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Base des soins aux
personnes
âgées13
pages
« On peut vivre sans traitement mais on ne
peut pas
vivre sans soins.
Aucun traitement ne peut se substituer aux soins » M-F
Collière
Soins
de
santé gérontologiques :
1. Recadrer l'acte
de soins - 2.
Comprendre pour mieux
aider . 3.
Objectifs des soins
I
- Soins
médicaux exclusifs
Hébergement et soins
pharmacologiques seuls :
un modèle statique centré sur l'individu et la maladie.
II
- Soins de
santé gérontologiques
Un modèle dynamique centré sur la personne soignée.
2.1- Recadrer l'acte de
soins
Les institutions pour personnes âgées sont les
témoins des limites de la médecine d'organe,
sinon elles n'existeraient pas. Poursuivre dans ces institutions, des
pratiques qui ont échoué ailleurs, conduit
à la désespérance par la persistance
de l'échec.
Nous ne pouvons pas agir sur les lésions
cérébrales
dégénératives ou sur les facteurs
organiques ; mais nous pouvons agir sur la plupart des facteurs qui
produisent ou aggravent les problèmes d'autonomie
fonctionnelle, c'est-à-dire, psychosociaux et
environnementaux car des troubles d'autonomie fonctionnelle sont
souvent imputables au milieu.
Recadrage systémique : un
modèle dynamique - Passer d'une approche SOINS DE
MALADIE, analytique, à une approche SOINS DE
SANTÉ, systémique ; passer de l'individu
bio-mécanique à la personne, être
bio-psycho-socio-culturel.
- C'est une approche globale, holistique : toute
modification d'un élément d'un système
retentit sur le système tout entier dans lequel il survient.
EXEMPLE d'APPROCHE SYSTÉMIQUE DES SOINS
Une femme est hospitalisée pour des
malaises.
- Démarche de soins : -
Veuve de 72 ans, 3 enfants (dont un demandeur d'emploi), le fonds
national de solidarité constitue l'essentiel de ses
ressources, n'a pas de véhicule.- Ne s'alimente pas
correctement : ne consomme pas de produits lactés, peu de
viande, peu de poisson, donc peu de protéines.- Habite une
vieille maison dans une rue étroite.- Ses enfants ne
viennent pas souvent la voir.- Tension artérielle : varie
lors des changements de position. Séquelle de fracture du
col du fémur et insomnie de début de nuit. Le
reste de l'examen somatique est normal. Bio : glycémie et
calcium bas.
- Ce cas pourrait être abordé
de différentes façons :
- - organique : souffre de crises
d'hypoglycémie ou d'hypotension artérielle.
- - psychologique : forme de névrose
avec somatisation.
- - politique : la mère au foyer a
une retraite de misère.
- - féministe : personne
délaissée en tant que mère, etc.
Rien n'est faux, mais tout est partiel, partial
et inefficace pour une amélioration de la patiente. Si les
soignants traitent cette personne comme un "objet" (Philosophie
d'entretien et de gardiennage) et font tout à sa place :
nourrie, propre, correctement vêtue, dans son coin sans avoir
rien à faire elle végétera comme une
plante en pot ; et son cerveau perdra toutes ses capacités
d'humanitude.
Appliquer les règles de l'approche
systémique : différencier les
sous-systèmes (situation sociale, mode de vie, contexte
relationnel...)
- Éviter les conseils négatifs
qui l'affoleraient tel que : rentrer en institution.
- Appliquer une série d'actions
ponctuelles allant dans le même sens :
- Mettre en
place un réseau
relationnel (club 3° âge) ; conseiller une
modification des habitudes alimentaires incluant la consommation de
lait et d'oeufs (la viande est chère); voir avec ses enfants
de programmer des visites non conflictuelles, etc.
- Éviter de créer d'autres
contraintes :
- Ne pas donner de benzodiazépines
pour dormir mais proposer une marche en fin d'après midi,
etc.
- Ne pas attendre une amélioration
trop rapide.
- Être attentif et souple pour
atteindre l'objectif qui est l'amélioration durable de son
état de santé.
- Santé, autonomie,
indépendance
- La santé selon R. Dubos c'est
«La capacité de fonctionner au mieux dans son
milieu» et non l'hypothétique absence de maladie.
- Deux critères de fonctionnement :
autonomie et indépendance :
L'autonomie : capacité du VOULOIR faire, ou ne pas
faire.Vouloir, décider, relève du fonctionnement
cérébral.
L'indépendance : capacité du POUVOIR faire.
Pouvoir faire les Actes de la Vie Quotidienne (AVQ -
phonétique : avéqueux) relève du
système neuro-locomoteur.
- À TOUT ÂGE on peut
être : autonome et indépendant ; autonome et
dépendant ; non autonome et indépendant ; non
autonome et dépendant.
- Il importe de se rappeler qu'une
incapacité dans une fonction ne signifie pas
nécessairement une incapacité dans toutes les
fonctions. Toutefois cela demande beaucoup de chaleur humaine,
d'efforts, de temps et de patience pour amener une personne atteinte de
déficits cognitifs à surmonter les
difficultés qu'elle rencontre dans la réalisation
des actes de la vie quotidienne (AVQ).
Malgré des altérations cognitives,
toute personne demeure toujours un être humain. Le maintien
ou la réacquisition minime de ses capacités
fonctionnelles contribue à préserver sa
dignité, son estime de soi, à conserver un lien
fragile avec son environnement à soulager une
détresse manifeste.
La pratique quotidienne nous démontre qu'il
est possible de récupérer des
habiletés qui semblaient
irrémédiablement perdues.Certes nous ne savons
pas déterminer dans l'ensemble des actions mises en oeuvre
quelle est celle - ou celles - qui a prévalu. Mais peu
importe nos limites théoriques, du moment que nos actions
sont des catalyseurs de vie.
2.2 "Comprendre pour mieux
aider" : préalables aux actions.
Ces préalables constituent des pistes de
réflexion et d'action. Leur connaissance permet de
vérifier si nos conceptions et nos méthodes
d'intervention sont adéquates ou si elles ont besoin
d'être corrigées ; si elles sont
dictées par des préjugés ou des
attitudes négatives.
Cette interrogation est essentielle pour prendre conscience
des valeurs qui sous-tendent nos conduites, pour juger de la pertinence
de nos décisions et pour atteindre les buts de soins de
santé que nous nous proposons.
-
environnement stable, organisé selon des
balises prévisibles : contribue à diminuer les
efforts d'adaptation de la personne.
- interventions psychosociales qui prennent en
considération à la fois les facteurs individuels,
environnementaux et les séquelles imputables aux
lésions cérébrales.
-
Corriger la fausse croyance trop répandue
selon laquelle les lésions cérébrales
expliquent à elles seules les comportements dysfonctionnels
chez les personnes démentes.
- Considérer les interactions entre les
comportements, l'environnement et les facteurs individuels comme des
éléments d'observation permettant de
préciser des cibles d'intervention.
- Caractère des incapacités :
réelles ou circonstancielles
- Cerner avec précision les
capacités du malade afin de les stimuler et
d'éviter l'apparition d'incapacités
circonstancielles.
- Reconnaître les capacités
résiduelles de la personne : cela permet de distinguer les
incapacités réelles des incapacités
dues aux circonstances.
- Les incapacités circonstancielles
sont
des déficits réversibles qui ne
résultent pas de lésions
cérébrales mais d'autres facteurs (sur ou sous
stimulation, sous ou surmédication, infections, etc.).
- Le malade peut faire plus, si on
crée
les conditions propices.
- Stimuler pour éviter le
vieillissement
immérité, le vieillissement de
surcroît, par la non utilisation des fonctions.
- Ne plus considérer le malade comme
inapte dans tous les domaines dès que se
révèle une incapacité dans un domaine
particulier.
- Les incapacités ne
s'étendent pas à tous les domaines d'un seul
coup.
Ex.: La personne qui ne réussit
plus
à faire un chèque n'a pas
nécessairement perdu la capacité d'aider
quelqu'un, de répondre au téléphone,
de jouer, de donner ou de recevoir de l'affection. Ex : Le fait de ne
pas trouver son linge dans le garde-robe ne présume pas que
la personne ne peut plus s'habiller.
- La personne peut faire plusÉ si on lui
permet de faire tout ce qu'elle est capable de faire, si on prend le
temps de ne pas faire à la place.
- Attention à l'étiquetage
selon
leurs symptômes ou leurs problèmes
(«agressif»,
«agité»), qui risque de
dépersonnaliser. De plus , du fait de cette
étiquette" on ne va pas chercher les facteurs en jeu ni
chercher de solutions possibles : on va négliger ses autres
capacités.
2.2.3 Avoir
des objectifs réalistes
Mais faire preuve
de
créativité dans la mise au point de
stratégies au lieu d'abandonner toute forme d'intervention,
réévaluer régulièrement ces
interventions en fonction de la progression de la maladie ou de la
fluctuation des facteurs liés à l'environnement.
- Si on exige pas assez...Le malade peut
se sentir infantilisé ... développera des
incapacités circonstancielles...
accélération de la
détérioration de son état ...
affaiblira son estime de soiÉ Le personnel ne croit pas au
potentiel du malade, ne voit pas l'utilité de stimuler la
personne âgée... et se contentera de soins
d'entretien et de surveillance exclusifs.
- Si on exige tropÉOn
amène la personne à faire face à ses
limites ... elle éprouvera anxiété et
frustration... Le personnel s'épuisera à essayer
en vain d'atteindre ses objectifs et devant des échecs
répétés se contentera de soins
d'entretien et de surveillance exclusifs.
- Les différents changements ponctuels qui
surviennent surtout dans l'environnement du malade, peuvent influer sur
l'accomplissement de certaines actions, amener à croire que
les incapacités sont définitives alors qu'en
réalité elles ne sont que le résultat
de facteurs ponctuels et modifiables.
- Implications
cliniques
- Reconnaître les capacités des
malades : distinguer leurs incapacités circonstancielles de
leurs incapacités réelles.
- Cerner des facteurs ponctuels d'aggravation :
delirium, infections, intoxications médicamenteuses.
- Rechercher, planifier et mettre en place des
stratégies réévaluées
périodiquement et créatrices.
- Mise en commun des solutions jugées
efficaces par la famille et les soignants.
- Étroite collaboration de chacun des
membres de l'équipe.
- Cohérence.
- Stabilité dans les interventions
prévues.
- Changer de stratégie au lieu de ne
plus rien faire.
2.2.4
Variabilité individuelle des manifestations de la maladie
- Éviter de rechercher un profil unique de
comportement chez les personnes démentes.
- Le seul point commun c'est le constat de
démence. Les comportements sont tous différents
selon les facteurs individuels et l'environnement de chacun. Ils
peuvent varier d'un jour à l'autre, du matin au soir.
- Actions à porter sur l'environnement
matériel et sur la qualité des relations humaines.
- Savoir qu'une solution peut être efficace
dans un environnement et un moment donnés et inefficace dans
d'autres.
- Habitudes de perception à la place
d'habitudes de gestes.
- S'adapter "ici et maintenant".
- Il n y a pas de solution unique pour tous les
malades et pour toute la durée de la maladie.
- Interventions axées sur le contexte
présent.
- Importance de l'empathie : l'empathie c'est se mettre
dans la peau de l'autre, c'est l'intelligence dite «du
coeur». L'affectivité est la clé des
conduites motrices.
- Privilégier la dimension affective et
la communication non verbale.
- Il est essentiel de se mettre dans la peau de la
personne démente.
- Il est essentiel d'essayer de comprendre ce
qu'elle vit, d'être emphatique.
- Les divers comportements manifestés ne
sont pas dictés par la logique mais ils traduisent des
besoins qu'elle ressent et qu'elle exprime tant bien que mal avec des
capacités intellectuelles affaiblies.
- La personne est perturbée
intellectuellement : elle éprouve de sérieux
troubles de la mémoire, n'arrive plus à
communiquer, ne réussit plus à comprendre son
environnement.
- Implications
cliniques
- Privilégier la dimension
affective de la personne et accorder beaucoup d'importance
à la communication non-verbale.
- Délaisser un cadre de
référence restreint à un niveau
cognitif :
éviter de recourir au jugement, au raisonnement ou
l'argumentation comme critères.
2.2.5 Sens
du comportement
- Ne plus considérer les comportements comme
dénués de sens.
- Ils veulent dire quelque chose et expriment une lutte de
la personne pour concilier son existence diminuée et
l'environnement. La motivation fondamentale de tout être
humain est de satisfaire ses besoins le mieux possible.Toutes les
formes de comportements (la colère, la panique, I'apathie,
etc.) signifient les difficultés
éprouvées par la personne démente
à communiquer ses émotions (souvent
pénibles).
- Éviter d'envisager les comportements
déviants comme l'expression d'une mauvaise
volonté, chercher le sens du comportement et
réagir en fonction de ce sens et non du comportement
lui-même.
- Les comportements sont la manifestation d'une lutte
intérieure, l'expression de sentiments ou de besoins, la
perpétuation d'habitudes antérieures bien
établies, mais dont la présentation a toutefois
été modifié par la maladie. Ex.:
L'homme qui cherche à sortir chaque soir. Dans ses
données biographiques, nous apprenons qu'il promenait son
chien tous les soirs après le journal
télévisé.
- Répondre au contenu émotif qui se
cache derrière les expressions
verbales et non verbales en intervenant
sur le plan relationnel.
- Promouvoir l'estime de
soi (narcissisme) et
l'intégration à l'environnement.
- Utiliser le toucher affectif.
- Implications
cliniques
- Ne plus considérer les comportements comme
dénués de sens.
- Éviter d'envisager les comportements
déviants comme l'expression d'une mauvaise
volonté.
- Chercher dans la mesure de nos moyens le sens du
comportement.
- Répondre au contenu émotif qui
se cache derrière les expressions verbales ou non-verbales.
- Intervenir sur le plan relationnel.
- Réagir en fonction du sens du comportement
plutôt que seulement en fonction du comportement
lui-même.
2.2.6
Réactions émotives
- La persistance des réactions
émotives est une énigme dans la
démence. Au
fur et à mesure que le langage verbal n'a plus son sens
habituel, que les mots sont perdus, l'expression émotive des
malades déments devient de moins en moins perceptible par
l'entourage.
- Ne pas présumer que la personne
démente n'éprouve plus de sentiments. La
diminution ou l'absence apparente d'expression émotive ne
doit pas être perçue comme une
incapacité de ressentir ou une absence d'affect.
- L'expression émotive (ou absence
d'expression émotive) peut ne pas traduire
fidèlement les réactions ou les
sentiments éprouvés par la personne. Les moyens
d'évaluation de l'affectivité ne sont pas
suffisamment au point pour être utilisés
auprès de personnes atteintes de troubles cognitifs. Il faut
se fier à d'autres indices comme la communication
non-verbale pour analyser cette composante. Notre difficulté
à décoder les messages non-verbaux nous
empêche bien souvent de reconnaître le contenu
émotif des différents comportements des malades.
- Parler à la personne quand on est en
sa présence.
- Ne jamais exprimer devant la personne des propos
qui pourraient la blesser ni tenir des conversations comme
si elle n'était pas présente. Faire attention
à ce qu'on dit "les mots causent des maux".
- Porter une attention toute
particulière à la dimension non verbale de la
communication L'absence de réaction
émotive ne doit pas être perçue comme
une incapacité à ressentir et cache
peut-être une détresse. Le malade peut conserver
la capacité de capter nos messages non-verbaux (l'expression
de notre visage, le ton de notre voix, la vitesse de notre
élocution, nos gestes d'exécution des soins). Il
faut donc privilégier douceur, patience, respect, souplesse
: sortir de soi en sortant de chez soi.
- Implications
cliniques :
- Ne pas présumer que la personne
démente n'éprouve plus de sentiments.
- Porter une attention toute particulière
à la dimension non verbale de la communication pour
atteindre la personne, l'accompagner, répondre à
ses besoins.
2.2.7
Prépondérance de la personne sur la maladie
- Les personnes démentes demeurent des
êtres humains, comme tous les handicapés mentaux,
les trisomiques (mongoliens). Lutter contre la tendance de la
société de les percevoir comme des malades de
seconde classe, dépourvus d'attribut humain.
- Évaluer les répercussions des
altérations cognitives sur la personne,
c'est-à-dire voir comment elles modifient son
indépendance dans la satisfaction de ses quatorze besoins
fondamentaux : observer, surveiller, décoder,
résoudre... Il faut faire «avec» et
s'occuper de la santé des personnes : rôle de
suppléance, de facilitateur d'adaptation, d'assistance.
2.2.8
Importance de la famille
- La famille est la «victime
cachée» de la démence.
- Reconnaître la perturbation que la
démence entraîne sur le système
familial en entier : le placement, culpabilisant, est aussi source
d'inquiétude : le personnel aura-t-il la capacité
de comprendre le malade et de répondre à ses
besoins ?
- Encourager le maintien des liens familiaux :
Repère affectif et sentiment d'appartenance.
- Reconnaître la contribution de la famille, pour
qu'elle garde l'estime de soi : elle a reçu peu de
gratification pour les efforts qu'elle déploie depuis de
longs mois...
2.2.9
Stratégie thérapeutique
- Reconnaître les capacités restantes
des malades.
- Distinguer les incapacités circonstancielles
des incapacités réelles.
- Observer les comportements et renforcer la dimension
psychosociale des interventions.
- Rechercher, planifier et mettre en place des
stratégies personnalisées
réévaluées périodiquement
et créatrices.
- Changer de stratégie au lieu de ne plus rien
faire.
- Optimiser le milieu, former les soignants,
intégrer les familles, avoir des instruments
d'évaluation qui fassent ressortir les potentiels et pas
seulement le déficit.
2.3 Objectifs des soins
- Les RÉSIDENTS
- 1 - Préserver et promouvoir leur estime de
soi.
- 2 - Soulager leur détresse
émotionnelle.
- 3 - Maintenir leur autonomie fonctionnelle et mentale
à un niveau optimal.
- 4 - Promouvoir leur intégration
à l'environnement.
- 5 - Maximiser la communication entre l'entourage et
la personne.
- Les SOIGNANTS
- 1 - Élargir la perspective des soins.
- 2 - S'interroger sur l'emploi du temps.
- 3 - Avoir des attentes réalistes.
- 4 - Reconnaître d'autres sources de
valorisation.
- 5 - Apprendre à demander de l'aide.
- Les GESTIONNAIRES
- 1 - Volonté de faire reconnaître
la valeur et la complexité du travail.
- 2 - Offrir un soutien administratif aux personnes
dynamiques.
- 3 - Promouvoir la formation aux connaissances et
habiletés particulières.
- 4 - Déterminer les heures/soins fonction
des soins orientés vers l'autonomie.
- 5 - Se sensibiliser aux comportements
adaptés face à la démence.
III
- Des bases pour quoi
faire ?
Loin de
constituer des recettes miracles, ces bases
ouvrent des pistes, indiquent la direction à prendre ; sans
toutefois dicter l'itinéraire à emprunter !
« La
qualité d'une institution repose beaucoup plus sur le mode
de
résolution des difficultés
élaboré et
appliqué par les différents intervenants, que sur
la
qualité des aménagements décoratifs ou
architecturaux, ou encore, sur le nombre et la diversité des
spécialistes en tous genres figurant à
l'organigramme
» Louis Ploton
- Bibliographie
- - Berger L., Mailloux D., Personnes âgées, une approche globale, Maloine, Paris, 1989. 585 p.
- Collière M-F., Promouvoir la vie, Interéditions, Paris, 1982, 391 p.
- Collière M-F., Soigner... le premier art de la vie, Interéditions, Paris, 1996, 440 p.
- Ducharme F., Principes généraux d'interventions
auprès des personnes âgées atteintes de
déficits cognitifs irréversibles, LICACD,
Montréal, 1987.
- Hesbeen W., Prendre soin à l'hôpital. Inscrire le soin
infirmier dans une perspective soignante, Masson, Paris, 1997, 194 p.
- Levesque, C. Roux, S. Lauzon, Alzheimer Comprendre pour mieux aider; ERPI, Montréal, 1991
- Maisondieu J., Le crépuscule de la raison, Centurion, Paris, 1989, 222 p.
- Messy J., La personne âgée n'existe pas : une approche psychanalyste de la vieillesse, Rivages, 1992, 192 p
- Mias L., Decourt E., Pour un art de vivre en Long séjour, Bayard, Paris, 1993, 252 p
- - Micas M. , Comment vivre avec un Alzheimer, éd Josette Lion, 7508 Paris, 2000, 159 p.
- - Muyard J-P., Pourquoi tombons-nous malades. Pour une médecine de la personne, Fayard, 2009, 389 p.
- Personne M., Soigner les personnes âgées à l'hôpital, Privat, Toulouse, 1991, 239 p.
- Phaneuf M., Démarche de soins face au vieillissement perturbé, Masson, Paris, 1998, 290 p.
- Personne M., Prendre en charge les personnes âgées dépendantes, Dunod, Paris,1998
- Ploton L., La personne âgée, Chronique sociale, Lyon, 1990, 244 p.
- Poletti R., L'enrichissement des interventions, Centurion, Paris, 1980, 132 p.
- Poletti R., Les soins infirmiers, théories et concepts, Centurion, Paris, 1989, 175 p.
- Riopelle L., Soins infirmiers, modèle centré sur les soins de la personne, Hill, Québec, 1984, 354p
- Ylieff M. , Prise en charge et accompagnement de la personne
démente, Cahiers du troisième âge, éd
Kluwert, (avenue Louise 326, Bte 56, 1050 Bruxelles), 2000, 127 p
Soins de
santé gérontologiques :
1. Recadrer l'acte
de soins - 2.
Comprendre pour mieux
aider . 3.
Objectifs des soins
Dr Lucien Mias
1989 - actualisé juin 2009