ma mignonnette,
Allons dans les bois du roi.
2
L'autre jour dans l'eau de la rivière
L'autre jour jolie Suzon
Se croyant seulette trempait son derrière
Se croyant seulette avait sur le gazon
Mis à sécher son jupon.
3
Mais Martin qui guettait sur la rive
Mais Martin ce gros malin,
En se cachant bien, v'là t'y pas qu'il arrive
En se cachant bien prit le jupon en main
Suzon pleurait dans son bain.
4
"Oh ! Martin tu m'as pris quelque chose
Oh ! Martin mon blanc jupon."
"Je te le rendrai mais donne moi ta rose
Je te le rendrai si tu veux bien Suzon
Ta rose contre un jupon."
5
Et Suzon donna sa rose
Martin rendit son jupon
Dans le pré en Mai, dans l'église à Pluviose
Dans le pré en mai lui rendit son jupon
Martin a marié Suzon.
Amor, amor, amor,
Ce chant d'espoir, qui dans le soir
Vers toi s'élève.
Amor, amor, amor,
C'est mon amour qui jusqu'au jour
Berce ton rêve. 
1
La nuit qui descend dans le ciel clair
Une étoile...
Le vent caressant donne à la mer
Une voile...
Au coeur frémissant qui devant toi se dévoile
Donne ton coeur ce soir encore.
 
Amor, amor, amor
Quand un baiser m'est refusé
Moi je le vole.
Amor, amor, amor
Si l'on attend, par trop longtemps
L'amour s'envole
Amor ! amor !
 
Après la guerre de 1940/45, succès populaire
{Refrain:}
O peintre qui peins des anges sur les vitraux des églises
Il est une chose étrange, permets qu'un noir te le dise
Pourquoi peins-tu leurs visages avec toujours la peau blanche
Nos cœurs voudraient une image vers qui prier le dimanche !
Crois-tu, lorsque tremblant d'espoir,
Nos voix vers eux montent le soir,
Qu'ils savent le langage
De tous les pauvres noirs !
Tu peins comme tu les aimes
Ces anges aux figures claires,
Sans t'occuper si Dieu même
Les veut ainsi pour lui plaire.
Tes anges sont beaux sans doute
Sous leurs cheveux de lumière,
Pourtant aucun ne m'écoute,
Ils ont bien d'autres prières !
{au Refrain}

Vois-tu, bien qu'ils soient d'autres cieux,
Les hommes qui ferment les yeux
Pour le dernier voyage,
Ont tous le même Dieu !
Entends mon cœur qui t'appelle,
Et si tu veux bien le croire,
Viens peindre dans ma chapelle
Un ange avec la peau noire
Vers son ombre familière
Déjà mes deux mains se tendent,
Qu'il emporte ma prière
Et que le Bon Dieu l'entende !
{au Refrain}
Paroles et Musique de F. Lemarque
Refrain :
Au pays d'Aragon il y avait
Tugud'une fill' qui aimait les glac's citron et
vanille...
Au pays degue de Castill'
Il y'avait tegued'un garçon
qui vendait des glaces vanill' et citron
 
1.
Moi, j'aime mieux les glac's au chocolat, poil au bras,
Mais chez mon pâtissier, il n'y en a plus, c'est vendu.
C'est pourquoi je n'en ai pas pris, tant pis pour lui
Et j'ai mangé pour tout dessert du camembert.
Le camembert c'est bon quand c'est bien fait.
Viv' l'amour.
À ce propos rev'nons à nos moutons...
2.
Vendre des glac's c'est un très bon métier,
Poil aux pieds
C'est beaucoup mieux que marchand de mouron, Patapon
Marchand d'mouron c'est pas marrant, j'ai un parent
Qui en vendait pour les oiseaux, mais les oiseaux
N'en achetaient pas, ils préféraient l'crotin de mouton
À ce propos, revenons à nos agneaux...
3.
Mais la Castill' ça n'est pas l'Aragon, Ah ! mais non
Et l'Aragon ça n'est pas la Castille, et la Fill'
S'est passée de glac's au citron, avec vanille
Et le garçon n'a rien vendu, tout à fondu
Dans un commer' c'est moch' quand le fond fond,
Poil aux pieds
À propos d'pieds, chantons jusqu'a demain...
 
Boby Lapointe, années 60/70.
On n'est pas des imbéciles, / On a même de l'instruction,
Au lycée Papa/ au lycée Papil / Au lycée Papillon !
1
Élève Labelure ?... Présent !
"Vous êtes premier en histoire de France
Eh bien, parlez-moi d'Vercingétorix,
Quelle fut sa vie, sa mort, sa naissance
Répondez-moi bien... et vous aurez dix"
"Monsieur l'Inspecteur, je sais tout ça par coeur
Vercingétorix, né sous Louis-Philippe,
Battit les Chinois un soir à Ronc'vaux.
C'est lui qui lança la mode des slipes
Et mourut pour ça sur un échafaud".
"Le sujet est neuf ; / Bravo ! vous aurez neuf".
2
Élève Peaudarent ?... Présent !
"Vous connaissez bien l'histoire naturelle ?
Eh bien, dites-moi c'qu'est un ruminant.
Et puis citez-m'en... et je vous rappelle
Que je donne dix, quand je suis content".
"Monsieur, l'Inspecteur... je sais tout ça par coeur :
Les ruminants sont des coléoptères
Tels que la langouste et le rat d'égout,
Le cheval de bois, le pou, la bell'mère...
Qui bav'sur sa proie et pis qu'aval'tout"
"Très bien répondu,
Je vous donn'huit... pas plus..."
3
Élève Isaac ?... Présent !
"En arithmétiqu'vous êt's admirable,
Dites-moi ce qu'est la règle de trois.
D'ailleurs, votre per'fut-il pas comptable
Des films Hollywood ?... Donc, répondez-moi".
"Monsieur, l'Inspecteur... je sais tout ça par coeur :
La règle de trois ?... c'est trois homm's d'affaires
Deux grands producteurs de films et puis c'est,
Un troisièm'qui est le commanditaire,
Il fournit l'argent et l'revoit jamais."
"Isaac, mon p'tit, Vous aurez neuf et d'mi !..."
4
Élève Legateux ?... Présent !
"Vous êtes le meilleur en anatomie, 
Répondez, j'vous prie, à cette question
 Pour qu'un être humain puiss'vivre sa vie,
Quels sont ses organ's, quell's sont leurs fonctions
"Monsieur, l'Inspecteur... je sais tout ça par coeur :
Nous avons un cran' pour fair' des cran'ries,
Du sang pour sentir, des dents pour danser.
Nous avons des bras... c'est pour les brass'ries,
Des reins pour rincer, un foie pour fouetter".
"Bien. C'est clair et net, Mais sa n'vaut pas plus d'sept !"
5
Élève Cancrelas ?... Présent !
"Vous êtes le dernier... ça me rend morose,
J'vous vois dans la class', tout là-bas, dans l'fond !
En philosophie, savez-vous quequ'chose ?
Répondez-moi ouiÉ répondez-moi non".
"Monsieur, l'InspecteurÉje sais tout ça par coeur :
Oui, je suis l'dernier, je pass'pour un cuistre,
Mais j'm'en fous, je suis près du radiateur.
Et puis comm'plus tard je veux être ministre,
Moins je s'rai calé, plus j'aurai d'valeur".
"Je vous dis : bravo ! Mais je vous donne zéro".
Refrain :
Auprès de ma blonde,
Qu'il fait bon, fait bon dormir
Auprès de ma blonde,
Qu'il fait bon dormir.
1
Dans les jardins d' mon père,
Les lilas sont fleuris ; (bis)
Tous les oiseaux du monde,
Vienn'nt y faire leurs nids.
2
Tous les oiseaux du monde,
Vienn'nt y faire leurs nids. (bis)
La caill' la tourterelle,
Et la jolie perdrix.
3
(On répéte toujours les deux vers précédents)
... Et ma jolie colombe
Qui chante jour et nuit
4
... Qui chante pour les filles,
Qui n'ont pas de mari.
5
Pour moi ne chante guère,
Car j'en ai un joli.
6
"Dites-nous donc la belle
Où donc est votr' mari"
7
Il est dans la Hollande,
Les Hollandais l'ont pris.
8
Que donneriez vous belle,
Pour avoir votre ami?
9
Je donnerais Versailles,
Paris et Saint-Denis.
10
Les tours de Notre-Dame
Et l'clocher d'mon pays.
 
Cette chanson date de 1704. Elle fut chantée à la cour de Versailles par Louis XIV et le Dauphin. Elle servit de champ de marche aux fantassins, à la bataille de Denain en 1712, sous le titre Le prisonnier de Hollande. L'auteur, A.Joubert, d'origine vendéenne, avait été fait prisonnier par les Hollandais qui avaient pris l'ile de Noirmoutier par surprise en 1672.
Aux marches du palais,
Aux marches du palais,
Y'a un' tant belle fille, lon la,
Y'a un' tant belle fille.
2.
Elle a tant d'amoureux,
Elle a tant d'amoureux
Qu'elle ne sait lequel prendre,lon la,
Qu'elle ne sait lequel prendre,
3.
C'est un p'tit cordonnier
C'est un p'tit cordonnier
Qu'a z'eu la préférence, lonla,
Qu'a z'eu la préférence
4.
Et c'est en la chaussantÉ
Qu'il en fit la demandeÉ
5.
La belle, si tu voulais...
Nous dormirions ensemble...
6.
Dans un grand lit carré...
Couvert de toile blanche...
7.
Aux quatre coins du lit...
Quatr' bouquets de pervenche
8.
Dans le mitan du lit...
La rivière est profonde.
9.
Tous les chevaux du roi....
Pourraient y boire ensemble...
10.
Nous y serions heureux...
Jusqu'à la fin du monde...
11.
Ils vécurent longtemps...
Dans un bonheur suprême...
Paroles J. Larue - Musique R. Ferran
BAL CHEZ TEMPOREL
1
Boire un petit coup c'est agréable,
Boire un petit coup c'est doux,
Mais il ne faut pas rouler dessous la table,
Boire un petit coup c'est agréable,
Boire un petit coup c'est doux.
Un petit coup la la lal la (bis)
Un petit coup c'est doux.
2
Allons dans les bois ma mignonnette,
Allons dans les bois du roi,
Nous y cueillerons la fraîche violette,
Allons dans les bois ma mignonnette,
Allons dans les bois du roi.
Allons dans les bois la la la la bis)
Oui dans les bois du roi.
3
J'aime le jambon et la saucisse,
Et j'aime le vin quand il est bon,
Mais j'aime encor'mieux
le lait de ma nourrice.
J'aime le jambon et la saucisse,
Et j'aime le vin quand il est bon,
J'aime le vin, la la la la (bis)
J'aime le vin quand il est bon.
4
Non, Lucien, tu n'auras pas ma rose,
Non, Lucien, tu n'auras rien,
Monsieur le curé à défendu la chose,
Non, Lucien, tu n'auras pas ma rose,
Non, Lucien, tu n'auras rien,
Non, Lucien, la la la la (bis)
Tu n'auras rien, rien, rien
Noël, Joyeux Noël
Bons baisers de Fort de France
Ce soir on éteint la télé,
Ce soir ensemble on va chanter
Noël, joyeux Noël
Bons baisers de Fort de France
Ce soir on éteint la télé,
Ce soir ensemble on va chanter
1
Ici les champs couverts de neige,
On ne les connaît qu'en photos.
Le père Noêl n'a pas de traîneau,
Le fond de l'air est bien trop chaud.
Ici les portes sont toujours ouvertes,
On peut rentrer dans toutes les maisons.
Et pour partager nos chansons,
On n' pas besoin d'initiation.
 
Noël, Joyeux Noël
Bons baisers de Fort de France
Ce soir on éteint la télé,
Ce soir ensemble on va chanter
Noël, joyeux Noël
Bons baisers de Fort de France
Ce soir on éteint la télé,
Ce soir ensemble on va chanter
2
Y a pas de sapin sur la montagne,
On a décoré les malliers.
Y a pas de souliers dans la cheminée,
Mais pour tout le monde y a des cadeaux.
Ici les champs couverts de neige,
On ne les connaît qu'en photos.
Le père Noêl n'a pas de traîneau,
Mais pour tout le monde y a des cadeaux.
 
Noël, Joyeux Noël
Bons baisers de Fort de France
Ce soir on éteint la télé,
Ce soir ensemble on va chanter
Noël, joyeux Noël
Bons baisers de Fort de France
Ce soir on éteint la télé,
Ce soir ensemble on va chanter 
La compagnie créole, années 80
Margoton la jeune bergère
Trouvant dans l'herbe un petit chat
Qui venait de perdre sa mère / L'adopta
Elle entrouvre sa collerette
Et le couche contre son sein
C'était tout c' qu'elle avait pauvrette
Comm' coussin
Le chat la prenant pour sa mère
Se mit à téter tout de go
Émue, Margot le laissa faire / Brav' Margot
Un croquant passant à la ronde
Trouvant le tableau peu commun
S'en alla le dire à tout l'monde et le lendemain
 
Refrain : Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte a son chat
Tous les gars, tous les gars du village
Étaient la, la la la la la la (bis)
Et Margot qu'était simple et très sage
Présumait qu' c'était pour voir son chat
Qu' tous les gars, tous les gars du ~village
Étaient la, la la la la la la (bis)
2
L' maître d'école et ses potaches
Le mair', le bedeau, le bougnat
Négligeaient carrément leur tâche / Pour voir ça
Le facteur d'ordinair' si preste
Pour voir ca, n' distribuait plus
Les lettres que personne au reste / N'aurait lues.
Pour voir ca, Dieu le leur pardonne,
Les enfants de choeur au milieu
Du Saint Sacrifice abandonnent / Le Saint lieu.
Les gendarmes, mêm' les gendarmes
Qui sont par natur' si ballots
Se laissaient toucher par les charmes du joli tableau.
3
Mais les autr's femmes de la commune,
Privées d' leurs époux, d' leurs galants,
Accumulèrent la rancune, / Patiemment.
Puis un jour ivres de colère,
Elles s'armèrent de bâtons
Et farouch's elles immolèrent / Le chaton.
La bergère après bien des larmes
Pour s' consoler prit un mari
Et ne dévoila plus ses charmes / Que pour lui.
Le temps passa sur les mémoires,
On oublia l'événement.
Seuls des vieux racontent encore à leurs p'tits enfants :
Au refrain 
Georges Brassens
Sur le riant coteau la bergère s'en va
Garder son blanc troupeau à travers la bruyère,
Sur le riant coteau, la bergère s'en va
Nul souci dans son coeur,
pourquoi chercher plus loin le bonheur
 
Plus que les rues de Paris, elle aime ses bruyères
Car c'est la qu'elle a grandi au pied des coteaux jolis
Quand la bruyère est fleurie au flanc des Monédiéres
Qu'ils sont loin les soucis, qu'ont les gens de Paris.
2.
Par les beaux matins clairs, elle voit au lointain
Des vallons, des prés verts, et des étangs limpides.
Par les beaux matins clairs, elle voit au lointain
Sur toutes les hauteurs
les bruyères aux douces couleurs.
 
Plus que les rues de Paris, elle aime ses bruyères
Car c'est la qu'elle a grandi au pied des coteaux jolis
Quand la bruyère est fleurie au flanc des Monédiéres
Qu'ils sont loin les soucis, qu'ont les gens de Paris.
3
Elle chante à mi-voix en gardant son troupeau
De vieux airs d'autrefois, aux naïves paroles.
Elle chante à mi-voix, en gardant son troupeau
Les jolis airs anciens
où vit tout le pays corrézien.
 
Plus que les rues de Paris, elle aime ses bruyères
Car c'est la qu'elle a grandi au pied des coteaux jolis
Quand la bruyère est fleurie au flanc des Monédiéres
Qu'ils sont loin les soucis, qu'ont les gens de Paris.
4
Quelques gars du pays, un jour l'épousera
Et tous deux dans la vie iront pleins de confiance.
Quelque gars du pays, un jour l'épousera,
Oh, le calme bonheur,
au milieu des bruyères en fleur.
 
Plus que les rues de Paris, elle aime ses bruyères
Car c'est la qu'elle a grandi au pied des coteaux jolis
Quand la bruyère est fleurie au flanc des Monédiéres
Qu'ils sont loin les soucis, qu'ont les gens de Paris.
 
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