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Le poids de la parole, la cohérence
entre le discours et les pratiques,
la générosité
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« En médecine comme ailleurs, il y a des libertés d'un jour et des siècles de servitude. Le carcan retombe et l'humanité souffrante n'y gagne rien. Pour qu'il y ait progrès, il faudrait que les médecins acquièrent une très haute notion de leur devoir. C'est avoir foi dans une évolution morale parallèle à l'évolution technique de l'humanité que de l'espérer.
Avoir foi dans l'avenir de l'humanité, c'est croire, en notre domaine, que le médecin continuera de soigner ses frères non seulement avec sa science, mais aussi avec son coeur.

Ce mode d'exercice ne s'enseigne pas, il se vit
. » Paul Milliez
Mais il faut signaler l'autre versant d'une médecine qui viserait cette qualité, le versant de la prévention. En effet, les soins palliatifs soulignent la place importante de la vérité et de la "réconciliation avec soi-même" dans une relation de soin. Ceci met en évidence la nécessité pour un malade d'avoir les moyens d'assumer sa propre responsabilité de patient.
Si c'est à proposer de faire l'expérience de cette attitude qu'aboutit la médecine à la période ultime de la vie, on ne peut que souhaiter que cela s'inscrive dans la cohérence d'une médecine qui, à tout âge de la vie, aurait comme souci premier de promouvoir la responsabilité et l'autonomie de ses patients. Si tel n'était pas le cas, il faudrait alors s'interroger sur une pratique mettant au centre la problématique de l'advenue à l'autonomie des hommes au moment même de leur proche disparition.
Bibliographie 
A. Etchegoyen, La valse des éthiques , François Bourin, Paris, 1991, 244 p.
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