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10 pages
Note : Les cinq premières pages sont des images en gif, de photocopies reçues lors d'une formation,
- Les
polices de caractère sont nombreuses et variées.
Essayez-les.
- Si vous voulez
être facilement lisible et séduire : si votre imprimante est postscript,
utiliser le Garamond en corps 12 comblera vos attentes.
- Si vous voulez
être facilement lisible : avec toutes les imprimantes, le Times en corps 12.
- Vous pouvez utiliser
pour de courts
textes, les
caractères "bâton", en corps 10, ARIAL (exemple visible au paragraphe 5 "Le lecteur se
fatigue vite").Ces caractères utilisés
en corps 12 ne "flattent pas l'oeil" !
- Pour vos titres, choisissez un caractère
original qui "accroche" le regard et un corps allant de 14 à
48. Il exprimera votre personnalité.
- Choisissez
toutefois en fonction du sujet traité et de la personne
à qui est destiné le rapport !
-
L'histoire des
polices de caractère est instructive car elle
reflète le style du temps ou les graveurs les ont
composés : le Garamond à la Renaissance
(XIV° siècle) est plein de finesse et de
déliés, le Times pour le lancement du journal du
même nom (XIX° siècle) est strict mais
prend peu de place, l'Optima (XX° siècle) reprend
l'écriture du Bic, etc.
- Voici un
aperçu des indications que le "Centre Professionnel de
formation des journalistes" publie dans une petite brochure de 88 pages
et que vous devez absolument vous procurer, si vous voulez
être performant aussi bien pour vos rapports que pour vos
pages web !
- Abrégé
du code typographique, CFPJ, 33, rue du Louvre, 75002 Paris, 1984.
LES CAPITALES
- On compose avec une capitale
initiale :
- Le mot qui commence une
phrase, un vers, une citation complète : Il réagit :
« Ah non ! l'armée ne fait qu'un bloc. »
- Les noms
propres : M.
Dupont quitte son travail.
- Les patronymes,
prénoms, surnoms et pseudonymes : Il a pris contact avec
Raphaël le Tatoué.
- La première
lettre de l'article qui fait partie intégrante du nom
patronymique : Il a
toujours admiré le général De Gaulle. Le fabuliste La Fontaine.
- En revanche, l'article
se compose en minuscules quand il sépare un nom ou un
prénom d'un surnom ...... lorsqu'il sépare un nom
d'un surnom : Elle fut
la maîtresse de Louis le Bien-Aimé.
- ...lorsqu'il s'agit d'une particule
précédant les noms nobiliaires : Le marquis de
Dreux-Brézé arriva haletant devant le roi.
- ... lorsqu'il précède un nom, un
surnom ou un pseudonyme : C'est
un admirateur de la Callas.
- Le nom de Dieu, pris
dans le sens absolu, et toutes les expressions concernant la
divinité :
Ils se prosternèrent pour évoquer Allah le
Très-Haut.
- Les noms des peuples,
des habitants des régions et des villes lorsqu'ils ont
valeur de substantifs : Cet
illustre Vénitien ne jurait que par les Français
et les Belges flamands.
- Les noms des partis et
des ordres civils, militaires et religieux : Le Parti socialiste
français. L'ordre de la Légion d'honneur.
- Les noms
géographiques et historiques : Il décida de gagner
l'Amérique du Sud. La commémoration de la Commune.
- Les noms de
planètes, d'étoiles et de constellations, les
signes du zodiaque : La
sonde Pioneer II photographie la planète Mars.
- Les noms des voies,
lieux-dits et monuments publics : Il
habitait rue des Tertres, travaillait à
côté de la Bourse
- Les points cardinaux
lorsqu'ils désignent une région, et non une
direction : Il habite
dans le Sud-Ouest.
- Les noms de bateaux et
d'astronefs : Mon fils
est embarqué sur Le Redoutable
- Les noms de marques et
de modèles : Il aimait fumer une Gauloise dans son Ami 8.
- Les raisons sociales,
les noms de sociétés,
d'établissements, d'associations, publics ou
privés : Il
allait visiter les Papeteries de La Chapelle.
- Les noms communs
formant une devise ou exprimant un symbole : On pouvait lire sur le fronton :
« L'Union fait la force. »
- Les noms communs
employés dans un sens absolu ou revêtant une
signification particulière : Le versement au
Trésor doit être effectué sans retard
- Les adjectifs saint,
sainte, lorsqu'ils forment par adjonction une dénomination
de personne, de monument, de voie publique, de décoration ou
de fête patronale : Des
touristes visitent chaque année la Sainte-Chapelle.
- Il est d'usage de
composer les sigles en capitales non espacées. : CNPF, SNPQR, CPI, SNCF, RNUR.
-
Cependant, lorsque
le sigle peut se lire comme un nom propre, il est possible de le
composer en minuscule avec une capitale initiale : Euratom, Unicef, Assedic,
Unesco, Afnor, Opep, Onu, Éna.
On
ne met pas de capitale initiale
- Après un deux-points, à
l'intérieur d'une phrase. Le journal comporte deux
éditions : l'une du matin, l'autre du soir.
- Après un
point-virgule : La
couverture fut refusée ; une nouvelle maquette fut
dessinée.
- Après un
point d'interrogation, un point d'exclamation ou des points de
suspension lorsque ces signes ne terminent pas la phrase : Et alors ? en quoi cela peut-il
vous importer ?
- Aux noms des points
cardinaux lorsqu'ils expriment seulement une direction : Il est parti vers le nord.
-
Aux adjectifs
accompagnant les noms géographiques ou historiques pour
préciser leur lien avec un peuple, une nation, une race, un
État, une contrée : C'est une tradition de l'Afrique
noire.
- aux noms des peuples et
d'habitants de villes employés dans un sens qualificatif ou
désignant la langue du pays : Elle adorait la musique
viennoise.
-
aux noms de jours et
de mois : Fermeture
annuelle en août.
-
aux divisions
administratives et aux juridictions civiles et militaires : Adressez-vous à la
préfecture de votre département.
- aux mots empereur,
ministre, pape, président, roi, sultan, émir
(titres ou qualités suivis ou non d'un nom propre de
personne) : Le
président Roosevelt n'a pu voir la victoire.
- aux titres et
qualités des chefs d'État, des membres du
gouvernement : Sa
grâce dépend du président de la
République.
- aux noms des religions
et des doctrines, et aux noms de leurs adeptes : Il se
référait sans cesse au
marxisme-léninisme.
- aux noms
désignant les membres d'un parti ou d'un ordre : Qu'en pensent les socialistes ?
- aux noms mythologiques
(divinités exclues), aux noms des fêtes
païennes : Les
faunes, les satyres, les nymphes appartiennent à la
mythologie.
- aux noms de personnes,
de pays, de contrées, de provinces, de villes,
donnés à des produits : Par économie il avait
choisi un diesel.
L'ITALIQUE
- On
écrit en italique :
- les titres d'oeuvres littéraires,
artistiques, scientifiques : L'oeuvre la plus
connue d'Honoré de Balzac est La
comédie humaine.
- Mais il est d'usage d'écrire en romain :
- - les noms des ouvrages sacrés
: l'Ancien Testament, les Évangiles, le Coran.
- - les noms des actes ministériels et
judiciaires, circulaires, lois, décrets, arrêts,
codes et recueils de lois : Il apprend le Code de la route.
- les titres de journaux et de
publications périodiques : Notre voisin
lit Les dernières Nouvelles.
- Si le titre commence par un article, ce dernier en fait
partie intégrante et se met en italique :Je suis
abonné à La libre Belgique.
- Les références à des titres
d'articles cités en romain se mettent entre
guillemets : L'Aurore publia le «
J'accuse » de Zola en première page.
- les noms ou numéros de bateaux et astronefs : La
Calypso est le navire océanographique du
commandant Cousteau.
- les titres d'enseignes : Nous pourrions
dîner Au fin gourmet.
- les locutions, les citations et les mots
étrangers :Un no man's land
existe de chaque côté de la
frontière.
- Lorsqu'ils sont devenus d'usage courant dans notre
langue, les mots de provenance étrangère sont
composés en romain. ex : Il fit tomber sur son jean des
miettes de sandwich.
- les locutions, les citations et mots latins,
abrégés ou non : A priori,
pour les légitimistes, Louis-Philippe fut roi de
facto et non de jure.
- Vous trouverez souvent dans les notes d'un livre ibidem,
ou ibid., ce qui signifie :
déjà cité.
- Il faut faire une exception pour et cetera,
(signifiant « les autres choses ») qui perd
l'italique quand il s'abrège : Le cosmos est
peuplé d'une infinité de corps
célestes : amas, galaxies, etc.
- les mots suite, fin,
ainsi que les expressions suite et fin, suite
au prochain numéro, à suivre
et autres locutions semblables.
LES NOMBRES
- On sépare les tranches de trois
chiffres par un blanc et en aucun cas par un point, en
partant de l'unité (nombres entiers) ou de la virgule
(nombres avec décimales) : Un cercle de méridien
mesure 40 003 423 mètres.
- On doit composer chiffres collés
:
- les années
: Pierre-Henri est né le 15 avril 1972
- et pour des raisons légales, les
numéros d'articles des codes, lois, décrets et
les numéros d'actions, obligations, billets de loterie :La
loi no 21-4210. Le décret 25211.
- Les nombres en début
d'alinéa. Sauf dans le cas d'ouvrages
scientifiques et dans les énumérations, on
évite de commencer un alinéa par un nombre en
chiffres arabes. On préférera la composition en
toutes lettres : Quatre-vingts pour cent des gens utilisent la voiture.
- On écrit en toutes lettres :
- les adjectifs numéraux et ordinaux
indiquant l'ordre et le rang : Le troisième adjoint habite
au quatrième étage.
- les fractions employées
isolément :Vous ne connaissez que le
dixième de la vérité.
- les âges : Une institutrice
de trente ans épouse un professeur de trente et un ans et
demi.
- les distances, dans le temps et dans l'espace,
quand il s'agit de nombres entiers ou comportant les fractions usuelles
(quart, demi, tiers, etc.) :Vous trouverez un garage à trois
cents mètres.
- les durées : Le concert
dure deux heures.
- Mais on peut cependant écrire les
durées en chiffres arabes :
- dans les
énumérations et les comparaisons : Il a
couru l'épreuve en 43 minutes aujourd'hui, 45 minutes hier.
- lorsqu'il ne s'agit pas de nombres entiers : Le concert a
duré exactement 2 h 18.
- On compose en chiffres romains
- les numéros des arrondissements
de villes : Elle est née dans le XIVe arrondissement.
- les numéros des dynasties, conciles,
congrès, olympiades, salons, etc. : Il a
été élu lors du XVe
congrès.
- les numéros des tomes, livres,
volumes, chapitres, titres, parties, actes, scènes, chants,
psaumes, planches, appendices, documents, fascicules, pièces
justificatives, à l'exception de "premier" et
"première", qui se composent en toutes lettres :
Tome III. Acte V. Fascicule XXVI. Chapitre premier.
- les nombres suivant un nom de souverain :Louis
XIV fit construire Versailles.
- les années du calendrier
républicain : C'est un décret de
pluviôse, an IV.
- les numéros des siècles :
Le XVIIIe siècle est appelé le siècle
des Lumières.
LES UNITÉS DE MESURE
- Les unités de
mesures s'abrègent
si le chiffre qui les accompagne comporte une décimale ou
une fraction. Dans ce cas, on utilisera les abréviations
conventionnelles fixées par la loi .Ce cageot
pèse 8, 250 kg exactement.
- Les unités de mesure ne
s'abrègent pas :
- - quand elles ne
sont accompagnées
d'aucun chiffre : Les épreuves comprendront une course de
plusieurs kilomètres.
- - quand le nombre qui les
accompagne est
composé en toutes lettres : Il a couru pendant cinq minutes.
- - quand le nombre qui les
accompagne ne comporte ni
décimale ni fraction : Le 110 mètres haies sera
couru demain.
LES ABRÉVIATIONS USUELLES
LA DIVISION DES MOTS ET LA COUPURE DES
PHRASES
-
En fin de ligne la
division des mots et la coupure des phrases obéissant
à des règles précises. Cf l'Abrégé du code
typographique, CFPJ, 33, rue du Louvre, 75002 Paris, 1984.
LA PONCTUATION
- Les signes de
ponctuation ne doivent jamais être rejetés
à la ligne.
- la virgule est toujours
collée au dernier signe du mot qui la
précède, et suivie de l'espace normal
séparant deux mots. Ex : Et le riche et le pauvre, et le
faible et le fort.
- le point final est toujours
collé au signe qui le précède, et
suivi d'un espace lorsqu'il ne termine pas un paragraphe Ex : Un bel
aprés-midi d'automne. Un soleil éclatant.
- le deux-points est
précédé et suivi d'un espace. Ex :
Principaux outils du typographe : le lignomètre.
- le point-virgule est
séparé du mot qui le
précède par un espace et suivi d'un espace si la
phrase continue sur la même ligne.Ex : Le
président leva la séance ; l'assistance se
dispersa.
- le point d'exclamation et le point
d'interrogation, comme le point-virgule, sont
séparés du mot qui les
précède par un espace et suivis d'un espace si la
phrase continue sur la même ligne. En fin de phrase. ils ont
valeur de point final. Ex : Eh quoi ! madame, se peut-il que la chose
se soit ainsi passée ?
- les points de suspension (trois points
successifs) .
- - s'ils sont en fin de mot à
l'intérieur d'un texte, ils sont collés au
dernier signe et suivis d'un espace. Ex : C'était une
lettre... compromettante.
- - s'ils servent d'introduction à un
début de phrase, ils sont séparés du
signe les suivant par un espace Ex : ... Après tout cela, il
devra organiser une réunion de travail.
- - s'ils remplacent un motdans un texte, ils sont mis
entre deux espaces Ex : Il lui flanqua son pied au ... pour lui
apprendre à vivre.
- - s'ils remplacent
un passage du texte, ils sont placés collés entre
crochets ou entre parenthèses
précédés et suivis d'un espace. Ex :
« En appliquant un oeil contre la lunette et en fermant
l'autre, chacun de nous a vu [...] la coupole et la façade
de l'église Sainte-Justine de Padoue. »
- - s'ils terminent
une phrase ou un paragraphe, ils tiennent lieu de point final . Ex :
C'est une autre histoire...
- les points de
conduite, utilisés dans le tableautage .
- - les points devant être alignés
verticalement, ils sont alignés à droite ;
- - le premier point à gauche est
précédé d'un espace.
- le trait
d'union (ou division) est collé aux signes le
précédant et le suivant. À la fin
d'une ligne, la coupure d'un mot composé s'effectue toujours
après le trait d'union.
- le tiret
se place :
- - entre deux espaces s'il est situé
à l'intérieur d'une phrase. Ex : Il est vrai
qu'eux aussi - en tout cas les jeunes - s'apprêtaient
à danser.
- - suivi d'un espace s'il est situé en
début d'alinéa .
- les parenthèses
sont toujours collées au texte qu'elles enferment . La
parenthèse ouvrante est
précédée d'un espace, la
parenthèse fermante est suivie d'un espace. Ex : Le
commentaire (expression des opinions) est largement
prédominant.
- l'apostrophe
est collée aux signes la précédant ei
la suivant.
- la coupure avant
l'apostrophe n'est jamais admise ;
- la coupure après l'apostrophe n'est admise que lorsque,
marquant une élision, elle termine un mot.Ex : «
Eh ben, v'la cor une foutue affaire, dit-il. Et si jamais, nout'
maître l'apprend ? »
- le guillemet
ouvrant est toujours suivi d'un espace, et le guillemet
fermant précédé d'un espace
:
- « Bonjour,
monsieur Coubert ! », cria une voix juvénile.
- les signes divers,
par exemple + - x = > < ~ % § sont
précédés et suivis d'un espace. Ex :
17 x 3 = 51
- ....
Et
autres choses encore dans: Abrégé
du code typographique, CFPJ, 33, rue du Louvre, 75002 Paris, 1984.
Quand tu
soignes la présentation de tes écrits ...
tu as fait la moitié du chemin... de lecture par l'autre.
- Note : Dans Maquette et mise en page ,
Pierre Duplan et Roger Jauneau, 1987, Éditions de l'Usine
Nouvelle, on peut lire :
- « La pagination peut-être centrée au pied de la
page, ou alignée en tête aux
extrémités (extérieures de
préférences, pour faciliter les
références) ; mais elle ne peut-être
centrée en tête sous peine de supprimer le titre
courant, ce qu'il ne faut faire que par exception.»
- Dr Lucien Mias - novembre 1999
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