Plus le son est aigu, plus le tympan vibre rapidement ; plus le son est intense, plus l'amplitude de ses vibrations est grande.
La membrane du tympan vibre des milliers de fois par seconde et chacune de ces vibrations est transmise par une chaîne de trois osselets (marteau, enclume et étrier) situés dans l'oreille moyenne. Lorsque la membrane du tympan vibre, la chaîne d'osselets vibre à son tour.
Ces cellules peuvent être comparées à des gâchettes : chacune est fixée à une cellule nerveuse qui émet un stimulus électrochimique dès que vibre la cellule ciliée. Il existe d'innombrables cellules ciliées dont chacune est reliée à sa propre cellule nerveuse, mais toutes ces cellules se juxtaposent pour former le nerf auditif.
Le cerveau interprète les différents signaux qu'il reçoit du nerf auditif, distinguant les sons forts des sons doux, les aigus des graves, les plaisants des stridents, les sons vides de sens de ceux qui, au contraire, sont chargés de signification comme le langage humain. De plus, le cerveau compare les sons captés par l'oreille gauche et ceux que capte l'oreille droite : grâce à l'audition stéréophonique il nous dit si le son est proche ou lointain, s'il vient de l'avant, de l'arrière, de la gauche ou de la droite.
La perte de l'audition peut être causée par une malformation ou un dérèglement de l'oreille externe, de l'oreille moyenne ou de l'oreille interne.
«La surdité marque profondément la vie des personnes âgées. La capacité de communiquer détermine l'autonomie, l'indépendance, le bien-être général, le bonheur... soit un bon état de santé.»
Les systèmes d'utilisation collective sont souvent installés en permanence, mais se débranchent facilement. Le système personnel se transporte très aisément. L'auditeur peut s'asseoir n'importe où, puisque le récepteur capte les ondes dans un rayon d'environ 100 mètres.
Les soins dans l'avancée en âge, doivent être orientés « soins de santé » pour prêter attention à « ce qui nous a permis d'être ce que nous sommes : nos cinq sens.» Afin que la personne âgée, s'accommodant au mieux des pertes sensorielles, ne débute pas (ou n'aggrave pas) des déficits cognitifs.
Plus de 10 % de la population souffre d'une perte auditive, pourcentage qui monte à environ 50 % chez les gens de plus de 65 ans. Ces pourcentages vont s'accentuer dans les générations montantes du fait de caractéristiques environnementales : bruits industriels, discothèque, baladeurs, nombreux groupes rocks aux enceintes acoustiques puissantes.
La déficience auditive peut être un obstacle majeur à la qualité de la vie et il est important que la perte auditive soit décelée tôt et traitée.
Il est nécessaire qu'un suivi soit assuré par l'audioprothésiste afin d'éviter que l'appareil ne reste dans un tiroir parce que personne n'a contribué à l'adaptation et au changement de conditions de vie que produit l'appareillage.
Si « en famille plus de 80 % des personnes âgées portent leurs appareils, par contre en institution seulement 25 % les utilisent et encore jamais dans les salles de repas où pourtant la convivialité devrait être privilégiée »