"Il semble que les administrations n'aient guère d'autre choix que de se transformer, face à des usagers-contribuables qui aspirent à être considérés comme des clients." Philippe Pons, le Monde, 09/12/88
Pour une majorité ce ne sera pas sur l'essentiel, c'est-à-dire sur le soin, mais sur la conformité à une attente culturelle (sur le relationnel) et sur l'apparence (les détails de la vie quotidienne).
- Le "patient" ne l'est plus, patient ; il choisir son lieu de soin et de ce fait n'est plus un usager d'une administration locale. Il est devenu "client" en ces temps de concurrence où l'offre dépasse la demande. Sur quoi le client évalue-t-il l'hôpital ?
Le "No parking, no business", credo des grandes surfaces, s'applique aussi à l'hôpital ; et le déplorer ne change rien à l'affaire !Cela engage l'hôpital à pratiquer la qualité totale, la recherche de l'excellence dans les petites choses et d'être vigilant sur la manipulation des symboles, sur la communication, sur les dimensions de l'image de l'institution. Il ne suffit plus de savoir-faire, il faut faire-savoir.
Ce qui est en jeu : la communication
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Par A - B - C - D
La rotation des "brèhls"
- "La simple conformité aux normes nationales ou aux spécifications de la commande est insuffisante. Aucune norme n'est parfaite (...). Le consommateur est souvent mécontent de marchandises parfaitement conformes aux normes."
- La gestion de la qualité peut se heurter à trois effets négatifs, si elle n'est pas comprise :
- - l'effet "Jourdain" (la qualité, il y a longtemps qu'on en fait !),
- - l'effet "Colomb" (l'ayant découverte, en faire la panacée),
- - l'effet "Zorro" (la non-qualité, c'est les autres : il faut les pourfendre). (Gilbert Raveleau)
- "La nomination aux emplois d'encadrement doit s'accompagner d'une formation des agents à la gestion des ressources humaines. Un soin tout particulier doit être porté à la gestion des responsables qui doivent être jugés prioritairement sur leur aptitude à l'animation et à la valorisation de leurs collaborateurs, ainsi qu'à la pratique de la concertation sous toutes ses formes. " (circulaire Rocard)
- "Le système inhibiteur empêche d'agir. Dans certaines situations, cela peut sauver la vie. Un mulot qui aperçoit un faucon ferait mieux de rester tapi dans l'herbe plutôt que de courir à travers champs. Le problème, dans la vie, c'est qu'il n'y a pas que des faucons. Il y a aussi des vrais cons : et quand un contremaître tyrannise un ouvrier, celui-ci ne peut ni démissionner, ni lui casser la figure. Alors il fait un ulcère. Le système inhibiteur de l'action est à l'origine de toute la pathologie."
Bibliographie
- Il a confiance en lui et aux autres.
- Il est capable d'écoute et de présence à autrui ;
- Il communique ses enthousiasmes et ses encouragements ;
- Il est incitatif et revitalisant pour le développement de son équipe ;
- Il est détendu et souriant, il sait évaluer les micro-agressions ;
- Il est une valeur d'exemple et une source possible d'identification ;
- Il est disponible surtout lors des moments difficiles ;
- Il serait adopté par son personnel pour ses qualités humaines ;
- Il sait communiquer et pratiquer les termes en « co » : coopération, consensus ;
- Il accepte son affectivité qu'il ne récuse pas ;
- Il cumule les réussites dans sa vie professionnelle et personnelle ;
- Il sait faire la fête avec ceux qui l'entourent et partager avec eux des moments.